Qui Sait Le Horla

rêvé ou a-t-il vu cette jeune fille ? Maupassant dans le HORLA tient également en haleine le lecteur tout au long de sa nouvelle le personnage rêve t il ou y a-t-il quelqu’un qui le suit, qui boit du lait la nuit ? GOGOL dans LE PORTRAIT s’appuie sur le rêve pour semer le doute : TCHARTKOV voit il le portrait bouger ? on peut en douter à toute instant « …poussa un cri et s’éveilla » « ce n’était donc qu’un rêve ! » . Le lecteur ne sait plus. - le fantôme est un sujet favori des histoires

qui n'est pas la raison écrivant sous la dictée de la folie, mais la raison et la folie — si on appelle raison le dessus et folie le dessous — écrivant ensemble (avec cette différence que la « folie » sait ce que dit la raison et en profite pour le pervertir pour s'exprimer, tandis que la raison ne sait rien, et même pas que ce qu'elle dit est perverti) ». Claude-Gilbert Dubois professeur universitaire spécialiste du XVIe siècle. Il a fait des études littéraires sur l’imaginaire. Ses domaines sont :

à l'élaboration des Soirées de Médan, recueil de nouvelles publié en 1880 qui sera le manifeste de l'École Naturaliste. Il est l’auteur de nombreuses nouvelles (plus de trois cent) : « Boule-de-Suif » (1880), Les Contes de la Bécasse (1884), « Le Horla » (1889), mais aussi une « Partie de campagne », qui fut adaptée au cinéma par Jean Renoir. Il écrit son premier roman en 1883, Une Vie, suivi en 1885 de Bel-Ami et Pierre et Jean (1887) surtout célèbre pour sa préface où Maupassant énonce sa conception

Le jeu de l’amour et du hasard (théâtre) Marivaux Le Horla Maupassant « Un jour il voit passer devant sa maison un trois-mâts brésilien. A compter de ce jour, il est victime d'étranges sensations, de malaises et de fièvre. Il en vint à se qu'il n'était pas seul, qu'on le suivait quoi qu'il fasse, qu'il était pourchassé par un être qu'il ne pouvait voir. Le narrateur nous décrit son anxiété et

. . . M´ethode d’exploitation stylistique . . . . . . . . . . . . . . . . 3 S´ equences p´ edagogiques S´equence 1 : Page d’´ecriture de Jacques Pr´evert (niveau 2) . . S´equence 2 : Moderato Cantabile de Marguerite Duras (niveau S´equence 3 : Le Horla de Maupassant (niveau 3) . . . . . . . S´equence 4 : La Tour Eiffel (niveau 3) . . . . . . . . . . . . . . . 2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 8 9 11 13

dogmatisme. Maître incontesté de la nouvelle, il recherchera sans cesse une « vision plus complète, plus saisissante, plus probante que la réalité même » ; il sait, à travers un style simple et précis, créer d’authentiques personnages inoubliables. Parmi ses chefs-d’œuvre, on compte notamment Boule de Suif (1880), Une vie (1883) ou encore Le Horla (1887). Atteint de troubles nerveux, il mourra en 1893. Jean Servigny semble tombé amoureux de la jeune et unique fille de son amie et courtisane Octavie

l’histoire et des événements qui s’y déroulent. Le point de vue c’est aussi ce qu’il voit et ce qu’il sait des événements. Selon le narrateur, ce qui est présenté sera teinté de façon contextuelle, en fonction de sa vision des choses. La connaissance que le narrateur a du récit est fonction de sa position d’énonciateur. Point de vue omniscient : C’est le narrateur Dieu. Il voit tout, sait tout, entend tout. Il peut être partout à la fois, même dans la tête des personnages.

ressentie à cause de l’héritage de la mère et de son secret, mais plutôt parce que le fils légitime (Pierre) est un être tourmenté et que son père n’a jamais souhaité en apprendre plus sur lui. D’ailleurs, on peut légitimement se demander si le père ne sait pas que Jean n’est pas son fils. En effet, étrangement, tout porte à croire que Jean est le fils du maréchal (ressemblance physique, le chagrin de la mère, et surtout l’héritage). Lorsque l’héritage revient tout entier à Jean, il n’y a que Pierre qui

(souvent mal récompensés) et l'introduisaient dans les milieux mondains en échange de quelques heures accordées. Le séducteur n'a jamais caché son intérêt pour les femmes et envoie de nombreuses lettres à Flaubert, on croirait lire du Bel Ami. On sait qu' officiellement Maupassant n'a pas de descendance. Mais il a accepté de subvenir aux besoins d'une certaine Joséphine, habitant Vincennes, qu'il avait rencontrée lors d'une cure thermale et avec la quelle il eut 3 enfants, deux filles et un garçon

interne au récit Narrateur-personnage Le narrateur-personnage raconte à la première personne des faits auxquels il est censé avoir participé. Cette technique accentue l'effet de vraisemblance, en particulier dans les récits fantastiques. Dans "Le Horla" de Guy de Maupassant, le narrateur raconte à la première personne. Le lecteur est tenté de croire à son témoignage. Il ne faut pas confondre le roman écrit à la première personne (œuvre de fiction) avec le récit autobiographique, relatant des faits