Passion Rend T Il Heureux

dilemme s'impose à lui : mourir ou arriver a se fixer avec une femme et vivre sainement. Pensant être intouchable, sa recherche perpétuelle du désir va lui porter préjudice et va finalement le mener à sa perte. Mais est-ce que le désir de dom Juan le rend malade ou justement le comble ? Car maladie est associé avec souffrance, elle peut être aussi bien physique que psychologique. Cette quête d'idéal et d'ascension vers l'absolue peut nous faire réfléchir et nous demander si le fait de désirer en vaut

moins de ce qu'on obtient que de ce qu'on espère, et l'on n'est heureux qu'avant d'être heureux. En effet, l'homme avide et borné, fait pour tout vouloir et peu obtenir, a reçu du ciel une force consolante qui rapproche de lui tout ce qu'il désire, qui le soumet à son imagination, qui le lui rend présent et sensible, qui le lui livre en quelque sorte, et pour lui rendre cette imaginaire propriété plus douce, le modifie au gré de sa passion. Mais tout ce prestige disparaît devant l'objet même ; rien n'embellit

------------------------------------------- ES : Antilles – Session normale 1996 Sommes-nous nécessairement les victimes du temps ? A-t-on le droit de se taire quand on connaît la vérité ? ------------------------------------------- ES : Antilles – remplacement 1996 Les passions font-elles vivre ou font-elles mourir ? La vérité peut-elle être relative ? ------------------------------------------- ES : Asie – Session NORMALE 1996 L’homme est-il libre par nature ? Peut-on toujours dire la vérité ? -------------------------------------------

passive, source des passions qui sont la seule source du malheur humain (tristesse, peur, colère, haine...) Toute l'Éthique de Spinoza est une explication de la voie philosophique par laquelle l'homme peut se libérer de la souffrance due aux passions et à vivre avec toujours plus de bonheur en comprenant sa vraie nature par l'usage de la raison. Comme chez les grecs, épicuriens et stoïciens, le bonheur est inséparable de la vertu : "bien agir et être dans la joie". Etre heureux, c'est ressentir la

paris et d'arrêter de peindre. Zola donne des aspects envoutants à la toile de Claude. Il fait donc ici la description d'un peintre passionné qui est délaisse sa compagne pour la peinture et est rattaché au registre naturaliste. Quelle vision de l'Art propose t-il? L'écrivain dresse le portrait d'une femme détruite par l'Art et celui d'un homme qui en est passionné. Comment la relation de Christine et Claude est affectée par l'Art et par leurs points de vue totalement contradictoires? Tout d'abord

« Tant qu’on désire on peut se passer d’être heureux ; on s’attend à le devenir  ». Cela montre bien qu’une fois le désir satisfait on devient heureux, on est envahi de plaisir. De plus ROUSSEAU dit aussi : « si le bonheur ne vient point, l’espoir se prolonge, et le charme dure autant que la passion qui le cause ». Autrement dit, même lorsqu’un désir n’est pas réalisé, rien que le fait de se dire qu’un jour ou l’autre, il pourrait se réaliser nous rend heureux ! Prenons l’exemple d’une personne handicapée

INTRODUCTION : Si les hommes ne s’accordent pas toujours sur ce en quoi consiste le bonheur, ni sur les moyens les plus sur pour y accéder, tout homme semble animé par le désir d’être heureux et la crainte d’être malheureux. Et en ce sens, on pourrait faire du bonheur notre finalité ultime de toute existence, donc un bien intrinsèque (= rechercher en soi et non pour une autre fin, un souverain bien) (un moyen a une valeur relative pour une finalité extrinsèque). Tous les désirs particuliers renvoi

plaisirs de l’amitié ou de la discussion. Le problème est de distinguer les vrais plaisirs des faux désirs. Définition, problématisation. Le désir peut d’abord être saisi dans sa relation avec le besoin, même si l’apparente synonymie des deux termes rend la tâche difficile. Quelle différence entre avoir soif et désirer un verre d’eau ? Une première ligne de partage possible est celle de la nature et de la culture. Le besoin en effet se comprend comme nécessité naturelle, alors que le désir est culturel

venue du ciel, c’est-à-dire de Dieu, est sans doute infinie, ce qui explique son adaptabilité à tous nos états intérieurs : notre «passion » (L. 13) est changeante don si elle est changeante, notre capacité à concevoir ce qui est absent va s’adapter à notre nouvelle passion. On voit à ce propos combien l’homme selon Rousseau est un être dépendant de ce qui le passionne et de la nature. Or nous nous demandions tout à l’heure si l’homme était « avide et borné» (L. 8) en raison d’une malédiction divine

singulière vaut-elle mieux que la jouissance réelle de l’objet désiré. * L’hypothèse est aussitôt confirmée : « Malheur à qui ne désire plus rien ! ». Rousseau lève le doute : l’essentiel est de désirer, non de posséder, du moins si l’on veut être heureux. * Contraste paradoxal entre la perte de ce que l’on croit posséder et la possession de ce que l’on n’a pas encore: * On n’accède jamais à la possession réelle : on cesse de posséder sitôt que l’on croit tenir l’objet désiré.