Recit Epique Moyen Age

Stendhal, et chez les Allemands également au XVIIIe siècle comme Eichendorff, Goethe, Hoffmann… Dans son sens le plus vaste, le mot « romantisme » signifie conception de la vie relative au « roman », conception dont on trouve l'expression dans les récits épiques des peuples romans. Le romantisme ainsi compris est donc une mentalité d'inspiration chrétienne et nord-occidentale, par opposition à la mentalité antique et classique, d'inspiration païenne et d'origine gréco-latine. De cette mentalité est sorti

sont pas, à l’origine, les récits oraux : ils ne deviennent littérature que lorsqu’ils sont écrits et obéissent en partie à un souci esthétique. Le mythe est un récit dont la fonction est d’expliquer le monde, de lui donner un sens. Il peut concerner la terre, l’univers, mais aussi la vie, l’homme, et toute réalité impalpable ou incompréhensible, comme le désir ou la mort. Il cherche à rassurer les hommes face à leurs questions et à leur ignorance. Il est issu d’un âge où la perception du monde est

socio-politique, la mainmise sur l’historiographie constitue une stratégie générale d’ordonnancement politique du royaume et de son espace. L’Histoire doit servir les intérêts de la couronne. C’est dans cette optique qu’Alphonse X impose le modèle d’un récit en langue vernaculaire destiné à gagner l’adhésion d’un grand nombre de sujets. La Chronique de Castille, composée sous le règne de Ferdinand IV, entre 1295 et 1312, s’instaure dans cette tradition historiographique alphonsine. Elle commence avec

Chevalier Des Touches. Au cours du récit de l’étrange Mlle de Percy, cette dernière dresse le portrait du Chevalier Des Touches qui apparaît comme un être mystérieux ; à la fois cruel dans son comportement et attendrissant dans sa beauté délicate et féminine. Le déroulement et les caractéristiques du portrait du chevalier seront étudiés en premier lieu. En deuxième partie, une lecture romantique du texte sera proposée. Mlle de Percy, à travers son récit, s’arrête quelques instants sur

désert et ses touaregs que le Paris-Dakar n'avait pas encore banalisés, qui connaît aujourd'hui "La bataille" ou "L'homme qui assassina", deux romans de Farrčre dont le vif succčs, ŕ leur parution, tenait surtout ŕ la peinture d'un Extręme et d'un Moyen-Orient encore mystérieux ? Mais une abondante littérature de męme type allait bientôt transformer ces beaux sujets en une série de clichés dont les albums de Tintin donnent une assez belle illustration. Le méhariste au milieu de ses dunes, le Chinois

façon ou d’une autre. Ceux-ci, déjà en rupture avec les Ange, et encouragés par le doge, en sont réduits à deux choix, prendre les voiles ou prendre la ville. La source principale concernant la quatrième croisade est le récit de Geoffroy de Villehardouin, maréchal de Champagne. Son récit débute avec la prise de croix du comte de Champagne. Dans La Conquête de Constantinople, il retrace les évènements de la prédication de Foulque en 1198 à la mort de Boniface de Montferrat, le 4 septembre 1207. Son œuvre

Nasier en 1534. Cet ouvrage relate l’apprentissage et les exploits guerrier du géant gargantua. Ce roman comique et satirique est destiné à la noblesse de l’époque pour leur éducation (seul individue sachant lire 5%). Il marque une rupture avec le moyen âge et en fait presque un manifeste humaniste. Dans un monde où les méthodes médiévales règnent encore en maître dans les universités, Rabelais expose une conception humaniste de l’éducation, de la politique et de la religion. Rabelais vise par cet ouvrage

paraît en 1694, accompagné d'un précis grammatical. La langue française est ainsi normalisée. En littérature, on s'attache à différencier les genres : farce, comédie, drame, tragédie ; roman et nouvelle. Le culte des anciens Pendant le Moyen Âge et surtout à la renaissance, on n'a cessé d'admirer le génie des anciens. Les écrivains classiques, à leur tour, les imitent car ils pensent que les grands auteurs de l'antiquité avaient atteint la perfection, prouvé selon eux par la durée de leur

Le développement de la conscience critique au 16E siècle Réforme lutherienne : revenir à la lecture individuelle des textes. Luther va apporter une critique radicale du système des indulgences. Systeme des indulgences : fin du moyen age est très marquée par un sentiment de culpabilité, hantise du pêché, peur du châtiment, de la colère de dieu, du jugement dernier. Se voit très bien dans la peinture de l’époque. Peur très marquée àlaquelle va répondre une sorte de pratique de l’eglise : celle

merveilleux y tient une grande part. Depuis Homère ( dans le chant XI de l’Odyssée Ulysse consulte les âmes des morts), l’évocation de l’au delà par le biais du sacrifice ( nekuia en grec) est un élément caractéristique du récit épique - le reflet d’une expérience initiatique : le héros de Virgile, en faisant halte dans l’antre de la Sibylle et en visitant sur ses pas les terres infernales, accède à la révélation- le regard que porte le poète sur le Destin et l’Histoire