Peter Sloterdijk

Philosophie Magazine, novembre 2006, n° 5, p. 29. (12) Diogène Laërce, Vie, doctrines et sentences des philosophes illustres, Flammarion, coll. Garnier-Flammarion, t. 2, p. 75. (13) Pour une distinction entre cynismes antique et moderne, voir Peter Sloterdijk, Critique de la raison cynique, trad. par Hans Hildenbrand, Christian Bourgois, 2000. (14) Ludwig Wittgenstein, Remarques mêlées, trad. G. Granel, TER, 1990, p. 97. 

l’humanité éclairée. Selon Georges Balandier, le détour, Pouvoir et modernité 1985 : dans son rapport à elle-même, la modernité est sans doute incapable de se définir. Elle valorise le bougé, le mouvement, l’acte, l’éphémère jusqu’à menacer elle-même. Peter Sloterdijk la définit comme mobilité, mobilisation, automobilisation, tendance moderne ne peut s’assigner un terme. Zygmunt Baumau : réaffirmation incessante de la valeur du progrès conduit à l’érosion, la fragilisation de ses fondements. CL° : Nous sommes

valeurs se mettront en place. On considérera alors ce moment comme une sorte d'archaïsme. Mais ce n'est pas pour demain. | Le bonheur paradoxal. Essai sur la société d'hyperconsommation. De Gilles Lipovetsky. Gallimard, 377 p. La semaine prochaine Peter Sloterdijk. ITINéRAIRE 1944 Naissance le 24 septembre. Père commerçant en meubles et mère couturière à domicile. 1970 Après des études de philosophie à la Sorbonne, passe l'agrégation. Va enseigner la philosophie en lycée, à Grenoble, pendant une vingtaine

ressentir l’apparition d’un homme nouveau, et pas d’une ère nouvelle, une sorte de « sur-homme » nietzschéen, ou de monstre issu d’ondes radioactives… la crise semble alors perçue comme une catastrophe nucléaire qui irait jusqu’à changer notre ADN. Peter Sloterdijk s’inspire d’ailleurs de Ainsi parlait Zarathoustra pour dire que « l’humanité va se diviser(…) : d’un côté ceux qui continuent comme avant, de l’autre ceux qui sont prêts à amorcer un tournant ». D’autres néologismes sont apparus dans

reviendra et sinon pourquoi continuer à prodiguer toutes mes richesses gratuitement ??? sans rien au retour ??? Une promesse d’amour non tenue, une promesse d’amitié non tenue non plus !! Donc il n’y a rien à regretter !! j’ai trouvé chez Peter Sloterdijk une idée très freudienne en somme , l’idée d’une « promesse » de vie à l’image de l’adulte qui va nous faire cette promesse et qui essayer ou pas de tenir…la mère suffisamment bonne de Winicott !! les deux promesses n’ont pas été tenues !!

archaïques, ce qui compte c’est la fonction de ces récits, ils soudent l’instance collective, le groupe. Je pense, comme Peter Sloterdijk2, qu’il faut réhabiliter la pensée froide contre les pensées chaudes qui entretiennent les mythes, les chefferies et prétendent donner accès au merveilleux de l’instance symbolique imaginée. Les philosophies de Nietzsche et de Sloterdijk nous montrent que le besoin de croyances et de mythes nourrit l’illusion qu’il existe quelque chose de déjà là qui donnerait

disposés à croire que l'on doit d'abord "apprendre quelque chose" pour être mieux un jour par la suite… L'inversion de la relation entre le vivre et l'apprendre est dans l'air : la fin de la croyance à l'éducation, la fin de la scolastique européenne". Sloterdijk, Critique de la raison cynique, 1983). L'extinction des grands récits : le Progrès, la Science, L'Histoire, L'Humanité, La Vérité… (Jean-François Lyotard) ? Comme le domaine de l'éducation demeure à peu près le seul où cette croyance "tient", du

romantique et préromantique. - Dès 1750, réaction importante au culte de la raison. Naissance du romantisme français en 1820.Les valeurs irrationnelles de l’ho sont remises en valeur. 2. Idéologie inadaptée. - Critique de la raison cynique 1987, Peter Sloterdijk. Les lumières se résumeraient au progrès, mais grille de lecture qui n’est plus adaptée. Pour les lumières, Histoire du monde serait celle d ‘un progrès qui se déroule fatalement et inexorablement vers la raison. Vision trop linéaire pour une

Allemagne, après Erich Fromm, Rudolf Bahro oppose les enseignements du bouddhisme zen au « mépris monothéiste de la nature »76. D'autres, comme Peter Sloterdijk ou Hans Blumenberg, s'efforcent de réhabiliter la notion de mythe, trop longtemps caricaturée par le nazisme, et de sonder les possibilités d'une « néo-mythologie non régressive »77. Hans Peter Duerr plaide pour un renouveau de vitalité des cultures prenant en compte des éléments « sauvages », dont le refoulement a produit selon lui les

. . . . . . . . . . . . 27 20 extraits d’œuvres prêts à l’emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 Carnap (31) — Greene (32) — Aspect (34) — Lem (37) — Kant (39) — Bergson (41) — Heidegger (43) — Sloterdijk (44) — Canguilhem (46) — Spengler (48) — Dardel (50) — Houellebecq (51) — Augé (52) — Arendt (54) — Traité (56) — Virilio (57) — Boudon (59) — Bachelard (61) — Cheng (62) — Delluc (64) L’ESPACE ET L’HOMME Sujet 1 Peut-on dire que seul ce