Psychanalyse Des Contes De Fées

quantité d’absurdité que hommes peuvent bien imaginer dépasse l’entendement. Il s’agit ici en effet des images dont les hommes n’ont jamais cessé de peupler leur existence : mythes, fables, histoires en tout genre pour enfant naturellement – les contes et légendes –, histoires pour les adolescents – les voyages extraordinaires de Jules Verne –, et histoires pour adultes – aussi bien les religions que les vastes conceptions du futur, utopies et conceptions des réformateurs sociaux du XIXème siècle

mettre en relation avec le passage à l’âge adulte, la « puberté » (l.6), qui a donné naissance, chez Jacques, à ses pulsions meurtrières. De nombreux textes ont mis en parallèle la figure du loup-garou et la puberté (voir Bettelheim, Psychanalyse des contes de fées). B - Un conflit intérieur 1 – Jacques et « les autres » o Se pose ici la question de l’individu, de sa normalité, comparé au reste du monde. Qu’est-ce qui fait un individu ? la question, est explicitement posée par le

niveaux de lecture au plus grand nombre, petits et grands, élite intellectuelle et lectorat populaire. Les fables de La Fontaine sont par exemple volontiers lues aux enfants afin qu’ils soient éduqués, comme l’écrit Bruno Bettelheim dans Psychanalyse des contes de fées , « non par l’intermédiaire de préceptes éthiques abstraits mais par le spectacles des aspects tangibles du bien et du mal », mais sont destinées aussi, comme le voulait le genre à son origine, au-delà de leur portée morale, par leur visée

mais les images et symboliques qui rappellent le mythe étaient souvent explicites. Le mythe du minotaure ainsi que bien d'autres grands récits de la mythologie sont aujourd'hui fondateurs de bien des concepts, théories psychanalytiques ( cf Freud), contes et romans, mais puisque les formes et les contenus changent au fil des réécritures et retranscriptions, il serait intéressant de se demander maintenant si le monstre a évolué seul au fil des époques, ou si c'est l'homme qui l'a de plus en plus façonné

l’illustration. De nombreux artistes (en Angleterre, Walter Crane, Edmund Dulac, ou encore Arthur Rackham ; en Russie, Bilibine ; en France, Gustave Doré), dont beaucoup (notamment britanniques) sont influencés par le courant préraphaélite, illustrent des contes (de Grimm, de Perrault, d’Andersen, les 1001 nuits), des mythes fokloriques (Rip van Winkle), et autres textes empreints de merveilleux (Peter Pan, Alice au pays des Merveilles), mais aussi des histoires pour adultes (Le Morte d’Arthur, The Rhinegold

ANDERSEN LA PETITE FILLE ET LES ALLUMETTES ET AUTRES CONTES ------------------------------- A ALAIN-FOURNIER Voir ON N’EST PAS SÉRIEUX QUAND ON A QUINZE ANS, p. 50 (La Petite Fille et les allumettes. La Princesse sur un pois. La Petite Poucette. La Petite Sirène. Les Habits neufs de l’empereur. L’Intrépide Soldat de plomb. Le Vilain Petit Canard. La Bergère et le Ramoneur. Les Amours d’un faux col) Ni fées ni carrosses dans ces contes – le merveilleux s’installe dans le quotidien et le transforme

personne. Il n'y à pas de réaction particulière ni chez les personnages, ni chez le lecteur qui s'attend à trouver de tel éléments. On lie souvent le merveilleux aux contes de fées, pourtant cette catégorie les dépasse largement. Par exemple : Les Mille et Une Nuits devrait être caractérisé de conte merveilleux et non de conte de fées. Il faut cependant écarter trois type de récit merveilleux afin de bien le définir car il tente tout de même de donner une justification au surnaturel. Le merveilleux

à son métier d’institutrice, elle commence à s’intéresser à la psychanalyse. Sa première analyse fut menée par son père de 1918 à 1920, ce qui est qualifié « d’analyse incestueuse » par Jacques Van Rillaer. En 1920, son père lui offre « l’anneau réservé aux membres du Comité » (une intaille montée sur un anneau d’or). En 1924, elle est acceptée comme membre de la Société Psychanalytique de Vienne alors qu’elle pratique la psychanalyse depuis seulement 1923. En 1927, elle écrit « Introduction à la

Réflexions esthétiques sur la notion d’utopie dans quelques contes romantiques allemands Bénédicte ABRAHAM Décrire un monde utopique est une constante de la littérature depuis l’Antiquité gréco-latine et les auteurs de contes romantiques allemands ont été, eux aussi, séduits par l’écriture de l’ailleurs. L’étymologie latine du terme « ailleurs » renvoie à l’idée de l’autre supposé meilleur[1] et rejoint ainsi la signification du néologisme forgé par Thomas More en 1516. L'utopie désigne

fantastiques de Maupassant, ceux qui font intervenir des célibataires en proie à des phénomènes paranormaux mettent en scène la femme surnaturelle et mêlent ainsi désirs et obsessions érotiques et inquiétante étrangeté. A travers un corpus de dix contes qui évoquent des amours étranges, nous verrons que le motif de la femme – essentiel à l’œuvre de Maupassant – associé au fantastique permet de souligner la proximité permanente du fantastique et du réalisme. Ces écrits ancrés dans le quotidien unissent