Préface Les Caractères La Bruyère

1939-1958 (1958) Préfaces * Maximes et pensées : Caractères et anecdotes de Chamfort, préface d'Albert Camus, Incidences, 1944, réédition Folio classique, Gallimard, 1982 * Le Combat silencieux d'André Salvet, préface d'Albert Camus, éditions Portulan, 1945 * L'Espagne libre, préface d'Albert Camus, éditions Calmann-Lévy, 1946 * Dix estampes originales, Pierre-Eugène Clairin, présentation de Camus sur le thème de l'art et la révolte * Poésies posthumes de René Leynaud, préface d'Albert Camus

est vain de chercher des définitions rigoureuses et cohérentes des formes brèves. La Rochefoucauld[1] parle de sentences et maximes, La Bruyère de caractères. Initialement, la maxime était la maxima sententia, c’est-à-dire la sentence la plus grande. Terme juridique, la maxime est « un axiome du droit envers lequel aucune objection n’est possible. » La Bruyère définit les maximes comme « des lois dans la morale.» Par définition, la maxime se veut affirmation générale et incontestée, précepte ou

ridendo mores, voir p. 382) qu’elle revendique. Les Caractères (livres V à X) de Jean de La Bruyère A Le contexte • Le règne de Louis XIV. La Bruyère forme le projet de peindre les mœurs de son époque à partir du moment (1661) où Louis XIV se met à exercer un pouvoir absolu. Le roi fixe l’étiquette de la cour qu’il déplace à Versailles en 1673 et les courtisans, soucieux de plaire au roi ou aux Grands, sont les cibles privilégiées de La Bruyère. • L’idéal de l’honnête homme. Au xviie  siècle,

anonyme sur Dom Juan, 1665. - Deux sonnets libertins : « L’homme libre » de Bonaventure de Fourcroy (1610-1691) et « Assis sur un fagot, une pipe à la main », de Marc-Antoine Girard de Saint-Amant (1594-1661). - La Bruyère, « Onuphre n’a pour tout lit… », 24 VI, Les Caractères, 1688. - Baudelaire, « Don Juan aux enfers », Les Fleurs du Mal : poème XV, 1840. - Entretien de Marcel Bluwal à propos de sa mise en scène de Dom Juan. ➢ Les représentations - Captation des premières scènes

souvent morale. Il faut plaire et instruire (« placere et docere »). Ainsi latragédie se doit de purifier (catharsis) les passions ; la comédie corrige le vice des hommes ; les fablesdélivrent une leçon. Les moralistes, par leurs portraits (La Bruyère, Les Caractères, 1687) et leurs maximes (La Rochefoucauld, Maximes, 1664) participent du même principe. Le roman est concentré et court (Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves, 1678), Pascal dans ses Pensées choisit des formes brèves et discontinues

morale. Il faut plaire et instruire (« placere et docere »). Ainsi la tragédie se doit de purifier (catharsis) les passions ; la comédie corrige le vice des hommes ; les fables délivrent une leçon. Les moralistes, par leurs portraits (La Bruyère, Les Caractères, 1687) et leurs maximes (La Rochefoucauld, Maximes, 1664) participent du même principe. Le roman est concentré et court (Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves, 1678), Pascal dans ses Pensées choisit des formes brèves et discontinues

au sein de l’ uvre - l’alternance des points de vue et l’utilisation du discours indirect libre - l’amplification épique dans la représentation des lieux, des machines et des personnages Manifestes et écrits théoriques : - Préface de Germinie Lacerteux (1865) - Préface de l’Assommoir (Zola, 1877) - Le Roman expérimental (Zola, 1880) Ecrivains et uvres : - Edmond et Jules de Goncourt, Germinie Lacerteux (1865) - Zola, Les Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d’une famille sous le

souvent morale. Il faut plaire et instruire (« placere et docere »). Ainsi latragédie se doit de purifier (catharsis) les passions ; la comédie corrige le vice des hommes ; les fablesdélivrent une leçon. Les moralistes, par leurs portraits (La Bruyère, Les Caractères, 1687) et leurs maximes (La Rochefoucauld, Maximes, 1664) participent du même principe. Le roman est concentré et court (Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves, 1678), Pascal dans ses Pensées choisit des formes brèves et discontinues

le mouvement - les métamorphoses du monde et des êtres -séparation des genres -respect des règles: les trois unités, ainsi que vraisemblance, et bienséances) ; équilibre, mesure, ordre; simplicité, naturel dans le style - la peinture des caractères, des désirs et des sentiments humains - la confrontation de l’individu avec les contraintes sociales, politiques et morales - l’idéal d’honnêteté et d’équilibre -critique des préjugés -lutte contre fanatisme, superstitions, surnaturel -refus

| |- Roy, « Tant », Le Voyage d’automne |Invention : Dans la préface d’une anthologie de poèmes d’amour que vous avez réunis, vous démontrez comment l’inspiration poétique et l’amour | |HACHETTE Annales Bac 2007 |sont à vos yeux liés. Rédigez cette préface. | |HATIER Annabac 2006