Phédon Misologie

prédécesseurs. Il devine dès le début les idées de César et le qualifie avant l'heure de tyran. Durant la guerre civile il fut un allié de Pompé contre César mais après la défaite militaire à Thapsus en 46 a.c, il s'enferme dans Utique relit le « Phédon » œuvre où Platon traître de l’immortalité de l'âme et se plante son épée dans le corps. *Stoïcisme :rationalisme qui lie la logique, la physique et la morale. Il considère l'univers comme un tout gouverné par la raison prône l'accord avec le destin

plus l'homme s'éloigne du vrai contentement. Voilà pourquoi chez beaucoup, et chez ceux-là mêmes qui ont fait de l'usage de la raison la plus grande expérience, il se produit, pourvu qu'ils soient assez sincères pour l'avouer, un certain degré de misologie, c'est-à-dire de haine de la raison. En effet, après avoir fait le compte de tous les avantages qu’ils retirent, je ne dis pas de la découverte de tous les arts qui constituent le luxe ordinaire, mais même des sciences (...), ils trouvent qu’en réalité

raison, comme l'affirme Aristote. Partant de ce constat, on imagine difficilement comment certains haïssent cette dernière, sans se rejeter eux-mêmes. Cette haine de la raison, la misologie, semble de prime abord une conséquence fortuite, non souhaitée par l'individu. Mais on découvre en s'y intéressant que la misologie est voulue, choisie par certains individus, en réaction au rationalisme à l'excès : ils tombent dans l'excès inverse ; l'exclusion de toute raison. Ils remettent ainsi en cause la

qui est. La connaissance de la vérité dépend de l'être. L'idée du bien ne dépend pas de l'être, il est au delà des essences. La misologie : la haine de la raison. Sans une entente préalable, c'est la dispute et la haine. Nous avons absolument besoin d'avoir confiance en notre raison. Amitié nécessaire dans la société. Socrates va apercevoir ce qu'est le bien dans le phédon. L'idée du Bien est indissociable de l'idée de nécessité. La promesse d'Anaxagore : L'émerveillement de Socrate

textes du phédon : misologie : la haine du logos. Ménon est redoutable pour Socrate, car il est mou, paresseux, donc c’est un interlocuteur qu’on doit essayer de faire chercher. La misologie est une manière radicale de douter. Ce n’est pas un doute de type cartésien, c’est un doute sur l’idée même de recherche intellectuelle et sur le fait que l’homme puisse acquérir du savoir. C’est le doute le plus profond qui existe plus encore que le sceptique puisqu’il y a la zététique. Misologie : doute fondamental

............. 56 Indications de lecture .................................................... 58 Chapitre 3 : La nature humaine .................................. 59 La différence anthropologique de l’espèce humaine...... 60 Philanthropie et misologie : amour de l’homme et haine de la raison ..................................................................... 61 Le mythe de Prométhée ................................................. 63 La théorie de la réminiscence ..........................

purement et simplement de l’ancien prisonnier. Comment comprendre une telle hypothèse ? On ne peut pas ne pas entendre ici le témoignage de Platon de la mise à mort de Socrate décrite dans la trilogie de L’apologie de Socrate, Le Criton et Le Phédon. En effet se dénoue ici des questions que l’on s’était posé durant toute l’allégorie : celles concernant l’écart entre ce que décrit Platon comme modalité de libération et la pratique pacifiste de Socrate décrite dans les premiers dialogues. On

Les sages-femmes sont vouées à Artémis, déesse de la chasse et sœur d’Apollon. Dans le Phédon, Socrate dit de la philosophie, ou de la recherche dialectique, qu’elle est “la chasse de l’être”. Chasse intelligible, dont la pratique de la chasse est comme l’ombre et le mythe. Mais Socrate est également lié, comme Artémis, à Apollon : il chante, quand vient la mort, comme chantent les cygnes de Délos (Phédon) ; c’est de l’oracle d’Apollon, à Delphes, que Socrate apprend qu’il est le plus sage des

Phédon (trad. Cousin)La bibliothèque libre.   | | | | | | | Aller à : Navigation, rechercher Œuvres de Platon,traduites par Victor Cousin Tome premier Phédon | Argument philosophique | Notes ◄   Criton | Index | Théétète   ► | [ 183 ] ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ PHÉDON. OU DE L’ÂME. ———───——— Premiers interlocuteurs : ÉCHÉCRATE, PHÉDON. Seconds interlocuteurs : SOCRATE, APOLLODORE, CÉBÈS, SIMMIAS, CRITON, PHÉDON ;

n’avait donc pas tout vu, et il a mieux valu pour le repos de ses vieux jours et de son âme qu’il n’ait pas entendu ce que le boutefeu 1. Nietzsche découvre ici une tout autre forme de haine que la classique misologie honnie de Platon et de Kant. Mais le misarchisme implique également une misologie envers le logos, envers celui de la raison et de la norme du pouvoir et de la décision. Revue philosophique, n 4/2006, p. 437 à p. 454 o 440 Philippe Choulet 1. Spinoza, Éthique, IV, Préface. 2. P. Wotling