O Gouffre Hugo

Victor HUGO (1802-1885) 1er janvier A André Chénier A celle qui est restée en France A celle qui est voilée A ceux qu'on foule aux pieds A ceux qui sont petits A des âmes envolées A des oiseaux envolés A dona Rosita Rosa A Granville, en 1836 A Jeanne A l'Arc de triomphe A l'enfant malade pendant le siège A la belle impérieuse A la fenêtre, pendant la nuit A la France A la mère de l'enfant mort A M. Froment Meurice A ma fille A ma fille Adèle A Madame D. G. de G. A mademoiselle Louise B. A Mlle Fanny

mains, Et de rameaux fleuris parfumant les chemins. Ses genoux ont tremblé sous le poids de ses armes ; Sa paupière s'entr'ouvre à ses premières larmes C'est que, parmi les voix, le père a reconnu La voix la plus aimée à ce chant ingénu : - " O vierges d'Israël ! ma couronne s'apprête " La première à parer les cheveux de sa tête ; " C'est mon père, et jamais un autre enfant que moi " N'augmenta la famille heureuse sous sa loi. " Et ses bras à Jephté donnés avec tendresse, Suspendant

Baudelaire Page 7 & 8 : "Le Lac" de Alphonse de Lamartine Page 9 & 10 : "Le Ballet des heures" de Gérard de Nerval Page 11 & 12 : "Assied toi sur le bord" de Jean Baptiste Chassignet Page 13 & 14 : "Soleils Couchants" de Victor Hugo Page 15 & 16 : "Chansons d'automne" de Paul Verlaine Page 17 & 18 : "L'Ennemi" de Charles Baudelaire Page 19 & 20 : "Le Temps..." d'André Laugier Page 21 à 24 : Biographie des auteurs Préface La poésie est un moyen de faire passé

14 14 L'Albatros édition de 1861 édition de 1861 Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage Fleurs du mal Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. À peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule! Lui, naguère

l'emploi du décasyllabe à hémistiches égaux (5+5)  ex : LE VOYAGE (dernier poème ) reprend en accéléré  tt les thèmes du spleen et les tentatives d'y échapper ,tt vaine sauf la mort qui délivre de l'ennui ac ces derniers vers: "Plonger au fond du gouffre,Enfer ou Ciel, qu'importe?           Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau!"              THEMES BAUDELAIRIENS  LE PARADIS PERDU L'ENFANCE PROUST "les vrais paradis sont les paradis qu'on a perdus" BAUDELAIRE " rien ne ressemble plus

via la poésie «La poésie est une religion sans espoir » Jean Cocteau Editions B.T. International Index Préface Page 3 Sonnet 92 de L’Olive, Du Bellay Page 6 Jugement, Les Tragiques, Agrippa d’Aubigné Page 7 Mors, Les Contemplations, Hugo Page 8 La Mort des amants, Fleurs du mal, Baudelaire Page 9 Barbare, Les Illuminations, Rimbaud Page 10 Dernier espoir, Le Livre posthume, Verlaine Page 11 J’écris tout seul, Poèmes à Lou, Apollinaire Page 12 Liberté, Poésie et Vérité, Eluard

Victor Hugo, Les Contemplations (livre IV : « Pauca meæ ») (source : http://gallica.bnf.fr) Préface Si un auteur pouvait avoir quelque droit d'influer sur la disposition d'esprit des lecteurs qui ouvrent son livre, l'auteur des Contemplations se bornerait à dire ceci: Ce livre doit être lu comme on lirait le livre d'un mort. Vingt-cinq années sont dans ces deux volumes. Grande mortalis aevi spatium. L'auteur a laissé, pour ainsi dire, ce livre se faire en lui. La vie, en filtrant goutte

est levée de Marin Le Roy de Gomberville : « Olympe leves toy, desja l'aube est levée, Voy comme dans les airs elle seme le jour, Desja dans le ruisseau Diane s'est lavée, Et desja le Soleil a commencé son tour. […]Tu te leves, ma belle, ô Dieu ! qu'elle est humaine, Je voy dedans ses yeux amour qui l'entretient, Des douceurs dont sa main doit couronner sa peine. » Ce poème, comme le portrait ci contre s’appuie sur la beauté extérieure, et la met en valeur. Le classicisme 1660-1680

Constitutionnel : quotidien conservateur. 5 Un frac de chez Staub : un costume sortant d’un tailleur réputé. 6 Le Père Lachaise : célèbre cimetière parisien. 7 Armand Carrel : journaliste politique de l’époque. POÉSIE : LA LÉGENDE DES SIÈCLES (1859) DE V. HUGO (I) « La vision d’où est sorti ce livre » 1 J’eus un rêve : le mur des siècles m’apparut. C’était de la chair vive avec du granit brut, Une immobilité faite d’inquiétude, Un édifice ayant un bruit de multitude, Des trous noirs étoilés par de farouches

quand j’ai vu comment c’était dehors, tout de suite alors j’ai pas perdu de temps… j’ai fait Waaah Waaah, Waaah Waaah, Waaah! (Sol, Révol.: https://www.youtube.com/watch?v=qYJq_Knt254) Métaphore Cette faucille d’or dans le champ des étoiles. (Hugo, temps modernes) Qu’est devenu mon cœur, navire déserté. (Nelligan, poète maudit) Note : la métaphore est une comparaison, mais sans le marqueur de relation. Ex. : La lune est comme une faucille d’or dans le champ des étoiles. Qu’est devenu