Plan De Cession Liquidation

PLAN ET POUVOIRS DES DIRIGEANTS Lorsqu'une entreprise rencontre des difficultés il est procédé à l'ouverture d'une procédure collective, la spécialité de cette procédure dépendra des difficultés rencontrées par l'entreprise. Ces difficultés peuvent être légères mais peuvent également se révéler plus complexes. De ce fait , on pourra mettre en place une procédure de sauvegarde, de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire. La liquidation est la voie empruntée, par défaut, en cas

susceptible de se redresser. A l'issue de cette période toutes les éventualités demeurent possibles: continuation, cession ou liquidation. Section 1 : La préparation de la solution Au cours de cette phase, le syndic commence à chercher des solutions et établir un rappelle sur la situation de l'entreprise. Puis, il propose au tribunal soit, un plan de redressement, soit de liquidation. Le tribunal statue sur ces propositions par un jugement qui met fin à la période d'observation. Paragraphe 1 : Le

règlement des difficultés apparues au sein de l'entreprise. Le mandat ad hoc peut également se traduire par un constat d'échec. Dans cette hypothèse, le tribunal peut procéder à l'ouverture d'office d'une procédure de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire lorsqu'il constate que le débiteur présente un état de cessation des paiements. II- L'intervention des pouvoirs publics Le législateur a pris conscience depuis quelques années déjà que la faillite ne peut constituer une question

débouche toujours sur un plan de continuation (cession réalisée uniquement dans un cadre liquidatif) Période d’observation : faculté pour le tribunal de désigner un ou plusieurs administrateurs judiciaires ( assistance du débiteur ou administration seul de l’entreprise (≠ surveillance) Plan de continuation : - modalités de paiement fixés par le tribunal et dividendes répartis par le commissaire à l’exécution du plan - attribution du commissaire à l’exécution du plan : droit d’introduire

déterminer les seuils d’alerte qui reposent sur un examen objectif du passé. + Les éléments prévisionnels : Il s’agit des indicateurs suivants: Le fonds de roulement Le besoin en fonds de roulement Le compte de résultat prévisionnel Le plan de financement prévisionnel La gestion prévisionnelle de trésorerie +Analyse de la défaillance par les flux de trésorerie : Il s’agit essentiellement de : L’excédent brut d’exploitation L’excédent de trésorerie d’exploitation +Le registre

les actifs, les moyens de l'entreprise peuvent encore apurer son passif par des solutions financières adaptées. Dans le cas contraire, il peut prononcer la liquidation judiciaire. Le jugement d'ouverture est mentionné sans délai au registre de commerce. Dans les huit jours de la date du jugement, un avis de la décision (redressement ou liquidation) est publié dans un journal d'annonces légales et au Bulletin officiel édition annonces légales et judiciaires. L'avis affiché au tribunal par le greffier

pri DROIT DES ENTREPRISES EN DIFFICULTE Sous titre 4 : le plan de sauvegarde de l’entreprise. L’esprit de la loi de 2005 milite en faveur d’une démarche d’anticipation et le plan de sauvegarde en est l’instrument. Il doit permettre l’anticipation par toute une série de mesures. Dans le cadre de cette démarche, le plan de sauvegarde se confond finalement avec le plan de continuation de 85. Pour preuve, le tableau de concordance élaboré dans l’annexe de la loi qui montre la quasi identité entre

judiciaires. Depuis la Loi du 26 juillet 2005, il existe désormais 3 procédures judiciaires distinctes qui sont : - la procédure de sauvegarde (nouvelle) - la procédure de redressement judiciaire (modifiée) - la procédure de liquidation Chapitre 1 : La procédure de sauvegarde C’est une nouvelle procédure instituée par la Loi du 26 juillet 2005. C’est une procédure volontaire. C’est une étape intermédiaire entre la conciliation qui est contractuelle et le redressement

l’institution du juge commissaire dans les procédures de traitement des difficultés de l’entreprise. Casablanca soche presse 2006. * Bounard (J), droit des entreprises en difficulté hachette 2000. * Chaput Yves, droit de redressement et de la liquidation judicaire de l’entreprise, paris puf 1987. * Didier (P) droit commercial Tom 5 des entreprises en difficulté, paris puf 1995. * Jeantin (M), le Cannu (P), droit commercial Paris Dalloz 2003. * Le Cannu (P), entreprise en difficulté,

judiciaire. Dans le cas contraire, on appliquait au débiteur la procédure de liquidation judiciaire. L’évolution se poursuit avec une ordonnance du 23 septembre 1967, qui a institué une troisième procédure, dite de suspension provisoire des poursuites, réservée aux entreprises avec des difficultés non insurmontables. Elle consistait à la suspension des poursuites pendant trois mois, à charge pour le débiteur d’établir un plan de redressement susceptible de sauvegarder l’entreprise. Ces différents