Reverie Hugo Les Orientales

instant; le piano ouvert, supportant une mélodie inachevée à jamais; les fleurs indiennes cueillies par elle, dans la serre, et qui se mouraient dans de vieux vases de Saxe; et, au pied du lit, sur une fourrure noire, les petites mules de velours oriental, sur lesquelles une devise rieuse de Véra brillait, brodée en perles: Qui verra Véra l'aimera. Les pieds nus de la bien-aimée y jouaient hier matin, baisés, à chaque pas, par le duvet des cygnes! - Et là, là, dans l'ombre, la pendule, dont il avait

The Project Gutenberg EBook of Notre-Dame de Paris, by Victor Hugo This eBook is for the use of anyone anywhere at no cost and with almost no restrictions whatsoever. You may copy it, give it away or re-use it under the terms of the Project Gutenberg License included with this eBook or online at www.gutenberg.org Title: Notre-Dame de Paris Author: Victor Hugo Release Date: October 29, 2006 [EBook #19657] Language: French Character set encoding: ISO-8859-1 *** START OF THIS PROJECT GUTENBERG

avec les tragédies d’inspiration profane… Un jugement discutable ? Il faut savoir que tous les critiques ne sont pas d’accord avec Voltaire ou Anatole France. Ainsi Renan prétendait que Racine n’avait pas compris la poésie de la Bible, son « ton oriental », sa « manière abrupte et concise », et qu’il n’en retenait que ce qui lui rappelait Sophocle et Virgile : « Le fond en est biblique, la forme toute grecque » (Imitation de la Bible dans Athalie). La problématisation : profane / sacré. On ne saurait

sans partage aux incidents de la route, à la ferme où l’on déjeune, à l’arbre où l’on s’abrite, à l’église où l’on se réveille. On part, on s’arrête, on repart ; rien ne gêne, rien ne retient. On va et on rêve devant soi. La marche berce la rêverie : la rêverie voile la fatigue. La beauté du paysage cache la longueur du chemin. On ne voyage pas, on erre. À chaque pas qu’on fait, il vous vient une idée. Il semble qu’on sente des essaims* éclore et bourdonner dans son cerveau. Bien des fois, assis à

l’artiste et l’écrivain sont terriblement exposés : dès qu’il prennent le pinceau ou la plume, le diable est déjà arrivé pour les conduire. […] Aux sources du poème et dans nos encriers, dans cette rayure ou dans la rêverie aux yeux fixes, […] c’est bien le diable. » Y reconnaît-on la rêverie poétique, le vague à l’âme induit par le spleen ou le mal du siècle romantique ? – n. n. 37 « Les erreurs sont toujours initiales. » En italien : « I sbagli sono sempre iniziali. » (Cesare Pavese, Il mestiere di

telle reconnue, et ce par un double mouvement : par le fait que la simple marque, exigence essentielle à la souveraineté en tant que souveraine, se mue en droit de la souveraineté, et par le fait que le premier de ces droits est de donner la loi. I.3. HUGO GROTIUS (1583-1645) Pour autant la contribution de Grotius à la philosophie juridique et politique n’a cessé d’être discutée. On s’est interrogé sur la continuité de sa pensée juridique, du Droit de la guerre et de la paix. On a examiné le fondement

points cardinaux et le cosmos qu'ils contiennent. L'énumération glisse ensuite vers les éléments traditionnels de l'imagerie romantique (la lune, la montagne devenue paysage sublime depuis sa réhabilitation par Rousseau dans les Confessions et les Rêveries du promeneur solitaire) ; à mesure que progresse l'énumération, les contre… en viennent à désigner des éléments de plus en plus petits, à quelques exceptions près. Cette révolte tend ainsi à englober l'infiniment grand et l'infiniment petit, selon

est une personne et assimile le Moyen Âge à notre enfance. Dans la première version de son Histoire de France, il évoque « ce triste enfant, arraché des entrailles même du christianisme, qui naquit dans les larmes, qui grandit dans la prière et la rêverie, dans les angoisses du cœur, qui mourut sans achever rien ; mais il nous a laissé de lui un si poignant souvenir, que toutes les joies, toutes les grandeurs des âges modernes ne suffiront pas à nous consoler ». Dans cette perspective, Michelet, comme

Ce poème-là est certainement l'une des grandes constructions poétiques à nous léguées par le romantisme. D'abord, cette vision de l'humanité en marche n'appartient pas qu'au seul Gobineau. C'est un thème commun à cette époque, où l'on voit Victor Hugo écrire La Légende des Siècles, Michelet signer La Bible de l'Humanité, Lamartine scander La Chute d'un Ange, Quinet rédiger Ahasvérus. Le lyrisme de Gobineau, dans l'Essai surtout, est d'une belle venue : on trouve dans ces pages fiévreuses des éclats

- Description de la mode à Paris ; en apparence texte descriptif, mais sur le plan formel c’est une lettre ancrée dans la réalité : « Le 8 de la Lune de Saphar », calendrier oriental, lettre d’un persan à un autre persan. Il trouve que la mode change trop rapidement : l’auteur utilise