Râle des prés

réponds ceci : Oui, l'on vit autrement, mais c'est ainsi qu'on aime. Jean de LA FONTAINE (1621-1695), Le Corbeau et le Renard Maître Corbeau, sur un arbre perché, Tenait en son bec un fromage. Maître Renard, par l'odeur alléché, Lui tint à peu près ce langage : "Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau. Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau ! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. " A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie

d’accorder. -Non ! NON ! Tu n’as pas le droit de mourir ! C’était bien Jean, et à travers sa voix, on devinait qu’elle pleurait. Elle s’effondra sur son corps et essaya tant bien que mal à le sauver. Mais en vain. C’est alors qu’une voix, un râle, un essoufflement, presque un gargouillement inaudible sortit de sa bouche. -Il parait que ... quand on meurt... on voit défiler tout sa vie... devant soi... Elle pleura. Il n’avait jamais aimé quand elle pleurait, mais il ne pouvait

Colombe est ainsi réputé pour pouvoir imiter toute la palette des voix humaines : « du soupir d’une jeune femme au sanglot d’un homme qui est âgé, au cri de guerre d’Henri de Navarre à la douceur d’un souffle d’enfant qui s’applique et dessine, du râle désordonné auquel incite quelquefois le plaisir à la gravité presque muette ». Marin Marais lui-même intitulera un de ses morceaux Les Voix humaines. La musique doit avant tout « faire naître une émotion dans nos oreilles. »          - La parole

commence par la toilette de sa femme. Tout au long de celle-ci monsieur D. demande ce que fait l'aide-soignante avec sa femme, si tout se passe bien. Il s’énerve un peu et râle quand l'aide-soignante ne répond pas toute suite. Une fois Madame D. mise au lit, l'aide-soignante s'occupe de la toilette de monsieur. Elle s'installe près de lui, en se mettant à son niveau et lui explique ce qu'elle va faire. Monsieur D. ne prête pas attention à celle-ci et reste énervé jusqu'au moment où elle commence à

verts et longs jusqu’à leurs pieds ». Dans la deuxième strophe, le poète s’efforce de trouver un refuge dans la réalité « Et mettez près de moi toutes les filles blondes »). Il reprend la parole alors qu’il avait cédé son rôle de narrateur au batelier et tente ainsi de reprendre le contrôle, comme le soulignent les impératifs « chantez », « mettez ». Il oppose au « râle-mourir » funeste du batelier le chant et la danse, pour « qu'il n’entende plus » la chanson du batelier, de même qu’il a opposé aux

it j'y ai renoncé = I gave up tamisée> filtrée pût> puisse p.104 greffier = court clerk on me dépeignait> on me décrivait renfermé> peu sociable des choses qui m'échappent> ... que je ne comprends pas geste> action il m'a pressé> il m'a pousse, encourage vivement p.105 retracer> reparcourir, raconter de nouveau querelle> dispute j'étais lassé> j'étais fatigué auparavant> dans ce contexte, avant ça touches = keys à la suite> un après l'autre la brûlure> la chaleur

[f] avec «profondes, / Fuyant » (v.3/4) imitent également ce son. Nous retrouvons également des allitérations en [r] aux vers 1 et 2 : «en son parc amassait / Un grand troupeau» et au vers 4 avec «pour entrer aux cavernes profondes» qui imitent le râle des chevaux en cavale. Elles amplifient cette impression d'assister aux actions, avec nos sens mobilisés, et ajoutent une certaine musicalité lyrique. En outre, ce sonnet représente des paysages harmonieux. Nous retrouvons en effet, tout au long du

ce point de vue tout à fait remarquable. Les lecteurs sont conviés au vers 2 à « écout[er] », ce qui confirmerait l'hypothèse du lyrisme. Mais les impératifs de la deuxième strophe sont plus difficiles à interpréter, « debout chantez » et « mettez près de moi ». Les destinataires du poème sont conviés à participer à son élaboration ; ils passent d'une écoute passive à une intervention active. Le poème devient alors un étrange dialogue, où le poète qui détient la parole appelle à l'aide son lecteur

étaient vidées et les gaz se répandaient immédiatement. À travers le judas de la porte on pouvait voir que ceux qui se trouvaient le. plus près de la boîte tombaient raides morts. On peut affirmer que pour un tiers des enfermés la mort était immédiate. Les autres vacillaient, se mettaient à crier, manquaient d'air. Mais leurs cris se transformaient rapidement en un râle et en quelques minutes ils étaient tous étendus. Au bout de vingt minutes au maximum, aucun ne bougeait plus. (...) On s'occupait immédiatement

tirets ne sont pas toujours là pour nous aider. Serait-ce une promenade nocturne à deux, sous la lune, mais où l'atmosphère romantique, la douceur, le chant du rossignol ont bien disparu : - intimité dans le tutoiement - intimité dans l'expression « près de moi, ton soldat fidèle » Mais opposition croissante dans les réactions : - le dégoût : avec le leitmotiv « Horreur » et le double point d'exclamation - l'incompréhension devant cette réaction : « Pourquoi cette peur ? » et « Horreur pourquoi ?