Geneviève Tremblay
Gr: 503
La mort devant soi
Dans la vie devant soi, les deux personnages principaux, Mohammed surnommé Momo et Madame Rosa, son confronté à la mort de 2 façons complètements différentes. Pour Momo, la mort n’est qu’un spectacle, un accident incompréhensible mais indispensable alors que pour rosa c’est quelque chose qu’elle vie, qu’elle souhaite arriver. Momo voit la mort de Mme rosa surgir au court de son enfance, lors du début de son existence. En fait, alors que Momo découvre la vie, rosa devient de plus en plus délabrée, elle voit la mort arrivé à grand pas. Dès le début du roman, il est facile de prévoir le dénouement car cette fin, qui est la mort de rosa, se développe tout au long du roman.
Elle qui a connu les camps d'extermination, son angoisse était de mourir dans les conditions auxquelles elle a échappé à Auschwitz. . « Ils vont me faire subir des sévices pour m'empêcher de mourir [….]. Ils vous en font baver jusqu'au bout et ils ne veulent pas vous donner le droit de mourir, parce que ça fait des privilégiés ». Autrement dit, Mme Rosa avait peur d'être obligée de vivre de force, à l'hôpital, transformée en légume, comme ce champion du monde en Amérique dont les médecins ont prolongé de 17 ans son coma par les progrès de la médecine. « Je suis contente de mourir » (romain Gary, p.227), répétait-elle souvent mais, elle le voulait par elle-même. Ce n'était pas tant la mort qui lui faisait horreur mais les conditions dégradantes de survie qui l'accompagnent. Madame Rosa a la mort en elle, peut-être depuis sa naissance… Et c'est ce qui explique qu'elle est juive. D'ailleurs tous ses malheurs viennent de là car comme elle le disait : « si elle n'avait pas été juive, elle n'aurait pas eu le dixième des emmerdements qu'elle avait eus ».
Tout au long de l’histoire un des rôles principale de Momo est d’aider Mme rosa a lui permettre de mourir de la manière qu’elle le souhaite. Ce jeune garçon sera exposé à la mort de nombreuses façons sans