Robert Solow

économique qui profiterait à l’ensemble de la population. 3Nous proposons, dans le cadre de ce travail, une évaluation de l’impact de l’ouverture à travers les flux d’IDE, sur la croissance marocaine. Notre estimation économétrique se base sur le modèle de Solow augmenté appliqué sur des données macroéconomiques couvrant la période 1960-2003. Les résultats suggèrent que la présence étrangère – à travers les IDE – n’a pas d’effets directs sur la croissance économique. Ce résultat contre-intuitif peut être expliqué

les pratiques électroniques des affaires et/ou la production des TIC sont importantes voire utiles. En dépassant le cadre du Luxembourg, avec l’effondrement des sociétés « point com » et les débats qui se sont développés autours du paradoxe de Solow (voir boîte 1), les pays de l’OCDE se sont demandés si la « nouvelle économie » n’était en fait qu’un mythe (OECD, 2001). Une fois les turbulences passées et le rétablissement des marchés, de nombreuses études montrent que la contribution du secteur

multiplicateur. Il faut les ajuster subtilement pour accéder à la croissance. Harrod, lui, s’efforcera de montrer que la croissance résulte bien d’une alchimie unique. Dans le modèle de Solow de l’économiste américain du même nom, le progrès technique est automatiquement mis de côté car considéré comme une manne tombant du ciel. Solow montre alors plutôt l’importance de l’accumulation de capital pour expliquer la croissance. Or, le progrès technique ou encore « résidu » représenterait pas moins de la moitié

la quantité d’un des facteurs sans augmenter l’autre le surplus de production qu’il génère va être de moins en moins important. • Graphiquement : courbe concave (dérivée première positive et dérivée seconde négative) Récapitulatif du modèle de Solow • Source de la croissance : quantité des facteurs de production • Constat : les facteurs sont soumis à la lois des rendements décroissants • Résultat : à long terme la croissance est nulle = « état stationnaire » Problème : l’état stationnaire n’a

aboutissants du phénomène de croissance. Rompant avec le pessimisme classique de l'état stationnaire, que l'on trouve chez Smith ou Ricardo, une reformulation fondée sur l'analyse keynésienne (modèle Harrod Domar) puis néo-classique (avec le modèle de Solow) relance, dans les années 1950, le débat sur le phénomène de croissance qui reste, par de nombreux aspects, assez mystérieux. Parallèlement à ces développements théoriques, des travaux économétriques et historiques interrogent, dans le contexte de

économique I. La croissance française : tendances historiques depuis un siècle A. Des phases contrastées de croissance B. Quelques grandes évolutions associées à la croissance II. Les principaux facteurs explicatifs de la croissance A. Le modèle de Solow (1956) B. Le Progrès Technique C. La notion de convergence D. Croissance et bien-être III. Quelques applications empiriques A. Les Trente Glorieuses B. Les pays émergents, des « dragons » à la Chine C. La « nouvelle économie » américaine dans les

hypothèses sur le progrès technique 3. Les facteurs de la croissance Induction factorielle 1. CLASSIFICATION DU PT Progrès technique exogène Progrès technique induit PT Autonome PT Incorporé PT neutre PT non neutre au sens d’Harrod au sens de Solow au sens de Hicks Capital saving Labor saving Au capital Au travail Induction globale 2 2. LES HYPOTHESES SUR LE PT 2.1. LA NEUTRALITE 2.1.1. Au sens d'Harrod Yt = F (Kt, Lt, t) Yt = F (Kt, At Lt) où A(t) série croissante avec t. Si taux

déterminée "à l'intérieur" du modèle, et donc étant la cause d'une variable exogène ) et donc de même le gain annuel de productivité du travail et également l'intensité capitalistique. Le progrès technique est considéré comme exogène, (le "résidu de Solow"), alors que l'activité économique utilise des ressources précieuses dans la recherche de l'innovation, avec les brevets, et qu'on peut imaginer que cela correspond à un progrès technique effectif. C'est autour de cette définition du progrès technique

Chapitre 2 : La croissance économique Introduction Le modèle de Solow : Régularité empirique. Souvent on associe aux faits stylisés Kaldor. - 1er fait stylisé : Dans ces faits stylisés on a constaté que le PIB suivait toujours une tendance à la hausse, c'est-à-dire qu’il augmente sans limite. On remarque également que l’intensité capitalistique (K/L) à également tendance à augmenter en permanence. Et une productivité du travail (Y/L) qui a tendance à augmenté quelque

travail augmente. Le mécanisme repose sur l’observation du caractère double de la dépense. Une dépense pour un agent économique est un revenu pour un autre. Le modèle de croissance néoclassique : Ramsey (1928), Solow (1956), Swan (1956), Cass (1965) et Koopmans (1965). Le modèle de Solow est construit sur certaines hypothèses simplificatrices : -H1 Les facteurs de production sont substituables et non complémentaires. (Fonction de production à facteurs substituables ). -H2 L’investissement découle