Romain Gary Portrait

l'existence même. Momo fait l'expérience de la vie à travers le délabrement de madame Rosa. Son agonie à elle se vit en lui. La fin surgit dès le début. Emile Ajar c'est Gary expulsant son angoisse de vieillir, une perspective qui le rend malade et pas seulement au sens figuré. Entre madame Rosa qui meurt et Momo qui la voit mourir, Gary ne se retrouve pas nécessairement du côté du narrateur. La jeunesse de Momo est confrontée à l'angoisse d'une vieillesse désespérée ou presque. Chaque fois la mort ou

Dans le roman d’Émile Ajar (en réalité Romain Gary), La vie devant soi, l’amour qui lie le jeune Momo et la vieille madame Rosa leur permet de retrouver un sens à leur existence et de faire face aux épreuves de la vie : solitude, pauvreté, maladie. L’un échappe ainsi à la rue et l’autre au mouroir d’un hôpital. Cette histoire forte d’une solidarité entre deux générations, entre deux personnes que tout devrait opposer est aussi une image symbolique de la manière dont il nous semble désormais nécessaire

Mme Rosa avait peur d'être obligée de vivre de force, à l'hôpital, transformée en légume, comme ce champion du monde en Amérique dont les médecins ont prolongé de 17 ans son coma par les progrès de la médecine. « Je suis contente de mourir » (romain Gary, p.227), répétait-elle souvent mais, elle le voulait par elle-même. Ce n'était pas tant la mort qui lui faisait horreur mais les conditions dégradantes de survie qui l'accompagnent. Madame Rosa a la mort en elle, peut-être depuis sa naissance… Et

l’antisémitisme désaxé de la population allemande alors muette au scandale. La littérature engagée est apparue pendant la période de l’après-guerre en démontrant un engagement anti racial flagrant et une lutte contre les préjugés de toutes sortes. Romain Gary, seul récipiendaire de deux prix Goncourt, a publié La vie devant soi en 1975 sous le pseudonyme d’Émile Ajar, un roman vendu à plus d’un million d’exemplaires et traduit en 23 langues. À l’intérieur du chapitre 21 de cette œuvre, l’auteur compare

Dans « La vie devant soi » Romain Gary explore le monde de l’enfance à travers les yeux de Momo, un jeune arabe qui pense qu’il a dix ans mais découvre plus tard qu’il ne s’agit sans doute pas de son âge. « La vie devant soi » est un roman de l’enfance privée d’enfance, c’est-à-dire de ce qui en est l’essence même : l’innocence. Momo n’habite pas dans en milieu protégé ; au contraire, il est exposé à toute sorte de malheureuses choses. Momo a du mal à comprendre que Madame Rosa touche de l’argent

prix littéraires comme le prix Goncourt, qui récompense chaque année le "meilleur ouvrage d'imagination en prose, paru dans l'année", c'est-à-dire le meilleur roman de l'année. Ce prix ne peut être décerné qu'une seule fois à un même auteur sauf Romain Gary qui l'a reçu en 1956 pour son roman les Racines du ciel, puis en 1975, sous le pseudonyme d'Émile Ajar, pour le roman La Vie devant soi. On peut se demander sur quels critères le jury se base pour récompenser l'auteur. Ainsi une histoire intéressante

Romain Gary, aussi connu sous le nom d’Émile Ajar, était un grand écrivain de la deuxième moitié du XXe siècle, période dominée par le roman et influencée par le courant existentialiste. Toutefois, Ajar, qui était très sensible à la misère du monde, n’était lié à aucun style littéraire et faisait bande à part à cause de son refus d’adhérer au nouveau roman, qui s’éloignait de la science-fiction. Il a publié la vie devant soi en 1975, un roman dont l’action se situe à cette époque. L’œuvre raconte

La promesse de l’aube de Romain Gary a été éditée pour la première fois en 1960 en France. Romain Gary est né à Vilnius en 1914, élevé par sa mère qui place en lui de grande espérance. Il arrive en France à l’âge de 14 ans avec sa mère où ils s’installeront à Nice. Il s’engage dans l’aviation en 1940. Son premier roman « éducation européenne » sortie en 1945 est un succès puis par la suite il rentre au quai d‘Orsay. Il devient diplomate et séjourne dans le monde entier. En 1956 il reçoit le prix

17-18. II – Un récit de vie (5 points) 5) Quel est le lien entre l’auteur, le narrateur et le personnage principal de cet extrait ? Justifiez votre réponse. (1 point) L'auteur, le narrateur et le personnage sont une seule et même personne : « Romain Gary livre ses souvenirs dans La promesse de l'aube... » paratexte + « j'avais déjà plus de neuf ans... » l.1 6) A quel genre littéraire cet extrait appartient-il ? (1 point) L'autobiographie 7) a) Identifiez deux temps du passé utilisés dans ce texte

La vie devant soi Emile Ajar Passage page 9-10 Introduction : C'est le début du livre et c'est là qu'on découvre l'un des personnages principale : Madame Rosa. Et le décor de l'histoire. Découpages : 1. La première chose...un ascenseur. = Présentation de Mme Rosa. 2. Je devais avoir....plus là-dedans. = Souvenir de la rencontre avec Mme Rosa. 3. Au début, je ne savais....parti en pleurant. = Découverte du mandat pour s'occuper de lui Remarque : « La première chose que je peux