Est-ce bon d’obéir à l’autorité ?

L’autorité est ‘‘le pouvoir de commander, d’obliger à quelque chose, d’être on obéi. Elle implique une notion de légitimité’’ 1. Le bien est ‘‘la valeur normative de la morale, avec comme opposé le mal’’ 2. Alors à la question ‘‘est-ce bon d’obéir à l’autorité’’, en considérant que la signification de ‘‘bon’’ dans ce contexte est similaire à la définition de ‘‘bien’’ énoncée ci-haut, je pense qu’il faut obéir à l’autorité et qu’il est ‘‘bon’’ de le faire. L’autorité de la société sur ses citoyens transcende selon moi la volonté individuelle de chaque individu. Prenons pour exemples les endroits où l’autorité est respectée, disons la ville de Montréal, versus les villes chaotiques et désordonnées, où aucun pouvoir n’est solidement établit, comme c’est actuellement le cas à Tripoli, en Lybie, où le peuple se révolte contre le dictateur Kadhafi et où le gouvernement n’est pas structuré ni respecté. La ville de Montréal est un endroit sécuritaire et où il fait bon vivre car ses citoyens respectent les règles et obéissent à l’autorité mise en place; cependant, à Tripoli, qui est dans un climat de guerre civile, les gens ne se soucient plus des lois et la ville est dangereuse, les meurtres, les révoltes, les manifestations violentes sont affaires courantes. De nos jours et dans les pays dits ‘‘civilisés’’, soit les pays qui ne sont pas en guerre et dont le gouvernement en place n’est pas (trop) corrompu, les lois et règlements sont déterminés dans le but d’accommoder et de permettre à la plus grande majorité possible de personnes de cohabiter relativement harmonieusement ensemble. Les lois soutiennent l’organisation et la structure mises en place, et, comme nous l’avons vu lors du premier cours d’éthique et politique, ‘‘pour qu’un groupe fonctionne, ses membres doivent avoir un minimum de structure (et d’intérêts communs)’’ 3. Ainsi, il est non seulement ‘‘bon’’ mais aussi nécessaire d’obéir aux lois et de se soumettre à l’autorité