Personnages D Un Récit F De Fiction

différence, c’est que Shahrazade trompait la mort grâce au conte alors que les Irakiennes d’aujourd’hui trompent la mort par l’écriture. Kachâchi In’âm écrit : La légende dit que Shahrazade, Dans le Bagdad des Mille et Une nuits, A trompé la mort avec le récit. Le soir, elle commençait un conte Et cessait aux aurores la parole consentie. Ses petites filles, aujourd’hui, usent A peu près de la même ruse : Elles trompent le destin avec des écrits Qui en disent plus vrai Que tous les bulletins du monde. On pourrait

la science littéraire : entre récit et discours dramatique (« Frontières du récit »), entre prose et poésie (« Langage poétique, poétique du langage »). Dans le premier il reprend la discussion inépuisable sur la mimesis aristotélicienne dont il entend montrer l'insuffisance. Selon Gérard Genette, Aristote (aussi bien que Platcn) confond sous le concept de représentationita dtuA Uiudcs YCiluiLucî» d cXpicssiuii . io iiiodc iiiiiuúil piupiciliCïii dil, c.-à-d. le récit « équivalent verbal d'événements

Table ronde, 1947. BEAUVOIR, Simone de, Le Deuxième sexe, Paris, Gallimard, 1949 [« Stendhal ou le romanesque du vrai », Le Deuxième sexe, t. I, Paris, Gallimard, « Folio-essais », 1986, p. 376-389] BERTHIER, Philippe, « Le personnage stendhalien et l’ère du soupçon », Personnage et histoire littéraire, éd. Pierre Glaudes et Yves Reuter, Toulouse, Presses Universitaires du Mirail, 1991, p. 95-106. BLIN, Georges, Stendhal et les problèmes du roman, Paris, José Corti, 1954. BOLL JOHANSEN, Hans, Stendhal

L’auteur livre ainsi, avec Micromégas, une œuvre fantaisiste, brève et cependant riche, propre à renouveler la mise en scène de l’altérité. Micromégas, géant dont le nom signale la grandeur (mégas) en même temps que la petitesse (micro), est un personnage imaginaire, et un voyageur qui, en parcourant les espaces interstellaires, rencontre différentes créatures. En sept courts chapitres, le voyage le confronte à différentes expériences, dont la principale est la rencontre avec les humains, aux deux

jardin comme Candide. J’ai assez vécu comme lui ». Genre : conte philosophique. Première édition : en 1759. Personnages principaux : Dans Candide, les personnages sont souvent ramenés à une seule caractéristique ou à une pensée, une idéologie. Leur psychologie n’est donc guère développée par le narrateur. Cette caractéristique renvoie au genre du conte, qui a tendance à confier au personnage une fonction (l’auxiliaire, l’agresseur, la princesse, le héros, etc.) au lieu de le doter d’un caractère

des genres + la Comédie Le Western Le Film fantastique - Film futuriste - La Science fiction – Le film d’animation (Disney) L’approche « naturaliste »: la théorie des genres selon Aristote ► Théorie des genres Aristote (dans « La poétique ») distingue la comédie de la tragédie. - Tragédie = conflit apparent surdéterminé par des forces métaphysiques, morales ou sociales qui échappent aux personnages. personnages. - Comédie = peint les travers d'une société. ► Gérard Genette : c'est un « critère

des Lumières » Gilles Anquetil I.5. L’image génératrice de l’écriture : Il faut signaler que dans La Chouette Aveugle il existe une scène clé qui apparaît à maintes reprises dans le récit et dont le narrateur prétend ne pas pouvoir parvenir à déterminer l’origine. Cette image qui apparaît au cours du récit, sous des aspects différents, a une importance singulière. Apparue au début du livre, elle revient jusque dans les dernières pages, avec soit la même description, soit des modifications s’entrelaçant

ses colonies : guerres de colonisation, de décolonisation, de libération et, liés à cette histoire, tous les effets de déplacement, d’exode, d’exil et donc de rencontres singulières entre ceux qui quittent un pays et ceux du pays d’arrivée. Ses personnages sont donc en déplacement ; Comment vont-ils vivre ? Comment appréhender leur propre histoire, comment se construit leur « roman familial » en relation avec l’histoire générale ? C’est ce rapport très fort, et que l’on ne peut ignorer, entre l’intime

seulement à quelques aspects du mythe (la narration, la représentation symbolique, etc.) Pendant les années ’60, Gilbert Durand, père de la tendance critique connue comme ‘mythocritique’, estime encore que «  la littérature, et spécialement [le] récit romanesque » est « un département du mythe ». Toutefois, il n’exclue pas que le texte d’une œuvre littéraire puisse devenir langage sacré restaurateur et instaurateur de la réalité primordiale qui constitue un mythe spécifique. G. Dumézil aussi

Qui m’a soutenu tout au long de l’ laboration de ce m moire. 4 Epigraphe Les personnages « Un jour, ils sont là. Un jour, sans aucun souci de l’heure. On ne sait pas d’où ils viennent, ni pourquoi ni comment ils sont entrés. Ils entrent toujours ainsi, à l’improviste et par effraction. Et cela sans faire de bruit, sans dégât apparent. Ils ont une stupéfiante discrétion de passe-muraille. Ils : les personnages. On ignore tout d’eux, mais d’emblée on sent qu’ils vont durablement imposer leur