Polonius

sorcières, les fées, les âmes, Shakespeare est tout grand ouvert, prenez, prenez, en voulez−vous encore? Voici Ariel, Parolles, Macduff, Prospero, Viola, Miranda, Caliban, en voulez−vous encore? Voici Jessica, Cordelia, Cressida, Portia, Brabantio, Polonius, Horatio, Mercutio, Imogène, Pandarus de Troie, Bottom, Thésée. Ecce Deus , c'est le poète, il s'offre, qui veut de moi? il se donne, il se répand, il se prodigue; il ne se vide pas. Pourquoi? Il ne peut. L'épuisement lui est impossible, il y a en

me dit qu’il demanderait des places dès son premier soir de liberté. En allant au théâtre, il m’expliqua que la troupe était celle d’une scène populaire. Les critiques avaient loué avec tant d’enthousiasme le jeune homme qui jouait Hamlet, le Polonius d’un vieil acteur inconnu, et surtout l’Ophélie de Miss Philipps, qu’un directeur du West End avait offert une salle aux comédiens. Depuis lors tout Londres y courait. Shakespeare devenait à la mode et beaucoup de gens disaient en sortant qu’ils

documents) Le Mythe d’Ophélie Ophélie est un personnage de Hamlet, tragédie que Shakespeare a composée en 1600-1601. Shakespeare n'a pas inventé le personnage, mais il en fait le type de la jeune fille pure et virginale qui a tout d'un ange. Fille de Polonius, elle est amoureuse de Hamlet, qui l'a aimée autrefois, et qui simule la folie pour dissimuler son dessein de venger la mort de son propre père, roi de Danemark, assassiné par Claudius, son oncle ; après son forfait, Claudius s'est emparé du trône

documents) Le Mythe d’Ophélie Ophélie est un personnage de Hamlet, tragédie que Shakespeare a composée en 1600-1601. Shakespeare n'a pas inventé le personnage, mais il en fait le type de la jeune fille pure et virginale qui a tout d'un ange. Fille de Polonius, elle est amoureuse de Hamlet, qui l'a aimée autrefois, et qui simule la folie pour dissimuler son dessein de venger la mort de son propre père, roi de Danemark, assassiné par Claudius, son oncle ; après son forfait, Claudius s'est emparé du trône

et des scènes comiques, comme celle du Roi s’amuse et de Cyrano de Bergerac. Dans Hamlet, Polonius, le traître venu espionner la scène entre Hamlet et sa mère, meurt ; sa mort est pour ainsi dire une conséquence du fait qu’il ait assisté en cachette à cet entretien. La situation est à peu près similaire dans On ne badine pas avec l’amour, bien que la mort de Rosette soit, à l’inverse de la mort de Polonius, un symbole de la pureté sacrifiée. Enfin, dans Pelléas et Mélisande la mort survient également

sujet qui ne peut se constituer, qui échappe à toute conscience de soi et ne se construit que dans le regard et le discours de l’Autre : il n’est que de relire la tirade de son frère Laërtes avant son départ pour la France, les conseils de son père Polonius sur son rôle à tenir auprès d’Hamlet, ou les poèmes que ce dernier lui adresse, pour comprendre l’aliénation absolue d’Ophélie, objet de tous les désirs sauf du sien. L’égarement mental dans lequel elle tombe constitue au fond l’aboutissement dramatique

une insolite tendresse3. Le « CaligulaHamlet », qu'admire Jean Grenier, persistera jusque dans les dernières versions. On le reconnaîtrait, par exemple, à sa façon d'exécuter ses courtisans de la même manière que le héros de Shakespeare exécutait Polonius, dont le seul tort avait peut-être été de prêter aux nuages toutes les formes que lui suggérait son seigneur; plus généralement, c'est le même vertige devant 1. Voir L'Étranger; «J'ai effleuré ses seins» (I, 2), «On devinait ses seins durs » (I,

encore, c’est la puissance même de la langue qui est mise en jeu, langue dont la potentia nous dépasse dès lors qu’on voit en elle autre chose qu’un simple outil de communication. *** « Words, words, words » déclare Hamlet, quand Polonius lui demande ce qu’il lit. Cette réponse aussi laconique que désabusée paraît manifester du peu d’estime et d’importance que le prince d’Elseneur accorde au discours. Cependant, il semble que le discours ne se réduise pas à une prolifération de mots

............................................................................. .............................................................................................................................. 45 Traitement des apartés A qui Polonius devrait-il s'adresser ? ............................................................ A qui s'adresse-t-il effectivement ? ................................................................ A quoi le voyez-vous ? .................................

Un phénomène d’identification La quête identitaire de soi passe par la connaissance de l’autre : phénomène d’identification Il s’identifie : Au père  à l’anonymat «  non il ne connaitrait jamais son père » + figure mythologique père/fils « Polonius » « Laërte » Au peuple  aux visages : « visages de la foule » : « vieux docteur » « durs et impénétrables arabes » «  vieillard volontaire » « mère agonisante » Passage du singulier au pluriel « il lui avait fallu apprendre »  «  tous ensemble