Peripeties De Cunegonde

par le biais d’une comparaison « comme un palais d’Europe » que le lieu est suggéré, la richesse aussi. b) Choix des personnages : C et C : comme tt pers de conte philosophique vivent des aventures formatrices ; ils ont déjà traversé différentes péripéties, ils st confrontés à une nlle étape : « ils approchèrent » ,« Cacambo s’approcha », « entrons »« Candide les écoutait avec la même admiration et le même égarement que son ami Cacambo les rendait » , à noter que très vite l’épisode suscite une réflexion

« Dans Candide de Voltaire ,l’idée s’habille en personnage et les péripéties de l’aventure offriront autant de moyens de mettre l’idée à l’épreuve .Ainsi le conte est un discours sous forme narrative dans lequel, l’argument se fait évènement.» Le conte philosophique apparaît en tant que genre littéraire narratif au XVIII ème siècle .Le précurseur majeur de ce type de récit imaginaire, à visée morale, demeure Voltaire, au travers notamment de son œuvre « Candide », empreinte de la philosophie

du conte philosophique. Conte philosophique 1. Le conte philosophique → adaptation moderne d'un genre traditionnel Le conte philosophique emprunte de nombreux procédés au conte traditionnel. C'est un récit fictif comportant une série de péripéties destinées à retenir l'intérêt du lecteur. Pour cela, l'auteur a recourt au merveilleux et met en scène des personnages types qui incarnent des thèses ou des idées plus ou moins convaincantes (EX : Pangloss incarne l'optimisme contre lequel s'oppose

l’accumulation des péripéties, et à l’ironie constante du récit, de même, le comique d’un film comme Les Temps modernes. L’apologue permet d’incarner des idées politiques, des attitudes morales ou des choix philosophiques dans des personnages (sympathiques ou antipathiques) et des situations qui marquent le lecteur comme dans Candide : Voltaire emporte facilement l’adhésion en caricaturant le point de vue chrétien sous les traits ridicules de Pangloss ou du frère de Cunégonde ; les situations catastrophiques

ne vaut pas le pays où nous sommes ; mais enfin Mlle Cunégonde n’y est pas, et vous avez sans doute quelque maîtresse en Europe. Si nous restons ici, nous n’y serons que comme les autres ; au lieu que si nous retournons dans notre monde seulement avec douze moutons chargés de cailloux d’Eldorado, nous serons plus riches que tous les rois ensemble, nous n’aurons plus d’inquisiteurs à craindre, et nous pourrons aisément reprendre Mlle Cunégonde. » Ce discours plut à Cacambo : on aime tant à courir

tandis que l autre révèle la véritable pensée de l auteur. Ex : Voltaire parle de « boucherie héroïque » pour évoquer la guerre dans Candide. ! L euphémisme laisse entendre une vérité beaucoup plus forte que ce que l auteur veut bien dire. Ex : « Cunégonde [& ] vit entre les broussailles le docteur Pangloss qui donnait des leçons de physique expérimentale à la femme de chambre de sa mère, petite brune très jolie et très docile ». 3) Les indices de subjectivité (marques personnelles de l émetteur oumodalisateurs)

entourage :disciple inconditionnel de Pangloss, bâtard pour la famille du baron, marginal, le « petit Candide »vit dans un univers dont l’ idéal de vie repose sur 3 principes : la noblesse de la naissance, l’ amour, la philosophie optimiste. - Cunégonde, « la princesse » n’est pas définie comme « belle » mais » haute en couleur, fraîche, grasse, appétissante » - Pangloss le précepteur, le philosophe qui aurait pu être assimilé à « l’aide » , « à la fée »  est ridiculisé - Madame le Baronne n’est

Dans Candide I-les fausses valeurs de la société 1) les illusions de l'amour amour=spectacle illusoire : Candide qui a tant souffert "pour l'amour de mlle Cunégonde" ne peut l'épouser que quand il n'en "avait aucune envie" Personnages masculins violent les femmes, les prostituent femmes vendues exploitées "violées autant qu'on peut l'être" 2) faux prestige des intellectuels philosophes (Pangloss) qui ne disent que des sottises, s'entêtent universitaires (chap6) ==> pires superstitions,

rend comique ; dans la répétition de certains mots («château»...) et dans celle des hyperboles au superIatif; dans le choix des noms propres. Y contribuent encore l'accélération verbale, le développement de l’innocence à la passion chez Candide et Cunégonde) et la fréquence des mots explicatifs («parce que», «par là») qui créent un contraste burlesque. Le modèle en est le discours de Pangloss, dont les sophismes s’appuient sur des affirmations gratuites et recourent à des exemples grossiers, ridicules

n’est pas, il retrouve Cunégonde laide et âcre. Cependant la quête du bonheur existe réellement, c’est elle qui anime notre vie si l’on considère ce dernier comme une utopie à atteindre ; Candide a ainsi donné du sens à sa vie en recherchant le bonheur, incarné par Cunégonde, qui a été source de péripéties et d’apprentissages. Ainsi Voltaire a voulu nous dire que le bonheur n’est qu’une illusion qui déçoit énormément (finalement Candide n’est pas heureux quand il retrouve Cunégonde) de plus le bonheur