Orage

exprimé symboliquement le malaise du temps qui passe I- 1er quatrain- → « ma jeunesse » : tonalité lyrique ( emploie 1ère personne), sentiment personnel, auteur se penche sur son passé « ne fut que... »→temps passé/révolu (passé simple)→ « ténébreux orage » : métaphore, jeunesse ressentit de manière négative, noir, tourmenté→ »tonnerre, pluie » : moments dures→quatrains glissent vers le présent « ont fait » : passé composé→résultat d’un passé, conséquences→conséquences : peu de fruits vermeils→son travail

a également la présence d’un vocabulaire religieux (« blasphèmes », « Te Deum » …). La mission du poète est donc de guider les Hommes tel « un phare allumé » qui éclaire les autres. Choix n°2 : X - L'ennemi Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage, Traversé çà et là par de brillants soleils; Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage, Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils. Voilà que j'ai touché l'automne des idées, Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux Pour

et le désespoir. En effet, Une dualité entre le désespoir et l’espoir est introduit dans les deux premiers vers : « Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage, Traversé çà et là par de brillants soleils ». En outre, l’alternance entre la lumière et l’obscurité est mise en valeur par une antithèse : « brillants soleils » (vers 2) et « ténébreux orage » (vers 1). Ainsi, Le poète hésite dès son plus jeune âge entre la lumière et l’ombre, l’espoir et le désespoir. Cette alternance est renforcée par la

mélange. Ú vers 10 : « Le feu sort de l’amour, sa mère sort de l’eau » : mise en évidence. La terre et l’air. La terre = la mer ; l’air = l’orage. (vers 4 : Car la mer et l’amour ne sont point sans orage) On fait un parallèle entre la navigation et l’amour (parallèle négatif). Mot clef : Orage Ú naufrage. Les mots placés à la fin des quatrains évoquent les dangers de la mer. Pris dans un sens figuré, ils renvoient à la flamme amoureuse qui est en train de s’éteindre. 2- Un poème lyrique

préoccupé de se sauver lui-même, la rime « constant » et« prudent » souligne ce souci de sauver sa peau. Il se flatte lui-même vers 14-15. c) C’est 1’orage qui va départager ces deux conceptions de la vie : 1’orage est une des « tempêtes du monde »,il symbolise un des obstacles , des malheurs auxquels les hommes sont confrontes : la gradation « vent », « orage », « cyclone » insiste sur la grandeur de ce malheur, de même que les assonances et allitérations en « on » et « r » dans « gronde » et « profond

« partage/orage ; amoureux/douloureux ; aimer/enflammer » témoignent des deux facettes de l’amour (à la fois beau et dangereux), mais également de la maîtrise de l’art de la poésie par Marbeuf. II – Le poète exerce son art en virtuose ce qui apaise sa souffrance 1) Travail expert de la musicalité * Jeu de mot avec paronomase « amour, amer », et « mer, mère » qui sont des homophones : musicalité * Allitération en [r] tout au long du poème : « mer, amour, amer, rivage, orage » : le

postposés, les adverbes, le champ lexical, champ sémantique, | |connotation, dénotation, la syntaxe, la ponctuation, les figures de | |style, le niveau de langue, les modalisateurs… | 1. Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage, Traversé çà et là par de brillants soleils ; Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage, Qu’il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils. 5. Voilà que j’ai touché l’automne des idées, Et qu’il faut employer la

beaucoup car il s'accompagne de phénomènes violents, soudains, imprévisibles, notamment la foudre. On distingue 3 types d'orages. L'orage isolé : C'est celui qui éclate très localement en fin d'après midi ou le soir des chaudes journées d'été. Cet orage traduit une détérioration sensible de la stabilité des couches d'air par excès de chaleur à la base mais non une aggravation irrémédiable. Avec le retour de la fraîcheur nocturne, ce type d'orage se résorbe. Si le conditions générales restent les

permettent donc à Baudelaire de faire partager au lecteur sa vision du temps, vision qu'il cherche à assombrir en créant un décor obscur autour de celui ci. Il met en place ce décor à l'aide d'un champ lexical autour de l'obscurité « ténébreux »,  « orage » « tonnerre » « automne » « trous » et « tombeaux ». Le mot tombeaux en plus d'apporter cette idée d'obscurité nous annonce également la notion de mort et ajoute au temps un côté sinistre. Baudelaire ne se contente pas de transmettre ses émotions

L'Ennemi Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage, F Traversé çà et là par de brillants soleils; M Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage, M Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils. Voilà que j'ai touché l'automne des idées, Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux Pour rassembler à neuf les terres inondées, Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux. Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve Trouveront dans ce sol lavé comme une grève Le mystique