Pauvre Enfant Pale Mallarmé

Arthur Rimbaud (1854 – 1891) est le cadet d’une famille de quatre enfants. Son père abandonne sa famille quand Rimbaud était âgé de 6 ans. Il reçoit alors une éducation catholique sévère de sa mère, femme qui n’a jamais été épargné par les cruautés de la vie. Elève brillant, il débute très tôt de rédiger des poèmes : il commencera de les faire publier à l’âge de 16 ans. Très vite, on se rend compte que Rimbaud a un gout immense pour la révolte et l’aventure. A partir de ses 16 ans, il multiplie les

d'Aix-en-Provence) sur la mort de sa fille Nicolas Boileau : Air Le romantisme : Alfred de Musset : A une fleur Alphonse de Lamartine : Le lac Le symbolisme : Charles Baudelaire : L’ennemi Stéphane Mallarmé : Brise marine Le surréalisme : Paul Eluard : le plus jeune André Breton : L’aigrette PLEIADE Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy-là

voler : il n'est pas temps encor ;  Renferme dans ton coeur l'harmonieux trésor ;  Que ta harpe un moment se détende et repose. Ô pauvre enfant du ciel, tu chanterais en vain  Ils ne comprendraient pas ton langage divin ;  À tes plus doux accords leur oreille est fermée ! Mais, avant de partir, mon bel ange à l'oeil bleu,  Va trouver de ma part ma pâle bien-aimée,  Et pose sur son front un long baiser d'adieu ! Théophile Gautier J’ai dans mon cœur J'ai dans mon coeur, dont tout

appui.  Leur gloire fuit, et s'efface  En moins de temps que la trace  Du vaisseau qui fend les mers,  Ou de la flèche rapide, Qui loin de l'oeil qui la guide Cherche l'oiseau dans les airs. De la Sagesse immortelle La voix tonne, et nous instruit, Enfants des hommes, dit-elle, De vos soins quel est le fruit ? Par quelle erreur, Ames vaines, Du plus pur sang de vos veines Acceptez-vous si souvent, Non un pain qui vous repaisse, Mais une ombre, qui vous laisse Plus affamés que devant ? Le pain que je

Epitaphe, Gérard de Nerval, 1877 V- Le voyage dans les poèmes * Heureux qui, comme Ulysse, Joachim du Bellay, 1558 * Les deux pigeons, Jean de la Fontaine, 1678 * Le voyage III, Charles Baudelaire, 1857 * Brise Marine, Stéphane Mallarmé, 1887 VI- Le temps qui passe dans les poèmes * L’horloge, Charles Baudelaire, 1857 * Chanson d’automne, Paul Verlaine, 1865 I- Préface C’est en parcourant les différents ouvrages de poésie que mon choix s’est effectué. Le choix

que ce quelque chose était épouvantable, que ça allait l’atteindre, que c’était une chose que les hommes ne peuvent supporter : la folie, sur ses coursiers de feu, lancée à ses trousses ! Stéphane Mallarmé, Angoisse Je ne viens pas ce soir vaincre ton corps, ô bête Et qui vont les péchés d’un peuple, ni creuser Dans tes cheveux impurs une triste tempête Sous l’incurable ennui que verse mon baiser : Je demande à ton lit le lourd sommeil sans

globale du poème : C’est un sonnet : deux quatrains et deux tercets. Les 4 strophes sont composées de vers en octosyllabes . Pour les deux quatrains : vers embrassés ( forme ABBA ) et de forme AAB –CCB pour les deux tercets. Ce sont des rimes pauvres ou suffisantes Registres élégiaque ( forme de poème avec l’évocation du sentiment amoureux, des regrets), lyrique et pathétique. Dans ce poème plusieurs éléments ressortent en particulier : ~V1 => 12 généralités sur la souffrance ( leçon de

La Mort et le Bûcheron Un pauvre Bûcheron tout couvert de ramée, Sous le faix du fagot aussi bien que des ans Gémissant et courbé marchait à pas pesants, Et tâchait de gagner sa chaumine enfumée. Enfin, n'en pouvant plus d'effort et de douleur, Il met bas son fagot, il songe à son malheur. Quel plaisir a-t-il eu depuis qu'il est au monde ? En est-il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois, et jamais de repos. Sa femme, ses enfants, les soldats, les impôts, Le créancier

vixi) a b a b a b b a 5. 3. La rime étant l’homophonie (identité des sons représentés par des signes différents), on parle de la richesse des rimes qui dépend du nombre de phonèmes communs (phonème : élément sonore du langage) : 1° la rime pauvre ne comporte qu’un phonème commun ou une seule homophonie. Ainsi entre beau / matelot [o] ; 2° la rime suffisante comporte deux phonèmes communs (ou deux homophonies). Ainsi vallée / recelée [lé] ; été / chanté [té] ; 3° la rime riche quand trois phonèmes

s'approche, et on devient le  Et la nuque baignant dans le  témoin du sommeil. Le mécanisme  frais cresson bleu, d'extraction est traditionnel:un  Dort; il est étendu dans  inconnu (un),  présenté dans une  l'herbe, sous la nue, posture enfantine, bouche  Pale dans son lit vert où la  ouverte, rendu à sa condition  lumière pleut. civile par la perte de son  calot, en incise, se servant de  l'herbe comme d'un oreiller, ­le  verbe ici est au participe  présent, temps duratif , action  qui fait décor,  l'isotope des couleurs reste