Psychanalyse De Cendrillon

Collection « Opéra en actes » SCÉRÉN [CNDP-CRDP] – 2011 Cendrillon - « Opéra en actes » Une Cendrillon fin de siècle ............................................................................ 3 Une œuvre emblématique de la Belle Époque ................................................................... 3 La production de 1899........................................................................................................ 6 Opéra et féérie ....................................

Dans sa Psychanalyse des contes de fées, Bruno Bettelheim voit dans l'ogre un écho aux frayeurs des enfants en bas âge, au moment où joue la pulsion orale. Cette pulsion, qui pousse les enfants à porter tout objet à la bouche (le stade oral décrit par Freud), est perçue comme une puissance destructrice, qu'il faut réussir à surmonter. C'est ce que proposent les contes, en offrant aux enfants un scénario de victoire sur l'ogre.Sa thèse principale est la suivante : les contes de fées nous parle au

propres spculations comme de mythes scientifiques) Dans Psychanalyse des contes de fes, Bettelheim essaie de trouver une voie moyenne entre les deux attitudes il compare systmatiquement le mme conte dans toutes les cultures o il apparat (celui de Cendrillon), en montre les variantes, quil explique, pour le ramener un standard psychologique (la peur de limpuret du sang menstruel est ce qui empcherait le prince dpouser chacune des soeurs de Cendrillon, tour tour). La vrit du mythe est de produire du sens

contes bleus » (appellation des contes de nourrices et de fées) si l’on doit mépriser ce genre. Cependant Charles Perrault, l’auteur de « Cendrillon » et contemporain du classicisme de La Fontaine, est lui aussi depuis longtemps reconnu pour être découvert avec plaisir et profit par tous les âges de lecteurs, y compris par Bruno Bettelheim dans sa Psychanalyse des contes de fées. L’apologue n’est plus un genre puéril, mais un genre noble où l’historien des mœurs, le moraliste et l’analyste viennent

la clarté » ← Incompréhension : L’enfant prend tout au premier sens et apprend des choses dont il ne comprend même pas la moitié. ~> « Il n’y en a pas un seul qui les entende » 3. Bruno Bettelheim, extraits de la préface de Psychanalyse des contes de fées - C’est son ouvrage le plus connu, qui vante les mérites des contes de fées et souligne leur rôle dans le développement de la personnalité de l’enfant et contribue à leur croissance. L’œuvre connaît un succès mondial. -

des saints’’, 1616), fille d’un roi d’Irlande que son père voulut épouser, qui dut fuir en Flandre où il la retrouva, mais, ttrès chrétienne, elle préféra la mort ; - ‘’L’ours’’ du Napolitain Giambattista Basile (‘’Pentamerone’’, II, 6), où une Cendrillon se couvre d’une peau d’ours. Il est probable cependant que Perrault se soit plutôt inspiré de la tradition orale à laquelle, d’ailleurs, on fit dans la littérature, avant la parution du conte, quelques allusions célèbres : - Dans ‘’Le malade imaginaire’’

des bois enchantés, des monstres, « les récits ont beau tordre la réalité dans tous les sens et l’enfant entre avec plaisir dans la diégèse débridée de l’aventure imaginaire. »3 Le conte de fée renferme différentes héroïnes ; telles que Cendrillon, La Belle au bois dormant ou Blanche-Neige, Raiponce. Celles-ci sont admirées et font rêver les petites filles. La princesse dans les contes de fées est une figure qui berce toutes les enfances. Au cours des siècles, les petites filles aiment

des saints’’, 1616), fille d’un roi d’Irlande que son père voulut épouser, qui dut fuir en Flandre où il la retrouva, mais, ttrès chrétienne, elle préféra la mort ; - ‘’L’ours’’ du Napolitain Giambattista Basile (‘’Pentamerone’’, II, 6), où une Cendrillon se couvre d’une peau d’ours. Il est probable cependant que Perrault se soit plutôt inspiré de la tradition orale à laquelle, d’ailleurs, on fit dans la littérature, avant la parution du conte, quelques allusions célèbres : - Dans ‘’Le malade imaginaire’’

événements et s’intègrent à notre culture. Par opposition, les contes ne font pas appel à l’essence divine mais le héros du récit conté représente un individu « lambda » qui a souvent un nom commun ou inventé comme l’histoire de Blanche-Neige ou Cendrillon rappelé par C. Carlier. Il s’agit là d’un simple mortel ! Mais le mythe apparaît encore comme un récit qui se veut explicatif et surtout fondateur d’une pratique sociale. Le mythe propose une explication pour certains aspects fondamentaux

personne sur terre aimerait pouvoir le faire, cependant, seul dans les contes il est possible d’être réalisé. Ce genre de rêves prend fin seulement lorsque la personne a atteint une vraie maturité. Bruno BETTELHEIM, lors de l’introduction de la Psychanalyse des Contes de Fées, paru dans Pluriel en 1976, affirme que les contes sont uniques, de par leur facilité à être compris de tous, mais aussi car selon lui, les contes ont diverses significations parce que le sens le plus profond de ces derniers