Relation Féodo Vassalique

nombreux liens de fidélité par rapport à des puissants qui les protègent. Ces sujets, liés par ces liens personnels, en viennent à ne plus distinguer véritablement l’autorité du roi de l’autorité des puissants. • la généralisation de la fidélité vassalique : Les Carolingiens ont voulu s'attacher de façon plus spécifique les services d'une petite partie de la population pour qu'elle les assiste dans les fonctions politiques, administratives et militaires. A cette fin, ils ont utilisé un ancien système

libre (vassal, du latin vassus) envers son seigneur par la cérémonie de l’hommage. Le système féodo-vassalique s’est développé à cause de l’affaiblissement de l’autorité publique après l’effondrement de l’empire carolingien (Xe - XIe siècle) : l’empereur, les rois et bientôt les princes territoriaux étaient incapables de faire régner l’ordre et d’imposer leur pouvoir aux seigneurs locaux. Un réseau de relations d’homme à homme s’impose donc, donnant des droits et des devoirs pour chacun d’entre eux.)

par les autorités normatives. A partir du 11ème siècle, tout le droit devient coutumier (droit public et privé). 1 – L’aspect public de la coutume : les relations entre seigneur et sujets Autour de l’an 1000, le mot coutume apparait « consuetudo » (latin) pour désigner les taxes versées aux seigneurs dans les relations entre le seigneur et sujets. La coutume a donc d’abord un sens fiscal. Elle désigne d’une part ce qui doit être versé au seigneur, et d’autre part le privilège dont

enfants. Ce texte relève les champs lexicaux de la lumière et de la noirceur. Il y a aussi les idées avant et après le baptême. A l’avènement de Clovis, dans le nord de la Gaule, la situation est critique : on redoute les Wisigoths, les ariens. Les relations avec l’Eglise sont très difficiles avec les Wisigoths, c’est pourquoi les évêques avaient mis tous leurs espoirs dans les francs, les ennemis des Wisigoths. Clovis s’est longtemps posé la question de sa conversion, sa décision est le résultat de

commise par Jean sans terre à l’égard de son vassal Hugues (A), acte qui entraine par la suite sa convocation à la Cour du roi afin de se faire juger (B). A- Une infidélité envers les vassaux -> il existe des règles régissant les relations féodo-vassaliques passées lors d’un contrat entre un suzerain et son vassal. Il s’agit de liens de dépendance pouvant être définis par l’ensemble des obligations qui unissent un homme libre, que l’on désigne par le terme de vassal, à un seigneur plus puissant

sur les régions. • La cour du Yamato entretient des relations plus ou moins développées avec la Chine. Lorsque l’écriture apparaît, elle permet le développement de l’administration, ainsi que des rapports avec la Chine. Fonctionnement politique de la cour du Yamato. La cour du Yamato a une conscience dynastique. Le ôkimi (qui sera appelé tennô après le VIIe siècle), un homme ou une femme, règne sur les clans. On appelle uji les clans en relation avec la cour. Tous les clans sont dominés par des chefs

sens sociologique La mise en place des premiers Etats se fait au sens sociologique de celui-ci, c’est pourquoi nous allons voir dans un premier temps la relation de domination envers une population sur un territoire donné, qui sont les caractéristiques de l’Etat . Puis nous verrons les organisations au sens sociologique de l’Etat. A. Relation de domination envers une population sur un territoire donné. En vue d’une mise en place d’une communauté unie sous le nom d’Etat, l’homme accepte d’abandonner

les rois de France retrouvent leurs compétences régaliennes. Les temps féodaux renvoient aux fiefs, une tenure noble concédée par un seigneur à son vassal en échange de services. On a une double idée, l’idée d’une concession militaire et l’idée de relations fortes de fidélité entre 2 hommes, le seigneur et son vassal. Chapitre 1 : L’ordre seigneurial Section 1 => L’ère de la seigneurie Au 10ème siècle, les carolingiens ne contrôlent plus le royaume et toutes les prérogatives de puissance publique

colère folle, et il prend un Edit dans lequel il dit que le Roi a le droit de vérifier la désignation des évêques, et s’il est d’accord avec le choix alors le Roi va accorder son ordinatio. L’Edit de 614 confirme la théorie de Rémi. Ensuite, les relations vont se dégrader. Concrètement, on s’aperçoit que l’Eglise est limitée dans sa puissance ; mais puisque le Roi reconnait l’existence du corps épiscopal, de l’Eglise, celle-ci en sort donc renforcée. L’Edit de 614 consacre l’existence de l’Eglise

d’affaiblissement du pouvoir royal, qui se trouve dépossédé de ses prérogatives régaliennes au profit des seigneurs. 3 La vassalité désigne, durant l’époque féodale, l’état et le lien personnel de subordination dans lequel s’engage, par le contrat dit « vassalique », un homme libre – le vassal - envers un autre homme libre – le seigneur-, à charge pour lui de rendre divers services au seigneur, afin d’obtenir du seigneur protection et assistance (par exemple, une terre). 2     Baudouin ANCEL