Pyrame Et Thisbé

: utilisation de négations valorisantes («Aucun... excepté») et d'hyperboles («magistral», «tout entier»), rapprochement («nez-mistral») ; - «dramatique» - «lyrique» - parodie de la tragédie : l'allusion poétique aux ‘’Amours tragiques de Pyrame et Thisbé’’ (1621), pièce de Théophile de Viau : «Ah ! Voici le poignard qui du sang de son maître S'est souillé lâchement, il en rougit le traître.» D'autres relèvent

et résumez-la oralement. 1. Pyrame et Thisbé Les deux jeunes gens sont épris l’un de l’autre depuis leur plus tendre enfance, mais leur projet de mariage se heurte au refus de leurs parents. Les amoureux se donnent rendez-vous sous un grand mûrier blanc. Arrivée la première, Thisbé voit un lion dont les crocs dégoulinent du sang d’un carnage récent. Dans sa fuite, elle laisse tomber son voile, que le lion déchire de sa mâchoire sanglante. Lorsque Pyrame arrive, il aperçoit le voile souillé

que lui. Son mari, irrité par ce chagrin, tire son épée et tue son épouse penchée sur le corps de Gauvain. Le corps de la dame est conduit jusqu’à la cathédrale de Camaalot où Gauvain doit être enterré. Le souvenir des textes médiévaux tels que Pyrame et Thisbé ou le Roman de Tristan est là pour dire que l’on ne peut survivre à celui que l’on aime et tisse des liens entre l’amour et la mort. Gauvain est selon ces récits "le chevalier le plus aimé du monde", mais d’autres textes le présentent sous

étaient devenus noirs. Jeanne renonçait à comprendre quand elle découvrit dans un coin une bestiole microscopique, que le lapin, s'il eût vécu, aurait pu manger comme un brin d'herbe. Et cependant c'était un lion. Alors elle reconnut les malheurs de Pyrame et de Thysbé; et, quoiqu'elle sourit de la simplicité des dessins, elle se sentit heureuse d'être enfermée dans cette aventure d'amour qui parlerait sans cesse à sa pensée des espoirs chéris, et ferait planer, chaque nuit, sur son sommeil, cette tendresse

qui lui échappe ? »12) En attendant, la métamorphose en laurier (Daphné signifie « laurier » en grec) fait du mythe un récit étiologique : il évoque l’origine d’une plante. On trouve d’autres récits semblables chez Ovide, comme l’histoire de Pyrame et Thisbé qui explique l’apparition du mûrier (rouge du sang des deux amants). Postérité artistique : la postérité de Daphné est manifeste dans la sculpture (Le Bernin, Apollon et Daphné, chef-d’œuvre d’art baroque), dans la peinture (Tiepolo) ou dans

particulier. Emmanuèle Baumgartner a publié dans une collection de grande diffusion (« Folio classique »), trois textes médiévaux inégalement connus des modernes, quoique leur importance soit majeure pour évaluer la postérité des Métamorphoses d’Ovide (Pyrame et Thisbé seront illustrés par Shakespeare et Théophile de Viau, Philomèle connaîtra aux XVIe et XVIIe siècle une vogue que l’on sous-estime trop aujourd’hui, ce qui n’est pas le cas de Narcisse, en revanche). Cette édition bilingue, assortie d’une préface

Phèdre combine et résume en elle-même les divers âges du genre tragique, jusqu'à retrouver l'esprit même de la tragédie antique, par la médiation de l'esprit pastoral qui, sous ses deux espèces, nourrit l'imaginaire tragique moderne depuis le Pyrame et Thisbé de Théophile de Viau (1621). En effet, la représentation antique de la nature associe Hippolyte à la vierge chasseresse Artémis, dont il est le dévot; or, l'Hippolyte racinien garde du fruste chasseur d'Euripide le goût et la maladresse de la

- «Les grosses gouttes de la pluie s’étant aurifiées », elle confie : «Comme Danaé, je sens mes entrailles s’épanouir» (page 290) car celle-ci fut fécondée par une pluie d’or. - Elle propose à Christian : «Nous mourrons tragiquement, comme Thisbé et Pyrame, par exemple, comme Castor et Pollux.» (page 325), les premiers étant deux jeunes Babyloniens dont l’amour connut sa fin tragique du fait d’un double malentendu, les seconds étant deux frères jumeaux dont seul le premier fut tué dans un combat

vers la libre pensée. Ami de Boisrobert, Mainard, Saint-Amant, libertins d’esprit ou de mœurs, il est le plus hardi du groupe et le plus représentatif. En 1621, la publication du premier recueil de ses œuvres et la représentation d’une tragédie, Pyrame et Thisbé, le rendent célèbre. Mais il est poursuivi pour impiété et condamné à être brûlé vif. Finalement on ne prononce contre lui qu’un simple bannissement. Il meurt un an après sa libération en 1626. Né protestant, puis converti pour la forme au

condamnations et les calomnies dont il fut la malheureuse victime, on ne dénombre, entre 1621 et 1695, pas moins de 98 éditions de ses œuvres entre 1621 et 1695 alors que pour la même période, Malherbe ne fut réédité que quinze fois. Son unique tragédie, Pyrame et Thisbé, obtint un véritable triomphe et elle resta si célèbre que cinquante ans plus tard, Boileau jugea bon de la condamner. C’est que le souvenir du poète était resté vivant et qu’il passait encore à l’époque pour un véritable représentant du clan