Préface Aux Rougon Macquart De Zola

un témoignage et qui implique deux choses : une réalité que l’on atteste et un témoin qui l’atteste. » Discutez cette affirmation de Paul Bourget qui souligne le rôle capital du narrateur dans le roman. Nombreux sont les écrivains qui, dans leurs préfaces, leurs manifestes ou leurs essais, revendiquent comme fonction principale du romancier de représenter la réalité contemporaine dans ses détails les plus concrets. Discutez cette conception du roman en vous aidant des textes suivants Quelle est, selon

théoricien issu lui même du monde ouvrier. Il raconte que lorsqu’il allait à l’école, il prétendait à chaque fois avoir oublié son livre de latin pour ne pas avoir à expliquer qu’il n’avait pas suffisamment d’argent pour l’acheter. Proudhon dans la préface de Qu’est ce que la propriété dit que la seule façon de répondre à la violence de la société, c’est par l’intelligence et la philosophie  Trotski va être attaqué par Staline parce qu’il va vouloir la révolution permanente. Trotski veut une révolution

calculatrice et cynique, pour réussir. b. le naturalisme de Zola : à l’ambition réaliste, Zola ajoute une théorie de l’expérimentation scientifique inspirée par les travaux du biologiste Claude Bernard. Deux lois scientifiques influent selon Zola sur l’évolution d’un personnage : l’influence de son milieu (déterminisme social) et le rôle de l’hérédité (déterminisme génétique). Ainsi, dans le cycle de 20 romans composant Les Rougon-Macquart, les personnages sont écrasés par l’héritage des tares de leur

personnage : un être de papier ? », p.166-172). 2 le caractère (psychologie, « humeur dominante », dans une conception classique du personnage) ; - un langage, une parlure (cf. Arlequin dans le théâtre de Marivaux, ou les personnages du peuple chez Zola). - Parler de la dissolution du personnage implique dès lors de voir comment ces différents aspects sont soumis, dans un certain nombre d’œuvres de la modernité, à un processus de désagrégation. 2/ Seconde idée que l’on peut retenir à partir

Lamartine (en poésie), Chopin (en musique) font entendre leur voix singulière. Pour cette génération et pour celles qui suivent, le romantisme incarne donc ces valeurs de révolte individuelle et de passion pour la liberté, proclamées par Hugo dans la préface de Hernani : « Jeunes gens, ayons bon courage ! Si dur qu’on veuille nous faire le présent, l’avenir sera beau. » LAmArtine Les Méditations poétiques font de Lamartine le poète romantique par excellence. Le public enthousiaste trouve dans ses

qu'on parle du « héros proustien », c'est-à-dire du narrateur-personnage, qui jamais ne quitte la scène du roman (sauf dans Un amour de Swann). C'est aussi dans ce sens-là – de protagoniste –que des écrivains parlent couramment de « héros ». Ainsi Zola, sur sa fiche « Etienne Lantier » (dans le dossier « personnages du manuscrit préparatoire de Germinal) : « Il ne sera [d'abord] qu'une figure de second plan », avant de devenir « un des chefs de la grève » : « Tout un personnage central maintenant

le chagrin, la tristesse - ces sentiments sont constants. De fait, la tristesse imprègne la vie des héros romantiques. * L’exaltation et la passion - le héros romantique passe facilement d’un extrême à l’autre. Les libertés accordées par La Préface de Cromwell permettent l’utilisation de tous les registres de langue, ainsi les héros peuvent s’exprimer avec la plus totale spontanéité, dans une langue qui traduit l’authenticité de leurs émotions et de leurs sentiments. Par exemple, Lorenzo n’hésite

Dans la même lignée, le naturalisme poursuit cette ambition mais avec un aspect scientifique plus marqué. Pour Zola, le roman doit être une sorte de « laboratoire » grâce auquel on peut étudier les comportements humains, les révéler voire les dénoncer. DEUX ARTICLES DU Monde À CONSULTER • Le Zola bâtisseur d’Henri Mitterand p. 10 (Michel Contat, 21 décembre 2001) • Émile Zola, solitaire et solidaire p. 10-11 (Michel Contat, 27 septembre 2002) Portrait de Jean-Jacques Rousseau par Alain

œuvres multiples et encore proches de nous, particulièrement dans le domaine de la poésie (avec Lamartine, Vigny, Musset, Hugo, Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, Mallarmé…) comme dans le domaine du roman (avec Stendhal, Balzac, Dumas, Hugo, Flaubert, Zola, Maupassant, Verne…) et dans une moindre mesure au théâtre avec le drame romantique et ses épigones (avec Musset, Hugo, Edmond Rostand…). Le Romantisme Le romantisme nourrit toute la première moitié du XIXe siècle et pour la poésie plus précisément

de Médée ? Ulysse serait-il marchand, voyagerait-il en avion ? Quelle forme contemporaine pourrait prendre un oracle ? Par quoi remplacer la fatalité ? Par le conditionnement social ou celui de l’hérédité, comme semble le suggérer Zola dans le cycle des Rougon-Macquart ? Quels seraient aujourd’hui les grands questionnements sociaux susceptibles d’être évoqués dans un mythe moderne : les excès de la recherche scientifique ? la lutte contre le vieillissement ? • Les transpositions génériques peuvent