Phèdre Antigone Héroines

sentiment ambigu chez l’enfant, mélange de fascination et de jalousie. Mais ces romanciers semblent aller plus loin en dotant les personnages de certaines qualités extraordinaires. Les hyperboles utilisées par Steinbeck font de Man une véritable héroïne, qui, par ses qualités, se distingue du commun des mortels. Par l’intermédiaire de « ses yeux noisette », le romancier fait le portrait de cette mère qui semble « avoir connu toutes les tragédies » et s’être élevée jusqu’à une « compréhension surhumaine

le chœur est dans l’action, alors que chez Sophocle, il est en marge. L’homme est au centre de tout chez Sophocle. Héros solitaire, plein de grandeur, pleins de contradictions, peut-être d’un grand entêtement. On peut parler aussi des femmes avec Antigone, pour l’entêtement. Il s’agit bien d’une réflexion sur l’individu et les individus s’affrontent sur la scène en stichométrie (renvoi de vers à vers). Les personnages s’affrontent deux à deux avec des violences effrayantes. Thèbes est affligée

meurtre […]. Quant aux femmes,| |s’il arrive qu’elles soient tuées […], bien plus nombreuses sont celles qui recourent au suicide comme à la seule issue dans un malheur | |extrême: Jocaste* donc, et encore chez Sophocle, Déjanire, Antigone* et Eurydice; Phèdre, mais aussi, chez Euripide, Évadné, et, en | |arrière-fond d’Hélène, Léda. Enfin, du côté des jeunes filles, le couteau sacrificiel est l’instrument privilégié de la mort et, à la cohorte | |des épouses suicidées, il faut

l’amour dans les paroles de la nourrice et de Mercutio et l’idéalisation d’un amour absolu chez Roméo est spectaculaire; la nourrice voit en l’amour une « bonne partie de plaisir » qui réjouit les sens et Mercutio prend en dérision la mythification des héroïnes amoureuses dans la littérature antique. Il désacralise par son ironie ce sentiment si noblement perçu et ressenti par Roméo : « Rien que les os, un vrai hareng saur ! O chair, comme te voici poissonnifié ! » (p 89)^ On peut même ajouter la vision

le calendrier des ruelles – l’ancêtre du programme télé… Arthénice, présentatrice des programmes ? Attention, ne commettez pas d’impair à l’Hôtel de Rambouillet : si on vous parle de l’incomparable Arthénice, n’allez pas croire qu’il s’agit d’une héroïne de la mythologie, ou d’une présentatrice du programme des ruelles originaire de Nice… Arthénice est l’anagramme de Catherine, et Catherine, c’est Catherine de Vivonne, marquise de Rambouillet, pour vous servir. Le vade me cum précieux Vous voulez

calendrier des ruelles – l’ancêtre du programme télé… Arthénice, présentatrice des programmes ? Attention, ne commettez pas d’impair à l’Hôtel de Rambouillet : si on vous parle de l’incomparable Arthénice, n’allez pas croire qu’il s’agit d’une héroïne de la mythologie, ou d’une présentatrice du programme des ruelles originaire de Nice… Arthénice est l’anagramme de Catherine, et Catherine, c’est Catherine de Vivonne, marquise de Rambouillet, pour vous servir. Le vade me cum précieux Vous voulez

artificiality PREFACE xxvii of the proceeding, each period has its own priorities and distinctive character. Nor has the conventional ‘canon’ of great authors been overturned: whatever their reasons, most readers still prefer the tragedy of Phèdre to be told by Racine rather than Quinault. On the other hand, the concept of literature now includes forms of expression which until recently, because they did not wear a tie, were denied entry to polite literary society: regional writing, crime fiction

Dixième séance : Lecture de l’étranger d’Albert Camus, à partir des propositions d’Edward Said Onzième séance : Relations Littératures/arts Douzième : Le théâtre et la question du syncrétisme paradoxal : Le cadavre encerclé de Kateb Yacine et Antigone de Sophocle, Les 1001 Nuits dans le théâtre Treizième séance : Cinéma et emprunts. Lieux des emprunts et réalités culturelles Quatorzième séance : Traduction et contact de cultures BIBLIOGRAPHIE 1) Fernand Braudel, La Méditerranée et

hiérarchisée constitue déjà le signe le plus clair d’une esthétique classique, et il n’en ira pas différemment dans les tragédies raciniennes – le classicisme, contrairement à une idée reçue, ne dédaigne pas du tout les états paroxystiques : voir Phèdre et Bajazet. Peut-être la note différentielle, baroque si l’on veut, réside-t-elle ici dans la dominante élégiaque des stances, et il est permis de se demander si les spectateurs de l’époque n’étaient pas plus sensibles à la coloration sentimentale

éventail de motifs qui se perpétueront bien au delà de la Renaissance. | Le pétrarquisme se conjugue avec le néoplatonisme de la Renaissance. L'idéalisation de l'amour chez Pétrarque trouve son prolongement dans les thèmes platoniciens exprimés dans le Phèdre et le Banquet. A la fin du siècle, le néopétrarquisme va à la fois dégénérer en un "pétrarquisme blanc" (J. Rousset), poésie galante avec Desportes, Bertaut, Du Perron, et un "pétrarquisme noir", poésie tragique avec Jamyn, Jodelle, Aubigné, Sponde