Pestel Agriculture

l’étranger mais conservent certaines tâches sur le territoire national. Le déficit doit ainsi être relativisé. En effet, 40 % du commerce extérieur américain correspondent à des échanges entre filiales d’une même multinationale. 1 2) La 1ère agriculture mondiale L’agriculture américaine est la plus exportatrice du monde. Moderne et stimulée par une recherche agronomique avancée (ex OGM), elle est dominée par les grandes entreprises tandis que les exploitations familiales se maintiennent grâce aux

source de croissance et la hausse de la productivité dans un pays, et que ses gains se partagent entre salariés (plus pauvres) et profits). De plus l’industrialisation en Chine a fait que de nombreuses personnes ont rejoint les villes et quitté une agriculture misérable (et peu productive). On pense donc que s’il y a de la croissance tout le monde en profite, riches comme pauvres. Le problème (d’après ce texte) c’est que la croissance profite d’abord aux plus riches, puis aux pauvres (exemple des USA)

longtemps semblé donner raison à ses inventeurs , puisque les engrais chimiques ont considérablement augmenté les rendements et que les animaux assimilent les protéines, quelle que soit leur origine. L'un des principaux arguments en faveur d'une agriculture très intensive et à haut rendement est celui du prix. Seul ce type d'agriculture permettrait de mettre les denrées alimentaires à la portée de toutes les bourses. Le graphe ci-dessous représente bien l'évolution flagrante de la consommation de

car elle réfute l'idée selon laquelle la protection de l'environnement ne peut se faire qu'au détriment de la croissance économique. Elle a été utilisée comme argument pour convaincre les milieux Edité par le Département Sciences sociales, agriculture et alimentation, espace et environnement de l’Institut National de la Recherche Agronomique Mission Publications : 65 Bd de Brandebourg - 94205 Ivry-sur-Seine Cedex - Tél. 01 49 59 69 00 Directeur de la publication : Bertrand Schmitt – Rédaction

pétrole sont essentiellement dues à la guerre en Irak, et au fait qu’il manque un acteur clé sur la marché mondial. 3. Le Bilan a) Menaces économiques * L’augmentation du prix du pétrole engendre des famines, voire des disettes : en agriculture, le pétrole représente 1/3 du coût de revient * Menace pour la production agricole mondiale : de nombreux pays (Afrique du Sud, Nigéria) sont vulnérables à toute hausse de prix b) Menaces stratégiques * La Chine et l’Inde ont un

classes sociales : 1. Les propriétaires fonciers, ce sont les gens qui possèdent la terre, ils ne font rien. 2. Les agriculteurs qui vont gérer s’occuper de la terre. 3. Les commerçants, industriels, classe stérile, car on ajoute pas de valeur. L 'agriculture seule est créatrice de richesse, ce surplus est appelé produit net. Les propriétaires fonciers constituent la classe déterminante, car c’est elle qui accapare le surplus et qui redistribue ce surplus entre les agriculteurs, et la classe stérile

gendarme du monde. Cette double hégémonie réside dans leur puissance éco et la diffusion de leur modèle socioculturel grâce aux médias : « Les US sont au centre du monde parce que le monde est aux US ». Son poids éco se traduit par sa supériorité en agriculture, industrie et éco de services. De 20 à 25 % de la production mondiale. 3 atouts : nature avantageuse, population dynamique et capitalisme puissant. Mais le système est fragilisé par le déficit budgétaire record et l’endettement chronique qui pourraient

ha) La proportion de l’agriculture biologique dans les dix premiers pays producteurs bio dans le monde (2007) Source: The World of Organic Agriculture – Statistics and Emerging Trends 2008 L’agriculture biologique en Europe L’évolution des surfaces cultivées et du nombre des exploitations bio dans l’UE (1985-2007) Source: The World of Organic Agriculture -Statistics and Emerging Trends 2008 L’agriculture biologique en Hongrie Le système d’aide explique la baisse du nombre des producteurs

milliards de m3. Les prélèvements correspondent à la quantité d’eau prise dans le milieu naturel, tandis que la consommation évalue les quantités d’eau prélevées mais non renvoyées dans la nature après usage. Prélèvements Eau potable Énergie Industrie Agriculture 18 % 59 % 12 % 11 % Consommations réelles d’eau 24 % 3% 5% 68 % Un prélèvement et une consommation inégale suivant les pays L’Homme prélève chaque année 4430 km3 d’eau douce. Il n’en consomme que 2300 km3. Ainsi environ la moitié du volume d’eau

Nouvelle tentative en 2003 Changement des règles d'attribution des subventions : la production n'est plus le seul critères, on tiendra aussi compte de critères d'environnement et de normes sanitaires. Objectif : viser une agriculture de qualité plutôt qu'une agriculture productivitste. - b - Autres politiques Politique de la concurrence : interdiction des monopoles, abus de position dominante, ententes entre entreprises Politique régionale : pour redistribuer les fonds entre régions riches