Préface Aux Rougon Macquart De Zola

de la “Muse française” s’attachent à souligner le caractère moderne du romantisme. En 1824, Racine et Shakespeare de Stendhal démontre que tous les grands écrivains ont été les romantiques de leur temps. Dans la même période, Hugo écrit la célèbre Préface de Cromwell où , comme les autres romantiques, il proclame la liberté dans l’art tout en niant les règles de toute sorte. 3. Après 1830 on établit un rapport constant entre la littérature et la société. L’individuel cède la place au social.

second empire Le Second Empire amène une période de prospérité économique. Les infrastructures et l’industrie se développent, le système bancaire est en plein essor et une nouvelle forme de commerce fait son apparition : les grands magasins (Émile Zola examine d’ailleurs ce phénomène dans son roman Au bonheur des dames). Si c’est surtout le milieu des affaires qui prospère, le sort des ouvriers n’est quand même pas sans s’améliorer. Mais le régime est toujours autoritaire et il se heurte, à partir

des classiques, exalte la liberté, l'imagination et considère le « moi » comme une valeur absolue. Un mouvement : Le chef de file de ce mouvement, qui a compté Stendhal et Honoré de Balzac, a été pendant un temps Victor Hugo. Dans son manifeste la Préface de Cromwell (1827), il dénonce le carcan des règles classiques, déclare la supériorité du drame sur la comédie et la tragédie et convoque des références culturelles inédites comme les auteurs du Moyen Âge. Le conflit entre les classiques et les romantiques

réalité. C’est donc d’abord et avant tout dans la forme du récit qu’il faudra chercher cet éclairage du réel, puisqu’en effet le roman est un mise en forme particulière de notre perception du réel. La définition du roman réaliste par Maupassant dans se préface de Pierre et Jean est intéressante à cet égard. Selon Maupassant, en effet, le roman réaliste n’est pas un « copie » du monde réel ; au contraire, le roman réaliste d’attache à montre la vérité au lecteur en écartant tout ce qui n’est pas essentiel

l’améliorer. 3) La libération du « moi » s’accompagne d’une libération dans l’art avec un rejet des règles classique (surtout au théâtre). | Alphonse de Lamartine (1790-1869) | Honoré de Balzac (1799-1850) | Victor Hugo (1802-1885) | Emile Zola (1840-1902) | Alphonse de Lamartine (1790-1869) Alphonse de Lamartine reçoit une éducation classique chez les Jésuites. Garde du corps du roi pendant la Restauration, il se met en parallèle à fréquenter les salons et à écrire des poèmes mélancoliques

par l'instabilité politique avec deux invasions successives. Chateaubriand : renouveau avec l'émergence du romantisme à partir de 1820 jusqu'en 1850. Entre 1850-1880 : Réalisme qui se poursuivra quand même au delà de 1880 avec les romans de Zola. 1880-1922 : période mal définie ou l'on parle de dilettantisme faisant référence à un regard différent sur le monde. Une réaction contre le réalisme et le naturalisme. On laisse d'avantage de place aux rêves et à l'imaginaire, marqué par le développement

chronique contemporaine donne à l'œuvre son poids de réalité. Se construit alors un nouveau héros romanesque, essentiellement confronté aux forces sociales et historiques du monde réel. • Individu et société Chez Stendhal déjà, mais surtout chez Balzac et Zola, ou même Flaubert, s'installe l'illusion qu'il existe une sorte d'équivalence entre la réalité sociale et la narration romanesque. Dès lors, le personnage et son parcours expriment une certaine idée des rapports entre individu et société. C'est dans

qu'elle est, sans en tirer de conséquence. Mais, le plus souvent, ces romans débouchent sur la critique sociale, sur une leçon morale, etc. Relèvent de ce type : · le roman social - Balzac, La comédie humaine (partiellement du moins) - Zola, Les Rougon-Macquart - Neguib Mahfoud, prix Nobel de littérature 1989 · le roman de moeurs, plus limité (à un milieu, à une couche sociale) · le roman à thèse, qui défend, explicitement ou non, une théorie, une idée (on l'appelait naguère le roman «engagé»)

(Nouveau roman) 4 Lecture analytique n°3 – Incipit de L’Assommoir d’Emile Zola, 1877 Eléments pour l’introduction Zola est le chef de fil d’un mouvement littéraire du XIXe siècle, le naturalisme qui succède au réalisme ; il est aussi connu pour son engagement, notamment dans l’affaire Dreyfus. L’Assommoir, septième roman de la saga des Rougon Macquart, paru en 1877, un des volets de l’ambitieux projet d’Emile Zola [qui voulait y] « peindre la déchéance fatale d'une famille ouvrière dans le

prix coûtant aux libraires, ils ne peuvent être mis en vente, ni réimprimés2. À ce jour, une cinquantaine d'albums (et un disque en 1961) ont été édités. 1960 : Dictionnaire des auteurs de la Pléiade 1961 : Anthologie sonore 1962 : Balzac 1963 : Zola 1964 : Hugo 1965 : Proust 1966 : Stendhal 1967 : Rimbaud 1968 : Éluard 1969 : Saint-Simon 1970 : Théâtre classique 1971 : Apollinaire 1972 : Flaubert 1973 : Sand 1974 : Baudelaire 1975 : Dostoïevski 1976 : Rousseau 1977 : Céline 1978 : Pascal