Reussite Social Julien Sorel

Cette jeune femme est Mathilde de la Mole, la fille du marquis. Lors d'un bal donné à l'hôtel de Retz, Julien scandalise de jeunes aristocrates et s'attire l'admiration de Mathilde. Elle ne tarde pas à s'éprendre de lui , en qui elle estime une âme noble et fière et une énergie qui tranche face à l'apathie des aristocrates de son salon. Mathilde lui donne un rendez vous nocturne dans sa chambre et se donne à lui. Puis quelques jours après, elle le congédie comme un domestique , lui avouant qu'elle

destin de Julien Sorel. Le Rouge et le Noir, Chronique de 1830, qui met en scène la diversité des milieux sociaux, l’échec d’une ascension sociale, un parvenu rebelle, une société bloquée, l’hypocrisie générale de la pratique religieuse, l’importance de l’argent, semble un roman réaliste. D’ailleurs, Stendhal s’est inspiré pour son roman d’un fait divers tiré de la Gazette des tribunaux, l’affaire Berthet. L’histoire malheureuse d’Antoine Berthet coïncide à peu près avec celle de Julien, mais il fallait

leur esthétique tant sur leur imagination débordante centrée sur le moi que sur une observation minutieuse de la réalité. A cette époque donc le roman est le plus approprié pour révéler la réalité sociale et politique dans toute sa dureté. Plusieurs thèmes sont abordés pour fustiger « les plaies sociales ». Au titre de ces thèmes s’inscrit notamment la représentation qui retient notre attention par sa pertinence dans les sujets qui porte sur la critique des mœurs. Dans le domaine théâtral, en peinture

Julien Sorel,jeune homme intelligent, beau et ambitieux,il entreprend son ascension sociale en sortant de sa condition d'enfant du peuple mais en étant confronté aux classes dominantes de la province au moment de la Restauration. Il est à la fois domestique, et en ascension vers un statut de clerc, rêvant plus tard d'accéder au pouvoir social par le Rouge de l'uniforme militaire ou par le Noir du clergé.Dans son village de Verrières il est distingué par le curé Chélan à cause de son intelligence

Cette illusion déformante est-elle le signe de l'insuffisance du roman, qui cherche à peindre le réel sans y parvenir tout à fait, ou au contraire la preuve d'un choix artistique, porteur de sens ? Nous verrons d'abord que le roman imite le réel social, puis nous montrerons que cette imitation n'est qu'illlusion, avant de réfléchir aux buts de cette imitation illusoire. [I. Le roman imite la réalité] Le roman est un genre privilégié d'imitation du réel. Nous verrons d'abord que romanciers comme

reproduits en appendice dans le tome II des Romans, de la collection « L'Intégrale », Seuil, 1969, pp. 649-656. L'idée d'un roman serait venue à l'auteur en octobre 1829 ; le titre du roman, en mai 1830 : le Rouge pour signifier les idées républicaines de Julien; le Noir, la soutane qu'il porta un moment. A partir du mois de mai, et jusqu'en novembre, Stendhal fait composer par l'éditeur les chapitres au fur et à mesure qu'il les écrit. L'impression est interrompue entre le 25 juillet et le 4 août 1830, pour

notre personnage principal, Julien Sorel, ou encore le pouvoir de l’argent. En premier lieu, les sentiments qu’éprouvent certaines femmes envers notre héros lui facilitent l’accès à des acquis sociaux. Dans le livre premier, Mme de Rênal interpelle Julien à plusieurs reprises, en l’appelant « ami». Ceci veut dire qu’elle le met au même pied d’égalité qu’elle. De plus, elle lui donne la chance d’être dans la garde royale lors de la visite du roi à Verrières. Julien réalise qu’il est perçu comme

chronique). Le héros du roman se nomme Julien Sorel, il est issu d'une famille modeste, fils de charpentier, son milieu social n'est pas des plus méprisants, mais il ne fait pas parti des plus riches hommes de son époque. Le jeune homme détient plusieurs ambitions comme plaire à l'aristocratie, bien qu'il méprise cette veillissante classe de riches hommes, où il n'est important que la situation d'un homme lors de sa naissance, car pour cette classe sociale le milieu où né un homme le suit jusqu'à

langue française d'Emile LITTRE, une génération sépare les enfants des parents et désigne une classe d'âge, une période d'environ trente ans ou plus largement encore toutes les personnes vivant à la même époque. Le dictionnaire suisse de politique sociale aborde différemment la notion de génération en notant que les critères socio-culturels ont tendance à être ignorés aujourd'hui au profit de la classe d'âge. Karl MANHEIM dans « le problème des générations » explique que la différence qui sépare deux

réellement passer et c'est le cas d'Antoine Berthet. Dans ce roman on a Julien Sorel qui est le fils d'un charpentier de la ville de Verrières et qui devienne le précepteur des enfant du maire, M. de Renal. Il connaît Mme de Renal, femme du maire, les deux tombent amoureux et ils vivent leur amour secretement. Ensuite le maire reçoit une lettre anonyme, qui lui informe de la relation entre sa femme et le jeune précepteur. Julien, conseillé par l'abbé Chélan, décide de quitter la ville et de se rendre