Péroraison

survécu au naufrage généralisé des livres de l'Antiquité. Pour se faire une idée de sa doctrine, il convient de compléter ces sources lacunaires par le témoignage du De Natura Rerum de Lucrèce. La seule occurrence de la "fatalité" sous sa plume est la péroraison (confirmation) de la Lettre à Ménécée, qui résume avec vigueur la méthode épicurienne du bonheur en dressant le portrait du sage en homme souverainement libre et bienheureux : "Qui, alors, estimes-tu supérieur à celui qui a sur les dieux des

faits (Qui ? quand ? comment ? avec qui ? où ? pourquoi ?). 3- LA CONFIRMATION / LA RÉFUTATION (C’est la partie du discours où l’orateur énonce les preuves ou les arguments qui se dégagent de l’exposé des données formulées dans la narration). 4- LA PÉRORAISON (C’est la conclusion du discours, qui récapitule l’ensemble des arguments et qui vise à émouvoir le public (expression du PATHOS). III/ L’élocution —> l’élocution est la mise en forme du discours, l’art de bien dire. Elle rassemble les procédés

on a le sentiment que Socrate savait d'avance qu'il allait être condamné : dès le début, il signale qu'il n'a que très peu de temps pour se disculper des accusations les plus anciennes portées contre lui. 21. Plus troublant encore : dans sa péroraison finale non seulement Socrate explique que cette sentence ne résoudra pas les problèmes d'Athènes, mais encore il prédit un sort terrible à ceux qui l'ont condamné puisque, par leur faute, ils ont privé Athènes de celui qui pouvait vraiment rendre

premières troupes françaises arrivent le 12 septembre et les combats éclatent le 23. Les forces alliées prennent rapidement le dessus. « les choses vont s'améliorant » et « En Indochine, la France reparaît, à présent, dans sa dignité. » Début de la péroraison : Partout dans le monde la France se redresse. « Sont-ce les rayons d'une nouvelle aurore ou les derniers feux du couchant ? » De Gaulle reconnaît la difficulté de ses ambitions mais reste convaincu qu'elles sont nécessaires au prestige du pays

générosité renchérit sur la bravoure de son père, et que sa lignée est ainsi glorifiée. ♣ L'aveu d'Hippolyte à Aricie est un véritable morceau de bravoure rhétorique parfaitement maîtrisé : à la narration succède une courte argumentation puis une péroraison en forme de captatio benevolentiae. Il joue en outre des lieux communs courtois et galants en renversant le rapport de forces qui le lie à Aricie (il est son captif en amour, v. 546) et en jouant de l'antithèse (v. 542-544), notamment entre sa liberté

considération le statut du destinataire, ses croyances, les valeurs en usage dans la communauté. Dans certains discours, l’émetteur commence par l’exorde, une entrée brève et incisive pour capter l’intérêt du destinataire, et termine par une péroraison, en faisant appel à ses sentiments. Le destinataire peut être directement interpellé, ou même se sentir culpabilisé.  Enonciation Dans l’énoncé argumentatif l’émetteur ou locuteur peut être présent : on utilise les 1ère et 2ème personnes

ceux dont on a les droits à défendre. Si donc on représente son client comme un homme juste, intègre, religieux, paisible, souffrant patiemment les injures, on produit un effet merveilleux; et ce moyen, employé dans l'exorde, la narration ou la péroraison, et traité avec délicatesse, avec expression, est souvent plus puissant que la cause même : tel est l'effet d'un certain accent de sensibilité, d'un certain ton de langage, que le caractère de l'orateur se retrace dans ses paroles. Il est un choix

reprise de la préposition « entre » agrémenté chaque fois d’un adjectif indéfini, d’un adjectif possessif et d’un couple substantif/épithète (« entre tous… », l.8-9).  Acmé (le plus haut degré d’intensité de l’amplification) atteinte dans la péroraison (fin d’un discours) avec la modalité exclamative (l. 20 à 22).  Dernière phrase : ouverture spatiale (« depuis Siam jusqu’à la Californie », l.24) incluant tous les hommes et faisant écho à l’exorde (ouverture à la fois spatiale et temporelle)

recherche des arguments, des exemples ou des raisonnements pour convaincre ou persuader un public. La dispositio est le plan qui comprend l’exorde (introduction), la narration (rappel des faits), la confirmation (justification des preuves) et la péroraison (conclusion). L’elocutio est la phase de transformation des arguments en phrases pour frapper le public. Elle comporte l’electio (art de choisir les mots) et la compositio (art d’arranger les mots en phrases) La memoria permet à l’orateur de

persuasives et percutantes. Elles sont dûment suivies d’un exemple illustratif judicieusement choisi parce qu’il appartient à la communauté du chapon et de la poularde « dans le petit pays où nous vivons ». La conclusion a toute l’efficacité d’une péroraison : clairement introduite par « Enfin », efficacement rythmée (« plus… et plus…, plus… et plus… »), elle énonce un avis personnel présenté précautionneusement après une prétérition (« je ne crois ») ; il s’agit moins pour le chapon d’exprimer son