Proust Sur La Lecture

les resituer dans leurs contextes et leurs combats, que ceux-ci soient proprement littéraires ou qu'ils appartiennent à l'Histoire (guerres de religion par exemple). D'un autre côté, un écrivain n'est jamais seul, et son oeuvre se nourrit de ses lectures : il subit des influences, qu'il les revendique ou non, il influence d'autres artistes, s'oppose à certains... Tout ce réseau de sens est impossible à comprendre si le lecteur n'a pas une vision large de l'histoire littéraire et des connaissances

romanesque? « Le génie du roman » n’est-il pas à l’œuvre dans la lecture? Le sujet lisant n’est-il pas celui qui donne vie à l’œuvre « fait vivre le possible ». Si les figures construites par le texte ne prennent sens qu’à travers la lecture, comment fonctionnent en texte ces créatures littéraires? En somme, qu’est-ce que le personnage pour le lecteur ? L’interaction lecteur-personnage dans le roman, et par extension les effets de lecture qui lui sont liés, se retrouvent-ils nécessairement dans les autres

il rend compte d'événements plutôt qu'il ne les provoque, il traduit les sentiments d'autrui plutôt qu'il n'en suscite lui-même. Nous sommes alors en présence d'un personnage témoin. Exemples: le narrateur de la Recherche du temps perdu, de Marcel Proust, le personnage principal du Candide de Voltaire. III Les limites du personnages de roman A héroïque mais pas trop Un héros trop remarquable, trop parfait se place en porte à faux par rapport au lecteur qui ne peut plus s’identifier Les

et enseigne au Trinity Colleg. Il reçoit un prix littéraire pour son poème Whoroscope s’inspirant de la vie de Descartes; en effet il s’intéressait beaucoup à la philosophie et surtout à Descartes. En 1930 il publie en anglais son deuxième essai, Proust. Il écrit une parodie du Cid nommé Le Kid. Peu de temps après avoir eu son diplôme Master of Arts, il démissionne du Trinity College et part en Allemagne. Puis en 1932 s’installe à Paris ou il publie le manifeste « Poetry is vertical » avec Thomas

textuelle, ce qui entraine un sens fixé dès le départ. Une œuvre appartient à un auteur, réalise le projet de celui-ci. La lecture doit retrouver ce sens originel et définitif, s’inspirant de la méthode historique : rassemblement de toutes les œuvres connues de l’auteur, étude philologique des manuscrits, vérification des sources... 2- Dans le Contre Sainte-Beuve, Proust établissait déjà la différence entre le moi social empirique et le moi-auteur. L’intention d’auteur est parfois contredite :

Polynésie SÉRIE L Objet d'étude : le roman et ses personnages, visions de l'homme et du monde. Textes :  Texte A : Honoré de Balzac, La Duchesse de Langeais, chapitre III, 1834. Texte B : Marcel Proust, La Prisonnière, 1923. Texte C  : Albert Cohen, Belle du Seigneur, chapitre LXXXVII, 1968.  Texte A : Honoré de Balzac, La Duchesse de Langeais, chapitre III, 1834.< [Antoinette de Langeais a, pour satisfaire son orgueil, séduit Armand de Montriveau, héroïque généra! de l'armée de Bonaparte

lefficace du texte romanesque Le gnie du roman nest-il pas luvre dans la lecture Le sujet lisant nest-il pas celui qui donne vie luvre fait vivre le possible. Si les figures construites par le texte ne prennent sens qu travers la lecture, comment fonctionnent en texte ces cratures littraires En somme, quest-ce que le personnage pour le lecteur Linteraction lecteur-personnage dans le roman, et par extension les effets de lecture qui lui sont lis, se retrouvent-ils ncessairement dans les autres genres

Isidore Ducasse au XIXème siècle : « Le plagiat est nécessaire. Le progrès l'implique ». Au contraire, aujourd'hui, la réécriture est plutôt vue comme une vulgaire copie due à un manque d'imagination de l'auteur. C'est ici davantage la vision de Proust qui affirme que « en art il n'y a pas de prédécesseur » : la connaissance des modèles antérieurs ne dispense pas d'un travail personnel. C'est donc au lecteur de trancher du mérite de l'œuvre. L’importance du lecteur : Le rôle du lecteur est

pas par partie. Même si des moments de flottements a l'intérieur du groupe ont été présent , nous avons su a chaque fois nous ressaisir. Nous avons aussi penser grâce aux lectures et aux recherches que nous avons fait a faire une mise en scène notamment en citant des extraits de Baudelaire , Suskind ou encore Marcel Proust. Conclusion: Le TPE est une chose qui m'a apporté de nouveaux savoir faire, il m'a permit d'être plus ordonné dans ce que je fais,il m'a aussi apprit a tenir des responsabilités

personnages. Ces sentiments apportent de nombreux intérêts au roman s'ils ne constituent pas la base même du récit. Ces sentiments apportent une dimension réaliste aux personnages, permettant ainsi l'identification. Dans Un amour de Swann , de Marcel Proust, Charles Swann apparaît parfois tourmenté par ses sentiments pour Odette de Crécy. Lors du récit de ses soupçons et de ses craintes d'infidélité, il apparaît comme un personnage qui manque de confiance en lui, celui-ci doute, de lui-même mais aussi