Qui Sait Le Horla

de Pierre, Jean demeure passif. Il ne parle plus comme au début de leur altercation, l’avocat énonce seulement deux phrases. Les points de suspensions de ces répliques traduisent son hésitation et son incompréhension : « citation ». De plus, il ne sait pas comment réagir face à cette nouvelle. Jean n’a plus l’air d’écouter les paroles de Pierre mais pense plutôt à sa mère car elle entend la dispute : « citation ». Jean cherche à calmer Pierre, à le faire taire et pouvoir reprendre ses esprits. Jean

théâtre ou à l’opéra Trois règles des contes féeriques: la fin est toujours heureuse le caractère exceptionnel des personnages principaux le monde clos régi par des lois magiques, mais en même temps logiques « Cendrillon » Le père – on ne sait pas s’il est mort ou pas La marraine apparaît au moment où Cendrillon a besoin d’elle – pour la préparer pour le bal Des oranges et des citrons – la marque de richesse au XVII siècle La moralité – la bonne grâce (le charme) est plus importante que

elles s'entremêlent, se confondent, et on le voit notamment avec les pronoms utilisés, le plus souvent « je », ou « moi » ( là où on pourrait penser que Jekyll aurait utilisé « il » pour désigner Hyde ), ce qui brouille les lecteurs et lectrices, on ne sait plus à qui il fait référence ; « j'eus le cœur

intitulées contes), comme Boule de suif en 1880, les Contes de la bécasse en 1883 ou le Horla en 1887. Ces œuvres retiennent l’attention par leur force réaliste, la présence importante du fantastique et par le pessimisme qui s’en dégage le plus souvent mais aussi par la maîtrise stylistique. LE MOUVEMENT LITERAIRE : Maupassant, fait une peinture colorée et cruelle de la société et de son temps. Il est aussi celui qui sait le mieux rendre les hantises, les abîmes de la vie intérieure. Le pessimisme de

publication, 'Boule de suif', est un succès. Mais, atteint par la syphilis, il sait qu'il a peu de temps à vivre et c'est dans l'urgence qu'il écrit des romans comme 'Une vie', 'Bel ami' et surtout de nombreuses nouvelles, art dont il devient un maître. Son œuvre, d'abord tableau de mœurs ironiques, porte, à mesure que la folie le ronge, une véritable noirceur. Ses derniers écrits fantastiques comme 'Le Horla' témoignent de l'emprise de la mort sur son esprit. Il tente de se suicider en 1892

totalement changés ; voire effacés. Cette longue et dure solitude entraîne la perte de la personnalité, tout ce que nous avons construit est détruit, et la plupart des prisonniers perdent de vue la possibilité d’exister. Et comment se connaître, si l’on ne sait même plus si on est réel ? Si ce qu’il y a autour de nous l’est ? Ce n’est pas possible. Nous avons vu, au terme de ces deux premières parties, qu’en étant totalement seul et sans pouvoir revoir quelqu’un, l’homme* se rend compte qu’il a absolument

Méditerranée sur son yacht, le Bel-Ami. Dès 1884, les premières attaques de la maladie, combinées au surmenage intellectuel et aux excès en tout genre, commencent à le faire souffrir. C'est alors qu'il publie des nouvelles fantastiques comme Le Horla (1887) et Qui sait ? publiée dans le recueil L'Inutile Beauté (1890). 2. Le désenchantement du monde et la satire sociale L'inspiration générale de son œuvre émane d'une conception désabusée du monde : il dénonce la guerre, la colonisation, les scandales

être réels (Dans Candide de Voltaire, Le Professeur Pangloss) 2) Roman d’héroic fantasy ( Actes héroïques. + Merveilleux 3) cadres spatio-temporels fictifs (science fiction). 4) Roman Fantastique (Pas d’explication plausible). (Le Horla, Maupassant). II/ Mais n’y a-t-il pas une part de vérité, de réalisme ? 1) Roman d’éducation. 2) Personnages ayant vraiment existé (l’Homme qui rit, Nicolas Poussin, personnage historique). 3) Roman policier (Situations

normande ; « Bel ami » (1885), récit de l'ascension d'un journaliste ambitieux et sans scrupules; « Pierre et Jean » (1888), un roman psychologique sur l'adultère entre une jeune femme et deux frères, qui fut considéré en son temps comme immoral; ou « La Horla » (1887), nouvelle macabre sur la folie et le suicide. Maupassant avait contracté la syphilis alors qu'il avait une vingtaine d'années, et cette maladie entraîna chez lui des troubles mentaux de plus en plus croissants, des problèmes de vue ainsi

fille et le peintre. Dans la présentation de la jeune fille on remarque une perception hyperbolique (« d'une très rare beauté » superlatif absolu) qui décrit une beauté absolue. La jeune fille prend une dimension onirique (=rêvée, idéalisée) On ne sait pas ses vraies caractéristiques physiques. On retrouve cette dimension idéalisée dans l'évocation du peintre (« passionné, studieux, austère »). On retrouve un équivalent de superlatif : passionné. II. La peur 1. La personnification (des objets)