Préface Francis Ponge

le peuple que les auteurs mythifiaient), le religieux (goût pour le mysticisme, pour le sacré qui offrent un refuge contre le médiocrité sociale). La préface que Victor Hugo rédige, en 1827, pour son drame Cromwell formule les grands principes du drame romantique et constitue le manifeste de la nouvelle école. Il dira, à ce propos, dans la préface de Cromwell : Elle [la poésie] se mettra à faire comme la nature, à mêler dans ses créations, sans pourtant les confondre, l’ombre à la lumière, le grotesque

savoir Problématique : comment le rire nous permet-il de connaître la nature humaine ? Pour l'exposé, lectures linéaires retenues : 1. Montaigne, Essais (1580), I, 50 « Démocrite et Héraclite », extrait. 2. La Fontaine, Fables, livre I, Préface (1668) Pour l'entretien : ▪ Lecture cursive : un conte philosophique de Voltaire au choix parmi les suivants - Zadig ou la Destinée, histoire orientale (1747) - Micromégas (1752) - Candide ou l’optimisme (1759) - L’Ingénu (1767)

« excellent arrangeur de syllabes ») 3. Histoire d’un mot Le mot poème entre dans la langue française dès le XIIIème et il désigne alors un ouvrage en vers. La Pléiade étend son sens : ouvrage en vers d’une certaine ampleur et solennité. En 1948, F. Ponge publie un ouvrage intitulé Proêmes : c’est un vieux mot qui désignait l’exorde, un prélude joué à la cithare pour commencer un récital ou le poème en l’honneur des dieux pour introduire à la solennité des fêtes ; mais comment ne pas entendre dans « proême »

CORPUS DE POÈMES Savoir, Penser, Rêver. Tout est là ! 1 1 Victor Hugo, Préface de Les rayons et les ombres, 1840 1 A mes élèves, de tout mon cœur… AF Ordre du Jour Tenir l'âme en état de marche Tenir le contingent à distance Tenir l'âme au-dessus de la mêlée Tenir Dieu pour une idée comme une autre un support, une éventualité, une contrée sauvage de l'univers poétique Tenir les promesses de son enfance Tenir tête à l'adversité Ne pas épargner l'adversaire Tenir parole ouverte Tenir

................................................................................. Texte A. Jean Cocteau, Le Rappel à l’ordre ............................................................................................................ Texte B. Francis Ponge, « Le pain », Le Parti pris des choses .................................................................................. Texte C. Jacques Réda, « La bicyclette », Retour au calme................................................................

................................................................................. Texte A. Jean Cocteau, Le Rappel à l’ordre ............................................................................................................ Texte B. Francis Ponge, « Le pain », Le Parti pris des choses .................................................................................. Texte C. Jacques Réda, « La bicyclette », Retour au calme................................................................

Max Ernst (1991) Manifeste: 30 ans de création en perspective. 1960-1990 (1992) Matisse (1993) La Ville (1994) Joseph Beuys (1994) Kurt Schwitters (1994) Gasiorowski (1995) Brancusi (1995) Sanejouand (1995) Bob Morris (1995) Féminin-Masculin (1995) Francis Bacon (1996) L'Arte Povera Fernand Léger (1997) Made in France (1997) David Hockney (1998) Philip Guston (2000) Picasso sculpteur (2000) Jean Dubuffet (2001) La révolution surréaliste (2002) Roland Barthes (2002) Max Beckmann (2002) Nicolas de Stael

portée sur les lettres. L’élégie française moderne existe, comme celle de Francis Jammes (issu du Béarn), à la charnière du XIX° s. et du XX° s. Il a souvent été ridiculisé, de manière injuste. Sa renommée a souffert de deux choses. D’une part son élégie où l’on trouve le vers « Je veux aller au paradis avec les ânes ». D’autre part, on lui a reproché son catholicisme (en particulier les surréalistes). Francis Jammes est quelqu’un de très croyant. Pour André Breton, toute critique commence

générations du siècle suivant cette conception de l’imitation exigeante. C’est pourquoi le classicisme doit se concevoir autant comme une doctrine qui s’élabore en rapport à un modèle, que comme une création qui se pense comme rapport au modèle : dans la préface de Britannicus, Racine affirmera vouloir écrire comme si chacun de ses vers devaient être soumis à un tribunal éternel de grands auteurs antiques, Homère, Virgile ou Sophocle. Il s’agit donc moins d’imitation que d’émulation : il ne s’agit pas de

D’autres époques et mouvements : – La Pléiade : Pierre de Ronsard, « Sur la mort de Marie », Les Amours (1578), p. 236 – La poésie moderne et contemporaine : Francis Ponge, « Pluie », Le Parti pris des choses (1942) ; Philippe Jaccottet, « Soir », Paysages avec figures absentes (1970), pp. 274-275 • Des textes théoriques : – Victor Hugo, Préface des Contemplations (1856), p. 233 – Arthur Rimbaud, « Lettre à Paul Demeny » (1871), p. 265 • D’autres genres : – L’autobiographie : François-René de Chateaubriand