Intro
La Deuxième Guerre mondial a marqué des générations entières et nous a donné un bonne leçon sur l’antisémitisme désaxé de la population allemande alors muette au scandale. La littérature engagée est apparue pendant la période de l’après-guerre en démontrant un engagement anti racial flagrant et une lutte contre les préjugés de toutes sortes. Romain Gary, seul récipiendaire de deux prix Goncourt, a publié La vie devant soi en 1975 sous le pseudonyme d’Émile Ajar, un roman vendu à plus d’un million d’exemplaires et traduit en 23 langues. À l’intérieur du chapitre 21 de cette œuvre, l’auteur compare la société française aux sociétés africaines. Dans cette dissertation, il sera mention d’une comparaison entre c’est deux civilisations.
Société Française
La société française possède une culture et des idéologies différentes des autres. Les français sont des gens axés sur eux-mêmes ce qui paraît notamment dans le traitement qu’ils infligent aux aînés. Comme ils ne sont plus «d’utilité publique»(p. ), rien ne sert de faire des efforts pour leurs donner une attention particulière. Ainsi, les français préfèrent placer les personnes âgées à l’hôpital dès qu’il présente de la maladie. «Un vieux ou une vieille[…] ça fait peine à voir et les gens ont déjà assez de soucis comme ça»(p.178). Il existe des règles bien strictes de la médecine française qui consiste à soigner les maladifs, même s’ils ne se sentent plus apte à poursuivre leur vie, ce qui les oblige à carrément «vivre de force»(p.182). Madame Rosa ne voulait absolument pas mettre les pieds à l’hôpital en croyant d’avance que les médecins allaient lui «faire subir des sévices pour [l’]empêcher de mourir»(p.182) et en croyant qu’ils allaient la «torturer»(p182). Un traitement connu à cette époque était d’administrer des décharges électriques au patients, chose sadique et plus souvent qu’autrement inefficace qui démontre bien la défaillance des traitements en milieu hospitalier à cette époque en France.
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