Passion Destructrice Synthese

malgré sa maladie, de connaître la « grande santé ». Enfant prodige, adolescent surdoué, Nietzsche se passionne d’abord pour la musique : excellent improvisateur au piano, compositeur de morceaux pour piano seul et de lieder, Nietzsche s’est voulu musicien bien avant de se concevoir comme philosophe. La musique demeurera une référence essentielle dans son œuvre, ainsi que son autre passion de jeunesse, la philologie classique. C’est son travail dans cette discipline, choisie par lui de préférence

théorique ; il faut la traduire dans les faits concrètement. Il y a deux moyens de la faire naitre : individuelle et collective. -individuellement : pour découvrir la volonté générale il suffit « d’interroger la conscience dans le silence des passions ». Il suffit de découvrir en soi les lois que cet être suprême a mises en chaque individu. Si on « écoute la voix de la conscience on est conduit à préférer l’intérêt de la volonté général à son intérêt particulier ». Cette préférence est appelée

alors un rayon de lumière et il possède la force d'utiliser ce qui est passé, en vue de la vie, pour transformer les événements en histoire »65. Nietzsche nous donne ensuite l'exemple de l'homme qui est transporté par une grande passion, que ce soit une immense passion pour une idée, ou encore pour une femme. « Comme le monde se transforme à ses yeux ! »66 nous dit Nietzsche. Tout le reste perd de la saveur. Il regarde derrière lui pour voir ce qu'il a fait auparavant et il reste aveugle, tant tout

les hommes sont victimes de catastrophes naturelles. Si en effet la nature est vie, puissance créatrice, génératrice (la déesse mère, la mère nature), cette force pouvant faire preuve de prodigalité peut aussi faire preuve de cruauté et devenir destructrice à l'égard des êtres mêmes qu'elle a engendré. Si la nature est vie elle est aussi mort et souffrance, si la nature peut être prodigue et généreuse elle peut aussi être aride et rigoureuse, la sécheresse ou les pluies diluviennes sont aussi des

les limites du réel et du fantastique » pour : – grossir des éléments du réel et leur donner une signification forte Ex. : Balzac n’hésite pas à rapprocher personnages et animaux dans ses portraits pour souligner un trait de caractère ou une passion dominante. Émile Zola présente certains héros comme de véritables prédateurs (voir Aristide Saccard dans La Curée). L’expressivité de la peinture aide le lecteur à mieux cerner les enjeux de signification. – donner une dimension mythique à un

chacun a sa promesse » (l. 24). La formule • 180 irrévérencieuse « Celui qui Est peut-être » souligne l’indépendance d’esprit du héros. Personnage fictif, comme le rappelle l’auteur dans sa Note à la fin du livre (voir manuel, p. 435), Zénon est une synthèse de plusieurs grands esprits de la Renaissance : Léonard de Vinci, Ambroise Paré, Érasme, Étienne Dolet, Paracelse, Giordano Bruno entre autres. Texte 2 Pierre Michon, Vies minuscules ❯ p. 436-437 Premier ouvrage d’un inconnu originaire de la

concevoir une valeur, ni d’être par une émotion : il obéit simplement aux réflexes enracinés par une langue pratique, pour Weber, la plupart des activités quotidiennes familières appartiennent à ce type ; - l’action affective : est guidée par les passions, et est dictée immédiatement par l’état de conscience ou par l’honneur du sujet. L’action est définie par la réaction émotionnelle de l’acteur placé dans des circonstances données ; - l’action rationnelle par rapport à une valeur : est nue par

souvent difficile d’établir une version canonique. Raconter le mythe, aujourd’hui, est donc toujours quelque peu artificiel dans la mesure où l’on est amené ou bien à retenir une version, arbitrairement érigée en seule référence, ou bien à opérer une synthèse artificielle à partir de plusieurs textes anciens. Pour ce qui est du mythe de Prométhée, on le trouve chez Hésiode, à la fois dans la Théogonie et dans Les Travaux et les Jours, sous des formes complémentaires. C’est ensuite la pièce de théâtre

l’une des fonctions de l’art de transformer le réel en le pliant aux formes que nous déployons pour l’investir à notre guise. C’est aujourd’hui l’une des vocations du cinéma que de « dynamiter » l’inconscient pour en neutraliser les potentialités destructrices (textes 40 à 43). Pour les philosophes contemporains, l’imagination, indissociable de l’interprétation, est constituante. D’où l’intérêt et la nécessité de développer une « anthropologie de l’imaginaire » (cf. Les structures de l’imaginaire, Gilbert

revendicative ou non, dans le strict respect des règles de l’Etat de droit. » (Ouedraogo, 2004, P.17) En effet, l’histoire récente de l‘Afrique en général et du Togo en particulier a été jalonnée de conflits violents caractérisés par la folie meurtrière et destructrice des hommes. Et, plus d’un analyste soutiennent que ces situations sont largement imputables à la mauvaise gouvernance mais aussi à un déficit criard de culture de paix et de citoyenneté. Ces situations de crise témoignent très souvent de l’échec