Robespierre Discours

html A quoi sert d’analyse le discours politique * ? in Análisi del discurs polític, IULA-UPF, Barcelone Introduction A quoi sert d’analyser le discours politique ? Cette question est-elle hors de propos ? On pourrait le penser dans la mesure où existe déjà une tradition de l’analyse du discours politique. Pourtant, il convient de se poser une telle question, car l’analyse du discours en tant que discipline constituée n’est pas la seule à s’intéresser au discours politique et à prendre celui-ci

Appel du 18 juin 1940 : un des textes les plus célèbres : parole d'espoir dans un contexte desespéré. Discours politique : radiodiffusé et publié dans des journaux. Il est prononcé à Londres et s'adresse aux Français. Ce discours n'a pas été enregistré. Contexte : campagne de France qui a commencé le 10 mai 1940 et qui s'est achevée en 2 mois. Pire défaite que la France ait connu : vient de s'éffondrer 2 jours plus tôt par Pétain. Charles de DG : officier pendant la 1ère guerre mondiale :

1) Discours et sa définition En théories littéraire et culturelle le terme «discours» dispose peut-être d´une étendue de significations la plus large de tous les termes est pourtant il est le moins bien défini. L´existence des différentes acceptions reposent sur le fait que certains chercheurs ont une conception très restreinte, tandis que d´autres font du discours un synonyme de « texte » ou d´«énoncé». Pour préciser la notion du discours citons d´abord quelques définitions proposées par des

75-87 Socrate rencontre son ami Phèdre, celui-ci vient de chez Lysias, orateur grec, après avoir écouté un discours que ce dernier a composé. Phèdre adore écouter les discours c'est sa passion, et Socrate est lui aussi un passionné de discours. Phèdre fait semblant de ne pas avoir le discours écrit mais Socrate finit par découvrir le rouleau caché et il insiste pour le lire. Phèdre lit le discours de Lysias où celui-ci veut convaincre un jeune garçon d'accorder ses faveurs à un prétendant non amoureux

renverse le portrait pour devenir un blâme : trop séducteur > tromper (Jalousie) > peur du futur. (l. 18-20) b) Mort de Mr de Clèves, bienséance (« devoir ») - La princesse s’impose un devoir de vertu (respect de bien séance). Elle encadre son discours par le devoir moral (l.1). - Bienséance publique (l.5-6) > bienséance (l.26) > scrupules de l’aimer. - bienséance par rapport au deuil (chiasme l.39) = mort trop récente. c) Le refus de la passion -Lafayette dresse le portrait d’une héroïne

raison. Mais, à ce que je vois, Lysias[3] était en ville ? PHÈDRE. Oui, chez Épicrate, là-bas, dans la Morychia[4], près du temple de Jupiter Olympien. SOCRATE. À quoi donc le temps s’y est-il passé ? Je parie que Lysias vous a régalés de discours ? PHÈDRE. Je te dirai cela, si tu as le loisir de m’accompagner. SOCRATE. Comment ! crois-tu, pour parler avec Pindare[5] que je ne mets pas au-dessus de toute affaire le plaisir d’entendre ce qui s’est passé entre toi et Lysias ? [227c]

Ces deux personnages séduisent : Don Juan plusieurs femmes et Cyrano une seule. Cyrano séduit exclusivement par la parole une Roxane qui ne prend de plaisir qu’à condition que cet amour lui parvienne par un flot de paroles poétique et charmeur. Le discours politique ou la séduction rhétorique de l'homme politique (charismatique) Max Weber a distingué 3 modes de légitimation du pouvoir, 3 formes idéales : la forme traditionnelle (on a toujours fait comme ça, tradition), la forme procédurale (l'établissement

entame avec elle un processus d’agrégation présent tout au long du roman. Certes on a eu raison de montrer la valeur de discours indirect que prennent certains imparfaits et donc la distance qu’ils introduisent par rapport à la narration. Il ne faut cependant pas oublier que cette distance est fragilisée au regard de ce qui est la manière traditionnelle de présenter le discours des personnages (tirets, guillemets, verbes d’énonciation). Les paroles d’Homais, de Charles Bovary, de Rodolphe — ainsi

Intérêt des figures de style… - Mais le style est surtout ce qui donne de la force à une œuvre, à un discours ou à un raisonnement, il est ce qui englobe le fond. - Cependant, il ne doit pas dénaturer le fond, il doit épouser le raisonnement sans l’altérer, c’est la condition sine qua non pour que celui-ci soit concis, efficace et simple. - « Le style doit graver les pensées », Buffon, Discours sur le Style prononcé à l’Académie Française. - Le style n’est pas qqchose que l’on imite, que

puis nous nous intéresserons au personnage de Cléante représentatif de la pensée classique. Lecture CLÉANTE Voilà de vos pareils le discours ordinaire. Ils veulent que chacun soit aveugle comme eux. C'est être libertin, que d'avoir de bons yeux; Et qui n'adore pas de vaines simagrées, N'a ni respect, ni foi, pour les choses sacrées. Allez, tous vos discours ne me font point de peur; Je sais comme je parle, et le Ciel voit mon cœur. De tous vos façonniers on n'est point les esclaves, Il est de