Potin

financier avisé qui a fait fortune grâce à des placements judicieux au Maroc avant la colonisation du pays. Laroche-Mathieu est la ministre des basses-besognes ou encore les Affaires Etrangères. C’est un des amants de Madeleine Forestier. Saint Potin est un reporter dévoué à Forestier. C’est lui qui forme Georges Duroy aux finesses du journalisme lors de ses débuts à la Vie Français. Rival est un chroniqueur qui symbolise la couche superficielle de Paris. Norbert de Varenne est selon les experts

repaires fugitifs que sont les cafés, les restaurants, les salons, les couloirs et les antichambres mystérieuses. Au cœur de la machine, Duroy apprend ce qu’est « un faiseur », un expert en prestidigitations journalistiques ; le plus doué, c’est Saint Potin qui est qualifié « d’impudent reporter », qui a la langue bien pendue doublée d’un franc-parler, qui a l’art de resservir toujours les mêmes articles sous des titres différents et de s’abreuver aux sources des concierges de l’Hôtel Bristol et du Continental

mettra en rapport avec un de ses employés. Et tu t’arrangeras avec lui pour toutes les nouvelles importantes trois - du service de la préfecture, les nouvelles officielles et quasi officielles, bien entendu. Pour tout le détail, tu t’adresseras à Saint-Potin, qui est au courant, quatre, - tu le verras tout à l’heure ou demain. Il faudra surtout t’accoutumer à tirer les vers du nez des gens que je t’enverrai voir, - cinq, - et à pénétrer partout malgré les portes fermées, - six. - Tu toucheras pour cela

aujourd'hui les bienfaits de cette complémentarité du réel et du virtuel dans nos rapports. Nous avons aussi connu dans notre enfance tous les plaisir d'aller prendre l'air et de retrouver nos amis sur la place du village pour échanger les derniers potins. Ainsi, aujourd'hui se sont ces jeunes qui restent le plus nombreux et les plus actifs à utiliser ses appareils numériques et plus massivement encore depuis l’émergence des réseaux sociaux. Ce sont ces jeunes qui sont de ce fait les plus susceptibles

là-haut (j'avais bien fait d'être exigeant pour l'isolation !), d'ailleurs je me fichais bien de ce que pouvait faire Anne, sans doute continuait-elle à s'occuper comme elle pouvait : aller faire un tour au marché, surtout pour recueillir les derniers potins du village, composer des bouquets de fleurs qu'elle disposait partout dans la maison, discuter pendant des heures au téléphone avec ses copines, regarder ses feuilletons préférés à la télévision… Comme j'aimais ce silence dans lequel je vivais désormais

one's dream : | réaliser son rêve | - to work longer hours : | faire plus d'heures de travail | - my name's Stefanie : | Je m'appelle Stefanie | - to complain (about sthg to sb) : | se plaindre de qqc à qqn | - to gossip : | raconter des potins | - to keep a positive attitude : | rester positif | - to get involved in arguments : | se mêler à des querelles | - to complete : | compléter, accomplir | - to provide : | fournir | - people's dreams : | les rêves des gens | - two

amplifie le sentiment de malaise qui s’implante de plus en plus dans le lecteur. La structure stable en conjonction avec l’indifférence du narrateur contribue au ton ironique qui se développe au cours du poème. La référence à la « vitrine de chez Potin » (11) est mise en place pour souligner l’écart gênant qui existe entre le traiteur et la condition pauvre et malheureuse du personnage inassouvi. Le contexte de la guerre accentue ce phénomène en particulier – seulement les plus aisés peuvent se permettre

elle est terrible aussi la tête de l’homme la tête de l’homme qui a faim quand il se regarde à six heures du matin dans la glace du grand magasin une tête couleur de poussière ce n’est pas sa tête pourtant qu’il regarde dans la vitrine de chez Potin il s’en fout de sa tête l’homme il n’y pense pas il songe il imagine une autre tête une tête de veau par exemple avec une sauce de vinaigre ou une tête de n’importe quoi qui se mange et il remue doucement la mâchoire doucement et il grince

pour six malheureuses sardines.. dans la glace du grand magasin Un peu plus loin le bistrot une tête couleur de poussière café-crème et croissants chauds ce n'est pas sa tête pourtant qu'il regarde l'homme titube dans la vitrine de chez Potin et dans l'intérieur de sa tête il s'en fout de sa tête l'homme un brouillard de mots il n'y pense pas un brouillard de mots il songe sardines à manger il imagine une autre tête œuf dur café-crème une tête de veau par exemple

difficultés et M.Forestier refusa que sa femme l'aide une seconde fois. Il tentera deux fois de réécrire sa suite sur l'article de l'Algérie mais il obtiendra deux échecs puis ne poursuivra pas la suite de cet article. M.Forestier demande à Saint-Potin de l'initié au enquête mais celui-ci lui montrera plutôt la ruse des articles. Dans le temps il séduira Clotilde de Marelle, une femme marié avec deux enfants. Par ailleurs, une de ses filles nommé Laurine le baptise Bel-Ami. Ils se voient deux à trois