O Gouffre Hugo

« voyage » est une conception sombre de la mort, elle est perçue comme seul et unique échappatoire, comme réconfort « « Verse- nous ton poison pour qu’il nous réconforte ! » Ce dernier voyage de l’âme est un plongeon dans un gouffre inconnu « « Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ? Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau ! ». Ainsi est fait le recueil, le chemin d’une âme de la naissance à sa mort. Il existe, comme vu précédemment une architecture secrète dans l’oeuvre

miroir ; tu contemples ton âme Dans le déroulement infini de sa lame, Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer. Tu te plais à plonger au sein de ton image ; Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton cœur Se distrait quelquefois de sa propre rumeur Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage. Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets : Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes, O mer, nul ne connaît tes richesses intimes, Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets ! Et

n'était pas compliqué lorsque je décidai d'assembler un recueil poétique. Les textes relevés datent de la Pléiade et du Baroque au XVème siècle, jusqu'au Romantisme au XIXème siècle. De nombreux poètes comme Pierre de Ronsard, Agrippa d'Aubigné ou Victor Hugo décrivent leur propre expérience de la souffrance. À travers ce recueil vous pourrez repérer les différentes représentations de souffrance. Tout d'abord, vous verrez le mal ressentit par les poètes qu'ils lient à la Nature. Ensuite, vous trouverez

Victor Hugo ............................................................................................................................... 36 Chanson (L'Âme en fleur). Victor Hugo ......................................................................................................................... 37 Choses du soir. Victor Hugo.......................................................................................................................................... 37 Clair de lune. Victor Hugo...

cette époque le poète américain  Edgar Allan Poe , et il devient son traducteur officiel car il se retrouve en lui. Tous les deux sont deux écrivains exceptionnels et étranges. Il est également connu comme critique littéraire de Hugo, Balzac, Flaubert "Les Fleurs du Mal" paraissent en 1857, la critique est acerbe et Baudelaire est condamné deux mois après leur parution pour « outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs ». Baudelaire est contraint de supprimer six poèmes de

dénoncer un camarade. Il est néanmoins reçu bachelier au mois d’août. En 1840, Baudelaire mène une vie de bohème d’un étudiant inscrit à l’Ecole de droit mais qui ne suit pas les cours. Il fera la rencontre de Nerval, Latouche (peut- être même Balzac et Hugo) et entamera une liaison avec Sara, dite la Louchette (une jeune prostituée) pour laquelle il écrira « Je n’ai pas pour maîtresse une lionne illustre… ». Sa famille, qui n’apprécie guère la vie dissolue du jeune homme, le pousse à embarquer en 1841

Le personnage de Torquemada n’apparaît sous son nom que tardivement, dans la seconde scène du deuxième acte intitulé « Les trois prêtres » de la première partie. Victor Hugo ne nomme Torquemada dont toute la pièce porte le nom[footnoteRef:1], qu’après que celui-ci ait acquis son statut dans l’inquisition. Dans toute la partie précédant le deuxième acte, Torquemada, étant un simple moine dans un monastère, n’apparaît que comme un « spectre »[footnoteRef:2]. Il est désigné par des syntagmes tels que

mort, la fuite du temps et la nature. Des œuvres de la pléiade Joachim DU BELLAY (1522 – 1560) L’Olive, sonnet 33 Ô prison douce, où captif je demeure     Non par dédain, force, ou inimitié,     Mais par les yeux de ma douce moitié     Qui m’y tiendra jusqu’à tant que je meure. Ô l’an heureux, le mois, le jour, et l’heure,     Que mon cœur fut avec elle allié !     Ô l’heureux nœud, par qui j’y fus lié,     Bien que souvent je plains, soupire, et pleure ! Tous prisonniers, vous êtes

Avant Propos Victor Hugo a toujours été un écrivain qui a été critiqué. Même sa femme ne l’a pas épargné. Elle l’a comparé à un cyclope. Elle disait qu’il n’avait qu’un œil avec lequel il voyait que lui-même. André Gide quand on lui demandait quel était le plus grand poète français, répondait, mi-admiratif, mi-ironique : " Victor Hugo, hélas". D’après Cocteau Victor Hugo était un fou qui se prenait pour Victor Hugo. Malgré tous ces critiques il est considéré comme un des géants de la littérature

fumiste'" :"Cet un peu fumiste, mais si extraordinairement miraculeux de détail, Sonnet des Voyelles qui a fait faire à René Ghil de si cocasses théories" (Verlaine, Préface aux Poésies complètes de Rimbaud, Vanier, 1895).   | A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles, |   |   |      "Il est aisé, écrit Charles Chadwick, de démontrer qu'on ne saurait considérer ce vers comme une doctrine esthétique à suivre au pied de la lettre".Étiemble l'a fait, ajoute l'auteur, en montrant que la meilleure preuve