O Jeune Florentine

Se e Paris Heidelberg Fontainebleau Blois Amboise Chambord Chenonceaux er Cracovie Nuremberg Prague Augsbourg Rhin A t l a n t i q u e Od R e n a issa n ce rhénane Mayence in Dresde Cologne o c é a n Munich Bâle R e n a issa n ce fra n ça ise Genève Trente Lo ir e Milan Pô e ro n Rhôn Ga ne Poznan Anvers Bruges Le temps de l’humanisme et de la Renaissance e ul 4 R e n a issa n

part. - Oh ! Cela n'est que trop vrai ! Quel cuisant coup de fouet ce mot-là donne à ma conscience ! La joue d'une prostituée, embellie par un savant plâtrage, n'est pas plus hideuse sous ce qui la couvre que mon forfait, sous le fard de mes paroles. ô poids accablant ! POLONIUS. - Je l'entends qui Vient i retirons-nous, monseigneur. (Sortent le Roi et Polonius.) Entre Hamlet. HAMLET. - Etre, ou ne pas être, telle est la question. Y a-t-il plus de noblesse d'âme à subir la fronde et les flèches

invention: la glace! Il s’appelait Marco Polo. Marco Polo ne faisait, en fait, que réapprendre à ses compatriotes des plaisirs qu’ils avaient oubliés. ¬ Plus tard, au 16e siècle, la Florentine Catherine de Médicis fit connaître la glace à la cour de France. ¬ Peu à peu, la glace descend dans la rue: En 1660, le florentin Procopio di Coltelli ouvrait à Paris rive gauche le café Procope. Ce lieu était fréquenté par des acteurs, des gens de lettres et des aristocrates. Le café affichait sans cesse complet

scène de l’acte avec la dernière réplique d’Alexandre « […] les meurtriers passeront la nuit en prison, on les pendra demain matin ». La scène 1 de l’acte 3 indique une troisième journée avec la quatrième réplique de Lorenzo et l’appellation « Ô soleil ! Ô soleil ! »,  et se termine à la scène 7 par la didascalie « à souper ». A l’acte 4, une quatrième journée se voile car à la 10è scène la didascalie indique « il est nuit » jusqu’à la fin de l’acte. L’acte 5 dévoile une 5è journée comme nous l’indique

qui mérite son statut de recueil phare du XXe siècle. «  Voie lactée » (extrait de « La Chanson du Mal-Aimé) Voie lactée ô soeur lumineuse Des blancs ruisseaux de Chanaan Et des corps blancs des amoureuses Nageurs morts suivrons-nous d'ahan Ton cours vers d'autres nébuleuses Regret des yeux de la putain Et belle comme une panthère Amour nos baisers florentins Avaient une saveur amère Qui a rebuté nos destins Ses regards laissaient une traîne D'étoiles dans les soirs tremblants

Alexandre de Médicis et son entourage, les Florentins, sa mère, sa tante et par lui-même ; lâche, peureux : il a peur de se battre ; fourbe : il trahit les Strozzi pour le compte du Duc. Son délabrement est à la fois moral et physique : il s’agit d’un anti-héros. Toute la classe travaille sur ce premier groupement d’extraits qui fait de Lorenzaccio un antihéros. On propose ensuite aux élèves un second groupement d’extraits qui présente le personnage comme un jeune homme brillant, épris d’idéal (Voir annexe

le style h/ la variété i/ la composition j/ la couleur k/ le dessin 7 9 13 27 34 41 47 51 57 65 72 91 109 126 134 144 153 165 168 174 178 181 182 184 186 190 195 199 202 203 211 212 1 l/ la difficulté m/ le raccourci n/ le style prompt o/ le style charmeur p/ la piété 5. Conclusion Notes Index Table des illustrations 217 220 223 225 227 231 235 243 247 2 Préface L'idée principale retenue est que les facteurs sociaux impulsent au premier chef le regard porté sur la peinture

l’exposition de son intrigue. Les deux hommes attendent une jeune femme. Lorenzo apparaît comme un entremetteur. Il nous livre d’ailleurs le portrait de « la petite ». « Il fait un froid de tous les diables » : notation en partie comique dans la mesure où le duc incarne d’une certaine façon le diable. Autre effet comique : le recours au juron « entrailles du pape » (le duc = lui même considéré comme un fils bâtard du pape). Le portrait de la jeune femme est dépréciatif : champ lexical de la fille de

surhumains, de sorte que cette entreprise inouïe resplendit en soleil de gloire sur sa carrière./ Regardez ; ce n'est pas une femme travestie qui entre sur la scène, c'est Lorenzaccio lui-même, les gestes, la démarche, le  masque  du chétif et  sombre jeune homme, le verbe calculé, amer et railleur de l'éphèbe dévirilisé par la débauche en qui rugit une âme de lion. Comme il feint la peur devant une épée, le mignon du Médicis ! il pâlit, il se pâme, et, tout à l'heure, dans l'arsenal, contre Scoronconcolo

contemporaines. Florence en 1537 Le cadre politique offre lui aussi des similitudes. L'époque est troublée par l'alternance rapide de régimes (répuplicain ou ducal) et par la résistance nationaliste à l'empire de Charles Quint. En 1527, les Florentins expulsent les Médicis et rétablissent la constitution républicaine. Mais en 1530 le pape Clément VII (Jules de Médicis), avec l'appui de Charles Quint nouvellement élu emprereur, impose Alexandre comme duc de Florence. Alexandre est officiellement