Poliade

conviés à des cérémonies religieuses civiques, c’est-à-dire destinées à l’ensemble des citoyens de la cité. Elles sont destinées à vénérer les divinités de la cité, la divinité poliade (tutélaire de la cité), mais aussi d’autres divinités grecques dont la cité a introduit le culte sur son territoire. A Athènes, la divinité poliade est Athéna qui est vénérée lors des fêtes annuelles des petites Panathénées, mais la cité honore également Dionysos, Artémis, Héphaïstos, Aphrodite, Asclépios à partir de la

polis sont généralement peu nombreux, ce sont des paysans, des pêcheurs, des artisans et quelques grands propriétaires et des esclaves. Les citoyens sont des hommes libres adultes, qui défendent la cité, participent à la vie politique et au culte poliade.* Dans ce panorama, Athènes sort du lot. C’est une cité commerçante prospère, peuplée de 300 000 habitants, dont 40 000 citoyens au V ͤ siècle. La vie intellectuelle est valorisée comme la philosophie avec Platon, Aristote ou le théâtre avec Aristophane

III/ La polis, forme politique de référence dans le monde grec 1) Définition Le poli est un groupe souverain d’hommes adultes qui s’énoncent au masculin pluriel. Ces hommes se sont unis pour un destin sous la protection d’une divinité : Poliade. Ces hommes se font reconnaitre le droit de posséder ensemble un territoire, qu’ils exploitent ensuite sous le régime de la propriété individuelle. Ils réservent dans leur espace des lieux pour les sanctuaires, et d’autre part pour les temps fort

la vie civique par le rôle capital qu'elles tiennent dans la vie religieuse de la cité, non seulement en assumant des charges sacerdotales de première importance, mais également par leur participation aux fêtes religieuses (Thesmophories et fêtes poliades) et par une fréquentation assidue des sanctuaires, même si elles restent en retrait de l'espace sacrificiel .Il est à noter que suivant les differents lieux de la Grèce , les femmes n’etaient pas traitées de manière égale. A Sparte,par exemple

ans au motif que ses activités menacent la cité. 3 Vie politique et vie religieuse Les Athéniens ne séparent pas vie politique et vie religieuse. L’Agora est à la fois le centre politique de la cité, placée sous la protection d’une divinité poliade* (Athéna), mais aussi un lieu sacré avec ses temples et ses autels pour les sacrifices ; les magistrats s’occupent également des affaires religieuses : fixer le déroulement des fêtes et les financer. La religion sert de garantie à la vie politique. Toutes

étant une condition de la survie et de la bonne santé de la cité. Par exemple, le temple d'Athéna sur l'Acropole, était le lieu final de la procession de Panathénées, qui permettait à toute la ville de venir honorer sa déesse protectrice (déesse poliade : dossier pages 22-23 ñ document à connaître : la frise des Panathénées). II) LES INSTITUTIONS D'ATHENES : ORGANISATION ET DISTRIBUTION DES POUVOIRS DANS CE NOUVEAU REGIME POLITIQUE 1) Les pouvoirs très étendus des deux assemblées a) L'Ecclésia

étant une condition de la survie et de la bonne santé de la cité. Par exemple, le temple d'Athéna sur l'Acropole, était le lieu final de la procession de Panathénées, qui permettait à toute la ville de venir honorer sa déesse protectrice (déesse poliade : dossier pages 22-23 ñ document à connaître : la frise des Panathénées). II) LES INSTITUTIONS D'ATHENES : ORGANISATION ET DISTRIBUTION DES POUVOIRS DANS CE NOUVEAU REGIME POLITIQUE 1) Les pouvoirs très étendus des deux assemblées a) L'Ecclésia

coins de revers ont été nécessaires pour les frapper. II°) vers l'époque classique A°) les premières chouettes Le modèle n°106 apparaît au VI siècle: vers 520, la monnaie porte désormais au droit l’effigie d’une Athéna casquée: c’est L’Athéna («poliade» qui protège la cité) et au revers une chouette avec un rameau d’olivier symbole qui rappelle le mythe de la fondation de la cité. On remarque aussi les trois lettres A, O, E symbolisant l’ethnicité de la cité et signifiant «monnaie des Athéniens»

Lycurgue est dit avoir importé de Crète la constitution de Sparte, ou bien l’avoir reçue d’un oracle d’Apollon Pythien, le dieu fondateur par excellence. Cette rhètra, prévoit la fondation d’un sanctuaire de Zeus et d’Athéna qui sont des divinités poliades (protectrice de la cité) traditionnelles ; une répartition de la population en tribus et ôbai ; la constitution d’un conseil d’anciens (gérousia) de 30 membres y compris les deux rois, enfin la tenue régulière en un lieu convenu, d’assemblée du peuple

Les fonctions du mythe dans l’organisation spatiale de la citéKernos Revue internationale et pluridisciplinaire de religion grecque antique  20 | 2007 Varia Les fonctions du mythe dans l’organisation spatiale de la cité L’exemple de Tanagra en Béotie Dominique Jaillard Édition électronique URL : http://journals.openedition.org/kernos/177 DOI : 10.4000/kernos.177 ISSN : 2034-7871 Éditeur Centre international d'étude de la religion grecque antique Édition imprimée Date de publication : 1 janvier 2007