Préface Mademoiselle De Maupin

recherche du beau : Les parnassiens, en réaction aux attentes politiques et sociales des romantiques, ont eu pour but de sortir l’art de tout ce qui concernait leur monde contemporain et ses problèmes. Comme le dit Théophile Gautier dans la préface de Mademoiselle de Maupin «  Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien, tout ce qui est utile est laid. ». ------------------------------------------------- L’art pour l’art : Pour les parnassiens, l’art est utile parce qu’il est art. C’est

mémorise l'adresse. Ils arrivent enfin devant la boutique, ils regardent un moment la vitrine puis se décident à rentrer. Mademoiselle de Maupin est un roman de Théophile Gautier (1811-1872). Il a été publié à Paris en 1835. Théophile Gautier s'est inspiré d'un personnage réel pour l'élaboration de son ouvrage : une magnifique cantatrice du XVIIe siècle. La préface de ce roman est très célèbre. Elle représente une oeuvre en soi et est très importante pour l'histoire de la littérature. Optant

résidait Apollon et ses neuf muses s’appelait : Parnasse. Elle serait le séjour de l’art et de la poésie, ce qui s’avère, pour les parnassiens, un nom adéquat pour leur nouvelle école poétique. Comme le dit Théophile Gautier dans la préface de Mademoiselle de Maupin) « Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien, tout ce qui est utile est laid. ». II- Mais Relativité de la notion de « Beau » A- Evolution des critères de beauté Ex : Canons de beauté féminine «

 « Correspondances », ​ Fleurs du Mal​ , 1857 : la poésie comme déchiffrement du monde.  A.RIMBAUD, extraits  de  la  ​ Correspondance​  :  Lettre à G.  Izambard, mai 1871, ​ Lettre à  P. Demeny​ , mai  1871 : la  « voyance » poétique.  Th.  GAUTIER, préface à ​ Mademoiselle de Maupin et « L’Art » in ​ Emaux  et camées,​ 1872 : la doctrine de l’Art pour  l’Art.  S. MALLARMÉ, ​ Poésies​ , sonnet « Ses purs ongles... » : le Symbolisme et la « sorcellerie évocatoire ».  G. APOLLINAIRE, « Poème du 9 février 1915 », extrait des ​

la Beauté.  «  Il n’y a de véritablement beau que ce qui ne peut servir à rien: tout ce qui utile est laid, car c’est l’expression de quelque besoin, et ceux de l’homme sont ignobles et dégoûtants, comme sa pauvre et infirme nature. » Préface de Mademoiselle de Maupin (1835). Par ailleurs, les poèmes du Parnasse répondent à une poésie neutre, exotique et surtout construit sur l’héritage de la mythologie. C’est ainsi que nous allons retrouver des dieux mythologiques qui sont la représentation de

forme. « Il n’y a de véritablement beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid, car c’est l’expression de quelque besoin, et ceux de l’homme sont ignobles et dégoûtants, comme sa pauvre et infime nature. » Préface de Mademoiselle de Maupin (1834) II - Histoire Le Parnasse contemporain a été fondé par quelques poètes voulant prolonger et élargir les principes de l’Art pour l’Art. Il s’agit d’une anthologie poétique, publiée par l’éditeur Alphonse Lemerre. Il y en aura

réputation flatteuse de son écrit. Ensuite, le mouvement littéraire encourage une idéologie appelée l’art pour l’art qui défend plusieurs points. Premièrement, elle prône la libération de l’art. Come l’affirme Théophile Gautier dans sa préface à Mademoiselle de Maupin : « Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid ». Par nature, l’art n’a pas de but à atteindre. Il se suffit a lui même, se rendant indépendant de la morale et de la politique, afin de

reviendrez car il faut revenir, il y aura des fleurs tant que vous voudrez ». Le poète romantique dit « je », il exprime dans son discours ses drames, ses passions, il donne à son art une portée universelle et exemplaire comme l’affirme Hugo dans la préface des contemplations : « ceux qui s’y pencheront retrouveront leur propre image dans cette eau profonde et triste ». Mais au-delà du refuge personnel et élégiaque, le poète s’interroge sur la condition humaine. Dès lors, cette prise de conscience conduit

Poucet ; ainsi encore toute la littérature argumentative, à l’exemple des Essais de Montaigne…), il est fréquent que la leçon soit sous-entendue, par choix (voir Phèdre de Racine, qui sous-entend une leçon morale revendiquée par l’auteur dans sa préface ; ou encore La Controverse de Valladolid, où le lecteur est amené à tirer lui-même une leçon en comparant les opinions exprimées) ou par contrainte (voir Antigone de Jean Anouilh, à l’époque de l’Occupation, ou de nombreux écrits des Lumières…).

Gautier qu' « Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid, car c'est l'expression de quelque besoin, et ceux de l'homme sont ignobles et dégoûtants, comme sa pauvre et infirme nature. » ( Préface de Mademoiselle de Maupin). Ou le beau est-il pas destiné à une fin supérieure ? 2-Le beau est au service des intérêts de l'âme. * Dire que le beau n'est pas utile pour satisfaire des intérêts communs, c'est lui attribuer un pouvoir de détachement. Lorsque nous