Pere Goriot Sublime Et Grotesque

que l’accompagnent et qui sont permanents pendant toute son œuvre ont des contrastes et de la contradiction. La figure qui caractérise Victor Hugo est l’oxymore, qui réunit les inconciliables. Par exemple, on trouve des unions entre le grotesque et le sublime. 9 Il a la vertu de pouvoir décrire, énumérer… il n’a jamais de limites. Il est capable de transmettre l’intimité. Son langage est d’une richesse lexical énorme et d’une prolixité également énorme. Souvent, on se sent accablés par

place au « grotesque » à côté du « sublime ». C'est ainsi qu'il crée le personnage de Quasimodo dans Notre-Dame de Paris, le sonneur de cloches, bossu, borgne, sourd et boiteux, qui a été abandonné par ses parents à cause de sa difformité : « La grimace était son visage. Ou plutôt toute sa personne était une grimace. » Or Hugo parle de sa « grimace sublime », car une telle laideur ne peut laisser indifférent, elle provoque même l'admiration de la foule qui l'acclame. Autre personnage grotesque hugolien

espèces de plaisir1. Il ferait passer à chaque instant l’auditoire du sérieux au rire, des excitations bouffonnes aux émotions déchirantes, du grave au doux, du plaisant au sévère. Car, ainsi que nous l’avons déjà établi, le drame, c’est le grotesque avec le sublime, l’âme sous le corps, c’est une tragédie sous une comédie. Ne voit-on pas que, vous reposant ainsi d’une impression par une autre, aiguisant tour à tour le tragique sur le comique, le gai sur le terrible, s’associant même au besoin les fascinations

romantique et constitue le manifeste de la nouvelle école. Il dira, à ce propos, dans la préface de Cromwell : Elle [la poésie] se mettra à faire comme la nature, à mêler dans ses créations, sans pourtant les confondre, l’ombre à la lumière, le grotesque au sublime, en d’autres termes, le corps à l’âme, la bête à l’esprit ; car le point de départ de la religion est toujours le point de départ de la poésie. […] nous venons d’indiquer le trait caractéristique, la différence fondamentale qui sépare, à

est possible de souffrir. En entendant trottiner sa maîtresse, la grosse Sylvie, la cuisinière, s'empressait de servir le déjeuner des pensionnaires internes. Honoré de Balzac, Le Père Goriot, 1834-1835. 1. Analyse du texte.( travail oral autour du texte ) a. Le contexte. • Précisez le cadre spatio-temporel dans lequel apparaît le personnage. Pourquoi ces circonstances ? Qu’est-ce qui prépare l’entrée de Mme Vauquer ? Impression 

l'invite à boire un verre au cabaret du père Colombe, ''L’assommoir''. La vie paraît commencer pour tous deux ce jour-là. Se confiant à lui, elle dit rêver d’une vie simple où elle aurait toujours un toit sur la tête, de quoi manger, ne serait plus battue ; elle indique que l’alcoolisme est un problème récurrent dans sa famille. Coupeau lui avoue que, dans la sienne, il connait le même problème. Or Gervaise contemple avec curiosité l'alambic du père Colombe, qui lui paraît un monstre menaçant

épopée supérieure et définitive ». (Hugo) Chez Balzac encore, le moindre détail participe à une totalité grandiose. Médiocrité du quotidien toujours transfigurée : cette transfiguration tient à l’imposition du mythe sur les personnages : A propos du Père Griot : « Le christ de la paternité » Cesar Birotteau : « Le martyr de la probité commerciale » Le style Balzac : Enumération Particularisation Mise en relief Généralisation Usage

romantiques. Les situations pathétiques (amour impossible de Saint-Preux pour Julie, mort de Virginie sous les yeux de Paul qui ne lui survit pas...) sont également mises en scène dans le drame bourgeois. Denis Diderot cultive les effects émouvants dans Le Père de famille (1717) ou la Mère coupable (1792). Le 18éme siècle : Le Libertinage : Ce mot vient du latin libertinus qui signifie « esclave affranchi ». Au 17éme et 18éme siècles, le libertinage désigne une liberté de pensée en matière de religion et

Allemandes Elles ont été indirectes. Le relais entre la France et l’Allemagne s’est fait essentiellement par Mme de Staël. Elle a été élevée en Angleterre. Elle a connu dans sa jeunesse de très nombreux écrivains et scientifiques grâce au salon de son père. A cause de son opposition à Napoléon, elle est contrainte de s’exiler en Suisse où elle va à son tour créer un grand salon littéraire où elle reçoit des écrivains germaniques. Elle publie De l’Allemagne, éloge de la littérature allaemande, de l’imagnation

principalement à l’alexandrin et à l’octosyllabe, adoptant souvent la forme du sonnet. • L’héritage du romantisme. Rimbaud admire Victor Hugo et on entend l’écho du vers et de la sensibilité hugolienne dans « Le Forgeron » : l’alliance du grotesque et du sublime réclamée par les romantiques, le goût pour la démesure et les scènes épiques. Quant à « Première soirée » ou « Roman », ils nous rappellent certains poèmes des Feuilles d’automne. Rimbaud s’efforce de partager ses émotions avec son lecteur