Péché originel

pourquoi devrait-on perdre sa vie à la gagner. Les traditions judéo-chrétiennes ont marqué le rapport de l'homme au travail, du moins en Occident. Et le premier constat est que la religion semble présenter le travail comme la punition de l'homme. Le péché originel a condamné Adam à gagner son pain à la sueur de son front et l'a poussé hors du paradis pour avoir gouté au fruit interdit. Son fils Caïn, lui, a été condamné à un travail de la terre fertile pour avoir tué son frère Abel. Le travail serait

chœur au début des Choéphores. Esclaves qui subissent la nécessité, elles pourraient avoir l’idée de vengeance. Elles prennent le parti d’Electre, leur maîtresse bafouée. C’est plutôt l’ignorance de ce qu’est la justice, ignorance qui provient du péché originel selon Pascal en ce qu’il nous a fait perdre ce bien, qui nous conduit à ne chercher qu’un bien relatif (cf. L 617). On obéit au pouvoir faute de véritablement savoir ce qui est juste. On craint les dieux comme chez Eschyle et on leur obéit dans

parfois, la conscience de son propre corps est-elle qu’elle provoque des complexes, de nombreuses personnes se trouvent mal dans leur peau à cause de la connaissance qu’elles ont de ce corps et de son imperfection. L’homme est, de plus, depuis le péché originel, soumis à l’expérience de son altérité. Devenus pêcheurs, les hommes se font du mal entre eux pour satisfaire leurs désirs nouveaux et la souffrance est partout dans le monde. Comment la connaissance de cette souffrance universelle pourrait-elle

de Voltaire : le texte biblique (Genèse II, 15) dit « Dieu prit l'homme et l'établit dans le jardin d'Éden pour le cultiver et le garder ». Il ne s’agit donc pas du travail de l’homme condamné à travailler « à la sueur de son front » après le péché originel, mais avant, dans le paradis terrestre. C’est pour Voltaire une manière discrète de suggérer que l’homme doit faire lui-même son propre paradis, une manière de revendiquer le libre arbitre de l’homme : Dieu existe mais il ne se soucie guère des

pieux destiné à punir les esclaves rebelles ou à contenir les chevaux récalcitrants à des soins douloureux. En outre, la tradition judéo chrétienne pérennise cette appréhension du travail puisque ce dernier est le résultat d’une faute, celle du péché originel contraignant, inéluctablement la femme à enfanter dans la douleur, dans le travail de l’accouchement et l’homme à travailler péniblement à la sueur de son front pour faire émerger de la terre désormais maudite, de quoi subvenir à sa survie. Ainsi

apparaît comme directement aporétique. Il faudrait rappeler également l’effort des conciles chrétiens pour combattre l’orgueil de l’homme, rabattre ses prétentions, le désespérer de s’en sortir par lui-même, trop « abîmé » qu’il serait par le péché originel, lui imposer la grâce (jansénisme contre pélagianisme). Penser l’homme prenant du plaisir à sa liberté qu’il ressent comme une nature et pas seulement comme un droit, serait donc le comble de la naïveté et de l’impudence. La liberté foncière

n’a pas pêché par désir de connaissance mais par complaisance; pour plaire à la femme. Eve rejette la faute sur le serpent, Adam rejette la faute sur Dieu (qui lui aurait donné une mauvaise compagne). Les 3 condamnations : Le serpent rampe, la femme accouche dans la douleur, et sera soumise à l’h, l’h est condamné à cultiver le sol, travailler. Suite à ça, le rapport H/nature n’est plus harmonieux. = combat constant pour l’H qui veut obtenir ce qu’il veut de la nature. Ce récit du péché originel

que l’on ferait à une mystérieuse divinité. ❖ On pense aussi à Eve : le serpent se fait insinuant, ondulant, tentateur… ( notion de PÉCHÉ, d’INTERDIT. Le graphiste utilise les sentiments que nous éprouvons pour ce qui est défendu/tabou : à la fois peur et attirance, fascination. Se mêlent les notions de désir/sexualité et de mort. La référence au péché originel est renforcée par le texte : « le parfum des paradis REtrouvés »… donc perdus ! (cf. dans la Bible le jardin d’Eden = paradis perdu).

pseudo-scientifique recherche par analogie des causes qui échappent à notre entendement dans l’état actuel de nos connaissances : le tremblement de terre serait dû à une traînée de soufre sous la terre. L’explication religieuse avance que c’est le péché originel qui a introduit le désordre dans l’harmonie initiale, mais elle apparaît mythique et, selon Voltaire, ne saurait lier les descendants du premier homme. L’explication formaliste ne règle en rien le fond du problème, c’est une suite de sophismes

introduisait cette attitude.  Elle hypnotise ainsi le peintre grâce aux associations d’idées : ainsi se superposent différentes images liées à la religion (« le pommier le Paradis terrestre et Eve et puis Adam » v. 30-31, « le serpent » v. 34 et « le péché originel » v. 35) ; à la mythologie (les pommes d’or du jardin des « Hespérides » v. 33) ; à l’agronomie et à la culture agricole (les différentes variétés de pommes : « Canada », « la Normandie, la Reinette et l’Api » v. 33, la pomme d’ « arrosoir » v