Olivier Dollfus

système, d'où l'image d'un archipel constitué d'îles" qui concentrent entre elles l’essentiel du trafic aérien et des flux de télécommunication : 90 % des opérations financières s’y décident et 80 % des connaissances scientifiques s’y élaborent. Olivier Dollfus en identifie une demi-douzaine. Les villes de l'AMM sont donc d'abord des métropoles mondiales, des "villes mères", productrices d'activités et de richesse. Centre-Périphérie : en géographie, centre et périphérie ne correspondent pas forcément

le mot a été largement diffusé et suscite de nombreux débats. En géographie, on va surtout s’intéresser à la dimension socio-spatiale (et non économique) de la mondialisation. Le tome 1 de la Géographie universelle rédigé par Roger Brunet et Olivier Dollfus, Mondes nouveaux, s’inscrit dans cette perspective. Dans cet ouvrage les auteurs montrent que c’est désormais l’échelle du monde qui permet d’analyser les échelles inférieures : celles-ci ne prennent leur sens que par rapport au système-monde

K. R., LOW Muray, ROBINSON Jennifer (2007), Political Geography Handbook, Londres, Sage, 640 p. • DEMANGEON Albert (1932), «Géographie politique», Annales de Géographie, vol. 41, n° 229, pp. 22-31. • DOLLFUS Olivier (1997), La nouvelle carte du monde, Paris, PUF, coll. «QSJ?», 126 p. • DOLLFUS O. (1992), «Système monde et système terre», L’Espace géographique, vol.21, n°3, pp. 223-229 • DURAND Marie-Françoise, LÉVY Jacques, RETAILLÉ Denis (1992), Le Monde espace et systèmes, Paris, Presses de

incarné par un pouvoir, des institutions et une administration, exerce des droits régaliens. La mondialisation, aussi appelée globalisation, se caractérise par la diffusion à toute la planète de mêmes modèles économiques, culturels, politiques. Olivier Dollfus la définit comme une mise en relation croissante des différents espaces du monde et par une multiplication des flux de toute nature. Ce processus s’intensifie depuis les années 1980. On assiste avec la mondialisation à l’émergence d’un système

L'approche idiographique : internet. Brunet dit qu'on a des mers intérieures dans le monde car méditerrané veut dire étymologiquement à l'intérieur des terres, mais ensuite ces mers ont des dimensions différentes et des configurations différentes. Olivier Dollfus écrit un article dans L'Espace Géographique en comparant 3 mers qui pourrait être nommés méditerranée. Il retient la Méditerrané, le bassin de la Caraïbe (méditerranée américaine), la mer de Chine méridionale. Ce sont les trois mers qui sont les

76 COMMENTAIRE. Les métropoles de la façade pacifique sont considérées comme des métropoles mondiales (Tokyo, Osaka, Pékin, Séoul, Shanghai, Hong Kong, Singapour) appartenant à l’archipel mégalopolitain mondial défini en 1996 par Olivier Dollfus. Elles concentrent des fonctions stratégiques de commandement de l’économie mondialisée (activités tertiaires supérieures comme d’importantes bourses, capacités d’innovation grâce à des centres de recherche). Mais elles sont surtout des points

L'individualisme, à ne pas confondre avec l'égoïsme, est la tendance sociale à donner une place importante aux choix personnels, qui priment alors sur les liens d’appartenance hérités des groupes familiaux, régionaux ou nationaux. Le géographe Olivier Dollfus raconte cette apparition de l'individualisme dans un village népalais. On voit l'avancée de la mondialisation dit-il, à des changements ambivalents mais indéniables. Auparavant, dans une vallée au nord-ouest de Katmandu, des villages avaient

terme créé dans les années 1990 par l'économiste japonais Kenichi Ohmae afin de nommer les trois aires de puissance majeures du monde : l'Amérique du Nord, l'Europe et le Japon (auquel on rajoute parfois la Corée du Sud). Le géographe français Olivier Dollfus préfère le terme d’OLIGOPOLE MONDIAL, moins économique et plus spatial, pour désigner le groupe réunissant un petit nombre d'espaces (pas seulement des Etats) dominant la planète. 1.1.1. Poids mondial des trois CENTRES D’IMPULSION Il y a trois

les 10 premières = villes de la Triade. MAIS ! Les choses évoluent rapidement( cf Shanghai). Par ailleurs ces villes fonctionnent en réseau et constituent ce que l’on a appelé l’AMM ( = Archipel Mégalopolitain Mondial, expression du géographe Olivier Dollfus). La notion d’archipel convient bien pour décrire les liens puissants qui existent entre ces villes, à la différence d’isolats. 3) les grandes façades maritimes : interfaces de la mondialisation En plus de la métropolisation des activités

Bruxelles, Complexe, 1993 MUTIN Georges : « Du Maghreb au Moyen-Orient, un arc de crises », La Documentation photographique, n° 8027, La Documentation française, juin 2002. Mise au point claire, qui propose une typologie des conflits au Moyen-Orient. ROY Olivier : L’Islam mondialisé, Seuil, « La couleur des idées », 2002, 144 p., et Généalogie de l’islamisme, Hachette, « Pluriel », 2002, 120 p. ZORGBIBE Charles, Géopolitique et histoire du Golfe, PUF, « Que sais-je ? », 1995, 127 p. L’Amérique latine L’expression