Rien D Humain Ne M Est étranger

débat sur l'identité nationale. Ces représentations ont contaminé une partie de la droite –en témoigne l’essor de la Droite Populaire- et plus généralement une bonne partie de la société, notamment les classes populaires pour qui cette vision des étrangers –ou ceux qui le semblent- est un refuge, surtout dans une période difficile de crise, de chômage et de faible pouvoir d'achat. La gauche a souvent été sur la défensive lorsqu’on évoque l’immigration et a longtemps peiné à déterminer sa propre ligne

blanche, neutre qui créer un certain malaise → Phrases se suivent, collées, sans sens, ni lien logique (emploi d'asyndètes) Pas d'échelle de valeur → Pas de dimension émotionnelle : pas de sentiments de M. après la mort de sa mère. Personnage étranger, spectateur plutôt qu'acteur → Il est seul, parle peu, pas expressif et non loquace (bavard). II – Meursault : personnage énigmatique (non concerné par la mort de sa mère) Incipit plonge ce personnage dans une situation de deuil → Mais Meursault

il n'a jamais rien inventé, mais seulement découvert tout ce qu'il sait ; il ne domine pas la nature, il est seulement parvenu, grâce à la connaissance de quelques lois et mystères naturels isolés, à devenir le maître des êtres vivants auxquels manque cette connaissance : abstraction faite de tout cela, une idée ne peut l'emporter sur les conditions mises à l'existence et à l'avenir de l'humanité, car l'idée elle-même ne dépend que de l'homme. Sans hommes, pas d'idées humaines dans ce monde

filleTahar Ben Jelloun Le racisme expliqué à ma fille ISBN 2-02-033516-6 © ÉDITIONS DU SEUIL, JANVIER 1998 à Mérième Introduction C’est en allant manifester, le 22 février 1997, avec ma fille contre le projet de loi Debré sur l’entrée et le séjour des étrangers en France que j’ai eu l’idée d’écrire ce texte. Ma fille, dix ans, m’a posé beaucoup de questions. Elle voulait savoir pourquoi on manifestait, ce que signifiaient certains slogans, si cela servait à quelque chose de défiler dans la rue en protestant

soumise aux rythmes primordiaux. Ces Indiens que j’avais toujours vus à travers des récits plus ou moins fantaisistes, tels des êtres placés en marge de la vie, me paraissaient, dans leur milieu, parfaitement maîtres de leur culture. Rien ne leur était plus étranger que la conception absurde du « sauvage ». Leur méconnaissance évidente des choses qui étaient pour moi essentielles et nécessaires était bien loin de leur donner un caractère primitif. La souveraine précision avec laquelle celui-ci perçait

qui change de notre univers sont les couleurs, l’atmosphère pesante qui y règne et… les démons. Tout comme les humains, les démons sont « l’espèce supérieur » de ce monde nommé Refen. Le terme démon désigne un ensemble de sous-races, dont, par exemple, les vampires, les loups-garous, les sirènes, les fées, les centaures, et bien d’autres encore que l’on voit souvent dans la mythologie humaine, mais les plus rependus sont les Devils, ce sont eux qui règnent en maîtres sur cette planète. Chaque endroit

été mienne toutes ces années durant. Décidant de m'enterrer là où les hommes ne pourraient me trouver, ils jurèrent de se souvenir de qui j'avais été. Mais qui peut se souvenir d'une personne dont les restes étaient méconnaissables ? Que cela est étrange de voir son enveloppe être enterrée six pieds sous terre, enfin sous la boue car il pleut tellement que la terre semble devenir liquide. Très vite, leurs mains nues s'égratignent, je les sais gelées mais suis incapable de les sentir. Un discours de

signe de la culture et de l’esprit : la conscience, le langage, mais aussi, la liberté. Elle n’est pas naturelle mais construite (cf.Rousseau), du fait même qu’elle n’est pas naturelle avant tout, mais culturelle. On acquiert l’humanité, on naît humain en puissance mais on l’a en acte en allant contre la nature. C’est bien ce que présuppose d’ailleurs l’expression, centrale dans le sujet, de " réaliser son humanité ". On pouvait bien sûr parler du bonheur, mais à condition de se placer dans une

savoir présenter un ou des personnages et leur univers pour la suite du roman, on s’aperçoit rapidement que Vian a profondément détourné les codes du « genre ». Déjà, il commence son œuvre sur la fin d’une action : « Colin terminait » Nous n’apprenons rien de son passé, de sa situation, de son entourage… tout porte sur une description physique basée sur le fait que son propre regard est biaisé par une vanité disproportionnée. Au final, la réalité du personnage nous échappe, d’autant que même son corps

Albert Camus. Selon le dictionnaire, « Le Petit Larousse », un étranger se dit d’une personne qui appartient à une autre nation, qui n’appartient pas à une famille, un groupe, à une ville. Mais après avoir lu ce roman, l’Étranger a une définition complètement nouvelle. Meursault représente le mot « étranger » par ses actions. Dans ce roman, il se met à l’écart de toute la société. Ce roman consiste de trois phénomènes qui le rendent étranger, soit: l’aveuglement, le désintéressement et le repli (aussi