Peut Il être Légitime De Désobéir Aux Lois

La résistance à une règle de droit injuste. « L’obéissance au devoir est une résistance à soi-même », disait Henri Bergson. On peut alors définir la résistance comme la capacité à supporter des contraintes physiques ou, ici, morales. Une règle de droit injuste fait référence à une règle contraire à la justice. La règle de droit est générale, abstraite, obligatoire et dont la violation sera sanctionnée par l’autorité publique. On définit la règle par ses caractères et non par ce qu’elle

Kohlberg, deux raisons valables désobéissance légitime à la loi. Premièrement, selon lui, il est « nécessaire de désobéir publiquement à des lois injustes pour que la société découvre l’injustice et se perfectionne » (p.74 l.28 à 31). En effet, tout comme la loi 78 que le gouvernement à mit en application dernièrement, empêchant un attroupement de plus de 50 personnes de signifier leur mécontentement, sous forme de manifestation. Deuxièmement, il met en lumière le fait que « nous avons au

obéir à des règles imposées. On peut donc s’interroger sur le fait de savoir si l’obéissance est compatible avec la liberté ou si la liberté est l’absence d’obéissance. La liberté signifie t-elle obéir à des lois qu’on dit légitime ? Dans une première partie nous définirons les concepts de liberté et d’obéissance puis dans une seconde partie nous verrons qu’obéir c’est une façon d’être libre. Developpement : 1ere partie La définition de mot liberté peut avoir un sens différent selon

ne se soucient plus des lois et la ville est dangereuse, les meurtres, les révoltes, les manifestations violentes sont affaires courantes. De nos jours et dans les pays dits ‘‘civilisés’’, soit les pays qui ne sont pas en guerre et dont le gouvernement en place n’est pas (trop) corrompu, les lois et règlements sont déterminés dans le but d’accommoder et de permettre à la plus grande majorité possible de personnes de cohabiter relativement harmonieusement ensemble. Les lois soutiennent l’organisation

liberté CHAPITRE I – SUJET DE CE LIVRE PREMIER (INTRODUCTION) « L’homme est né libre et partout il est dans les fers » → Aliénation des peuples, pouvoir illégitime, esclave de ses passions/désirs ? Le peuple est contraint d’obéir, mais quand il peut se révolter et reprendre les libertés qu’on lui a ôté : « il fait bien ». LE DROIT N’EST PAS NATUREL, il est fondé sur des conventions, lesquelles ? CHAPITRE II – DES PREMIERES SOCIETES Thèse : Ce qui est naturel c’est le désir de se conserver

De par notre existence, nous obéissons. Avant tout aux lois physiques comme à nos besoins naturels, nous obéissons aussi inéluctablement tout au long de notre vie sociale à un Maître polymorphe. Cette entité supérieure à nôtre personne par sa sagesse ou son pouvoir, est tantôt le parent puis le professeur, mais aussi un chef, l’État ou encore la société ; avant, pour son ultime ordre, d’empoigner la faux. Sommes-nous pour autant condamnés à courber l’échine sous le poids du cours de la vie ? Une

démocratie repose-t-elle sur ces vertus ? Et la démocratie, à travers ces vertus, rend-elle l'homme libre ? La thèse d'Alain repose sur les deux vertus du citoyen qui sont pour lui la résistance et l'obéissance, la résistance de l'esprit et l'obéissance des lois. Par ces deux vertus le citoyen assure l'ordre et assure sa liberté dans la société où il vit. Sa thèse repose donc sur le rapport de la liberté au pouvoir, la liberté du citoyen et le pouvoir de l’État. En quoi ces deux vertus sont-elle liées ? Il

leur supérieur. Ce pouvoir hiérarchique présente trois principales composantes. 1) Le pouvoir d’instruction Le supérieur hiérarchique et notamment le Ministre qui se situe à la tête du Ministère peut indiquer aux agents subordonnés certaines modalités d’action avant même la prise de décision. On peut donc assimiler ce pouvoir d’instruction à un véritable pouvoir de direction. Ce pouvoir d’instruction se concrétise principalement par l’élaboration de circulaires et de notes de services. Ces textes

Préambule 1) Pourquoi Rousseau indique-t-il qu’il faut prendre les hommes tels qu’ils sont et les lois tel qu’elles peuvent être ? Rousseau indique qu’il faut prendre les hommes tels qu’ils sont car leur nature humaine les rend inaliénables. Quant aux lois, elles seront toujours imparfaites, car elles sont une institution humaine. De plus, la justice doit en plus d’être équitable, se conjuguer avec l’intérêt de chacun. Chapitre 1 2) Que veut dire « l’homme est né libre, et pourtant il est dans

prendre une décision même si les lois l’interdisent pour la survie de l’Etat. Le citoyen obéit à l’Etat, on est forcé de se plier à ses décisions (démos=peuple, kratès=le pouvoir). Il y a le commandement et l’obéissance. Etat indique tjrs 2 choses : qlqn pour commander et qlqn pour obéir et des individus associés à l’intérieur de l’Etat. Association→ société→ Etat = état social ≠ état de nature = seul, isolé, peut être attaqué, individuel… Se demander si l’Etat est légitime revient à se demander premièrement