Rieux Tarrou

roman ne sera publié qu’à la fin de la guerre. Le souvenir des atrocités de cette guerre était encore vif dans la mémoire collective et pour l’auteur. PERSONNAGES : Bernard Rieux : médecin, humaniste, il lutte contre la peste pendant tout le roman. On apprend à la fin qu’il en est le narrateur. Jean Tarrou : voisin de Rieux, il devient au cours du roman son ami et se met à sa disposition, créant un groupe de volontaires pour l’aider dans sa tâche. Il est étranger à la ville et tient dans ses

Baudelaire. Enfin, en concluant à travers son personnage qu'il n'a pas pris la voie qu'il fallait, Camus laisse entendre qu'il reste d'autres voies à essayer : celle de la révolte humaniste et constructive contre l'absurde : celle du docteur Rieux et de Tarrou qui se battent courageusement contre la Peste, cet autre visage de l'absurde que rencontre Camus en pleine guerre mondiale.

accident de voiture. Intéressons-nous désormais à ces principaux livres : La peste et l’Étranger. Albert Camus, La peste L'action se déroule à Oran en 194. ce qui rappelle les années de la seconde guerre mondiale. Le héros du roman est le docteur Rieux, qui représente l’humanisme face au mal de la peste qui conduit Oran à l’isolement, à la mort des rats puis des habitants. Il symbolise la résistance et l’engagement face à un fléau inhumain. Albert Camus met en parallèle la peste et la guerre qui

métaphysiques : Ex. : la découverte de l’absurde et les conséquences qui en résultent pour Meursault, dans L’étranger d’Albert Camus. Ex. : la solitude de Perken, dans l’extrait proposé de La voie royale ; le problème du bonheur soulevé par le docteur Rieux dans l’extrait proposé de La peste. ● Cf. Malraux13 : « Le roman moderne est, à mes yeux, un moyen d’expression privilégié du tragique de l’homme, non une élucidation de l’individu. » 2. Le roman est une oeuvre d’art : — Le roman est une espèce

les – vains –efforts des hommes. On ne peut que penser à cette peste symbolique (La Peste) qui enferme les habitants dans leur ville d’Oran et les mure dans la solitude de l’incompréhension, ainsi que le déplore le narrateur du roman, le docteur Rieux, (« Si l’un de nous, par hasard, essayait de se confier ou de dire quelque chose de son sentiment, la réponse qu’il recevait, quelle qu’elle fût, le blessait la plupart du temps. Il s’apercevait alors que son interlocuteur et lui ne parlaient pas

– vains –efforts des hommes. On ne peut que penser à cette peste symbolique (La Peste) [7] qui enferme les habitants dans leur ville d’Oran et les mure dans la solitude de l’incompréhension, ainsi que le déplore le narrateur du roman, le docteur Rieux, («  Si l’un de nous, par hasard, essayait de se confier ou de dire quelque chose de son sentiment, la réponse qu’il recevait, quelle qu’elle fût, le blessait la plupart du temps. Il s’apercevait alors que son interlocuteur et lui ne parlaient pas

à Oran, en Algérie, le docteur Rieux découvre un rat mort sur son palier. Très vite, le nombre de rats qui remontent à la surface pour mourir se multiplie et les rues de la ville sont bientôt submergées de tas informes de rats morts. Les autorités décident de les incinérer. Les cas humains Le concierge de l’immeuble du docteur Rieux tombe malade, et, malgré les soins du médecin, il meurt d’une maladie mystérieuse. Grand, un employé de mairie, vient voir le docteur Rieux car les rats meurent en très

bubonique, survenue à Oran en 1945, succédant à une épidémie plus sérieuse qui avait eu lieu à Alger en 1944. Personnages Bernard Rieux : Docteur qui lutte contre la Peste pendant tout le roman ; c'est un homme sensible et humaniste, qui ne baisse pas les bras. On apprend à la fin de l'oeuvre qu'il est le narrateur de la chronique. M. Michel : Concierge de l’immeuble de Rieux, le premier cas recensé de la Peste. Cottard : Homme dont Joseph Grand a empêché le suicide et qui est le seul à tirer avantage

l'admiration du public qui partage ces valeurs. C'est le cas du Dr Rieux, qui se bat de toutes ses forces et jusqu'à l'épuisement pour soigner les malades atteints de la peste dans le roman du même nom d'Albert Camus. Mais cette maladie est à la fois la métaphore du nazisme qui sévissait dans ces années 1940 où se déroule l'action, et du mal inhérent à la condition humaine. Cela donne alors toute sa force à la déclaration que fait Rieux à son ami Tarrou qui lui propose son aide : « Quand on voit la misère et

repoussaient, même le sort lui refuse le bonheur, car son enfant, l'être le plus aimé par Germinie meurt. 2) Le roman "La peste" de Camus c'est aussi un exemple évident de l'offre sacrifice de la vie, du bonheur personnel des personnages comme Rieux, Tarrou, Rambert, Paneloux, qui se donnent corps et âme à la lutte contre le fléau, (la peste) sans attendre une récompense, un profit. Ils sacrifient leur bonheur pour un but noble et décent. 3) Le sacrifice maternel, un leitmotif, bien connu dans la