Préface De La Fortune Des Rougon

(on parle aussi de focalisation). ■ Dans le roman réaliste, elle a pour tâche supplémentaire de faire croire à la réalité de l’histoire en lui faisant prendre place au milieu des noms et des choses connus. C’est le cas dans ce début de La Fortune des Rougon d’Émile Zola : « Lorsqu’on sort de Plassans par la porte de Rome, située au sud de la ville, on trouve, à droite de la route de Nice, après avoir dépassé les premières maisons du faubourg, un terrain vague désigné dans le pays sous le nom

yeux du colonisateur, Untel ne vaut pas qu’on s’intéresse à ses droits. Son exploitation est pour son bien. L’entreprise coloniale est une mission civilisatrice. Commentant la violence comme outil du colonisateur, Jean-Paul Sartre aussi, dans sa préface au Portrait du colonisé déclare que « le colonialisme refuse les droits de l’homme à des hommes qu’il a soumis par la violence, qu’il maintient de force dans la misère et l’ignorance. » (p.34). Cette absence de droits de l’homme, note-t-il, sanctionne

Philippe Soupault. b. La Préface de Cromwell (1827) de V. Hugo est considérée comme le manifeste du drame romantique mais on pourrait en dire autant d’Hernani, pièce autour de laquelle se sont affrontés, en 1830, partisans et adversaires de la nouvelle école romantique (livre de l’élève, pp. 24-25). Plusieurs textes de Zola sont considérés comme des manifestes du naturalisme : Le Roman expérimental (1880), la Préface de L’Assommoir (1877) (livre de l’élève, Texte 2, p. 23). La Préface de Germinie Lacerteux

qu’Émile Zola. Ce dernier, en s’inspirant par exemple de théories sur l’hérédité, cherche à représenter l’« Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire » dans les nombreux romans qui composent Les Rougon-Macquart. Il écrit ainsi dans la préface de La Fortune des Rougon : « Je veux expliquer comment une famille, un petit groupe d’êtres, se comporte dans une société, en s’épanouissant pour donner naissance à dix, à vingt individus, qui paraissent, au premier coup d’œil, profondément

noble (Valvert) de plus haut rang social que lui, protégé par De Guiche (neveu de Richelieu) présent lui aussi, un vicomte qu’il ose néanmoins qualifier de « jeune homme » (v. 311), Figaro se permet cette exclamation prérévolutionnaire : « Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier ! Qu’avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus. » L’audace est plus grande encore chez Figaro qui, lui, n’a pas la moindre noblesse et risque donc bien

carafes on voyait briller les gros cylindres transparents de glace qui refroidissaient la belle eau claire. Devoir 01-FR10-09 27 Texte B - Émile Zola, extrait du chapitre 2 de La Curée (1871) Dans La Curée, Aristide Rougon – devenu Aristide Saccard pour accéder à la fortune – se lance sans scrupules dans les spéculations financières qui ont accompagné les travaux d’aménagement de Paris par le baron Haussmann sous le Second Empire. Le chapitre II du roman est une analepse (ou retour en arrière)

Maupassant, J.-K. Huysmans, Henry Céard, l’éditeur Charpentier, Cézanne quand il se trouvait à Paris, débarquaient en bas du jardin, « grand comme le champ d’un pauvre homme », et découvraient l’architecture hétéroclite de la maison de l’auteur des Rougon. Contre la demeure primitive, chalet de banlieue non sans élégance, Zola, animé comme son père l’ingénieur du goût de la bâtisse, avait fait édifier, en brique et ciment, une énorme tour carrée qui 4 écrasait complètement la maison première et

1840 et 1848. À travers l'exploration d'une ville et des faits divers qui l'agitent, c'est toute une société que dévoile Émile Zola: aristocrates et bourgeois, armateurs et banquiers, notaires et prêtres, usuriers, employés, femmes du peuple... Préface à l'édition de 1884 Ce roman a une histoire qu'il n'est peut-être pas inutile de conter. C'était en 1867, aux temps difficiles de mes débuts. Il n'y avait pas chez moi du pain tous les jours. Or, dans un de ces moments de misère noire, le directeur

30 31 32 34 Le mythe de Don Juan, du théâtre au cinéma 4 S O M M A I R E Lecture de La Leçon E. Ionesco, Rhinocéros Exercices d’approfondissement 1 Molière, Le Tartuffe 2 E. Labiche, Un chapeau de paille d’Italie 3 Beaumarchais, préface du Mariage de Figaro 4 E. Ionesco, Notes et contre-notes Prolongements 34 34 35 35 36 J. Racine, Bérénice A. Cabanel, Phèdre Mise en scène de Phèdre Extrait du film Œdipe Roi de P. Pasolini É. Jodelle, Cléopâtre captive E. Le Sueur, Clio, Euterpe

volumes, l'œuvre reflète l'histoire de son temps, depuis les controverses de l'affaire Dreyfus jusqu'à la guerre de 1914-1918. Cette complexité rapproche le cycle de A la recherche du temps perdu de « romans-monde » comme la Comédie humaine ou les Rougon-Macquart. Personnages principaux • le narrateur ; • sa mère ; • Albertine ; • Françoise ; • Charles Swann : inspiré par Charles Haas (1833-1902)  ; • Odette (Madame Swann) ; • Gilberte Swann ; • Robert de Saint-Loup ;