Paradoxe de Jevons

d’Economie Politique Pure » (1874). → Il s’agit de comprendre comment une multitude d’agents peuvent s’échanger un grand nombre de produits sur des marchés en situation de CPP. Le problème est posé par les trois fondateurs de l’école Néo-classique : Jevons, Walras et Menger. Cette théorie cherche à expliquer comment se fixe le niveau de production et de consommation des biens et les prix dans une économie. Si on se place dans un marché en CPP, alors Walras affirme que l’économie se maintient automatiquement

que l’industrie puisse prendre des décisions optimales il faut laisser faire et laisser passer. 2/ Smith La théorie de la valeur Pour Smith, il n’y a pas nécessairement correspondance entre valeur d’usage et valeur d’échange. Ainsi dans le paradoxe de l’eau et du diamant, l’eau a une forte valeur d’usage mais une faible valeur d’échange tandis que le diamant présente les caractéristiques inverse. Quant au prix de marché il est fonction de l’offre et de la demande de marchandises. Mais les

Les premiers économistes classiques cherchent à donner un fondement objectif à la valeur des choses, qu’ils placent d’abord dans la terre (Cantillon, Quesnay et les Physiocrates), puis dans le travail (comme Smith ou Ricardo). Smith souligne « le paradoxe de la valeur », et prend pour exemple l’eau et le diamant : « Il n'y a rien de plus utile que l'eau, mais elle ne peut presque rien acheter ; à peine y a-t-il moyen de rien avoir en échange. Un diamant, au contraire, n'a presque aucune valeur quant

indépendamment le concept d'utilité marginale, dans les années 1870. La valeur d'un bien ne serait mesurée uniquement par sa rareté ou son utilité totale mais aussi par la satisfaction procurée par la consommation de la dernière unité, ce qui résout enfin le paradoxe de l'eau et du diamant posé par A. Smith . Le problème économique qui en découle est non plus l'étude de la « production, de la distribution et de la consommation » (A. Smith, 1776) mais l'étude de « la façon dont les individus ou la société

beaucoup plus difficile et moins scientifiquement pur, de mesurer, de quantifier, l'utilité découlant de la consommation d'un bien par un consommateur. Sur ce point de la mesure de l'utilité, la théorie a évolué, en effet pour les pionniers comme Jevons, Walras ou Menger, l'utilité était considéré comme mesurable (utilité cardinale). À coté de ça, Pareto va critiquer cette idée qu'il est possible de mesurer précisément l'utilité d'un bien, et il va proposer de remplacer le terme « d'utilité » par

très clair sur cette théorie et Ricardo ne le sera guère plus. Comme Smith, il écarte rapidement la dimension subjective (valeur-utilité) . L’utilité est bien entendu liée à la valeur mais elle n’en est pas la cause. D’ailleurs, on se souviendra du paradoxe du diamant et de l’eau… " Les choses, une fois reconnues utiles par elles-mêmes, tirent leur valeur échangeable de deux sources : la rareté, la quantité de travail nécessaire pour les acquérir". L’erreur de Ricardo est bien entendu que la rareté

découlant de la consommation d’un bien. L’italien Pareto parle d’ophélimité ; c’est un terme technique et précis qui remplacerait l’utilité beaucoup trop courant. Les économistes ont cependant continué à parler d’utilité. Pour les pionniers comme Jevons, Menger ou Walras, l’utilité était considérée comme dénombrable. C’est l’utilité cardinale. Jérémy Bentham critiquera cette théorie. Pour Pareto on ne peut mesurer mais on peut ordonner. C’est l’utilité ordonnale. Chapitre 1 : Genèse La théorie

- école française : J-B Say : loi des débouchés, entrepreneur, Stuart Mill. Elle va être critiquée au milieu du XIXe siècle par le marxisme. Fin du XIXe siècle, nouvelle école, les Marginalistes : logique plus mathématique : Menger, Waltras, Jevons. Beaucoup d’autres écoles vont se développer. . Fondements des analyses libérales . Objet de la science économique Pour cette école classique, on a une vrai volonté de construire une science économique. On est plus seulement

value et de fait de diminuer le taux de profit, ce qui va contraindre au chômage12 et à la baisse de consommation). Naissance de l'école néo-classique La fin du XIXe siècle voit l'apparition d'une école de pensée néo-classique incarnée notamment par Jevons, Menger, Walras et Pareto. Ces auteurs croient à la supériorité du libéralisme économique et développent notamment une théorie de la valeur et de la répartion (le marché du travail est un marché comme un autre au sein duquel se rencontre offre et

automobile est-il soutenable pour l’environnement et la société? « Or la baisse de l’intensité en ressources naturelles est malheureusement plus que compensée par l’augmentation générale de la production. » ajoute Harribey. Ce paradoxe est appelé « effet rebond » ou « paradoxe de Jevons ». D’une façon plus théorique, l’effet rebond se définit par l’augmentation de la consommation liée à la réduction des limites technologiques qui peut être de nature monétaire, temporelle, sociale, physique, énergétique