Noir Désir

ce recueil, l'utilisation de nombreuses couleurs. Nous retrouvons sur un support noir et blanc une multitude de nuances, de couleurs. Les couleurs définissent Rimbaud. Elles donnent vie aux scènes et permettent une imagination plus précise encore. Dans "Rêvé pour l'hiver", nous suivons le poète "…dans un petit wagon rose aux coussins bleus." D comme désir Le désir est très présent dans ce cahier, et notamment le désir de la chair, du corps. De nombreux poèmes nous incitent à l'imagination érotique

romantisme est un plongeon vers le noir, le bas, le lugubre et même la démence alors qu’il ne cesse de se démener pour atteindre la beauté, l’infini. Mais pourquoi alors cet ennui de vivre est –il plus fort que l’envie de vivre ? Pourquoi préférer la destruction à la consolidation de son bonheur ? Le romantique ne désire pas parce qu’il est triste, ou s’ennuie mais il s’ennuie et il est triste parce qu’il désire. Effectivement la vie affective de tout homme s’agite entre désirer et jouir et chez l’individu

peut prédominer; une peur qui peut s’expliquer en partie au fait de ne pas pouvoir s’exprimer pleinement en français en Ontario. Certains se tournent alors vers l’accessible; le Québec. Le franco-ontarien Daniel Poliquin - l’auteur de l’écureuil noir - s’exprime sur le Québec. « Et c’est ça la réalité au Québec : les québécois sont indépendants et ils ont déjà un pays à eux. » (Comme les autres, et… différents, p. 3) Pour M. Poliquin, il s’attarde à dire que là-bas, tout est plus facile. Le français

histoire est souvent incohérente. Par exemple Freud raconte le rêve d’une de ses patientes à savoir : elle invite des convives et elle achète un chapeau noir avant le repas sans raison apparente.) Et le contenu latan (c’est ce à quoi renvoi le rêve c'est-à-dire l’interprétation qu’en propose le thérapeute à savoir le chapeau noir symbolise un désir de mort du mari et l’invitation au repas est un repas de funérailles. Comment être sûr que c’est représentations oniriques soient justes ? La thérapeutique

de la société. Ici, le récit prend place par une « nuit orageuse », dans une obscurité inquiétante, « proche des habitations humaines ». Dans les montagnes ? Près de la mer ? Quelque part dans la campagne ? Difficile à dire : tout semble trop noir. Maldoror parle de « caverne » ; un endroit de « ténèbres », où règne une obscurité parfaite. 2. Maldoror Cette perception de la nature semble être le reflet de la perception que Maldoror a de lui-même : lorsqu’il se décrit, il n’utilise que des

Quand elles ne font parties d’aucuns sérail elles sont achetée par des eunuques noir. Les femmes orientales sont réduites à de simples objets, toutes semblables avec des personnalités identiques et dictées par les maitres. Mais leur beauté reçoit des soins très attentifs de la part de toute la garde au sein du sérail. Elles ressentent naturellement le besoin de liberté qu’elles ne peuvent assouvir que dans le désir et dans la tentation d’aller trouver du plaisir ailleurs. Elles conservent un pouvoir

d'hommes justes : “La guerre, chez l'une au moins des parties belligérantes, est nécessairement injuste, attendu, dit–elle, que le blanc et le noir ne peuvent être justes en même temps.” La guerre est un fait moral car à travers la guerre, ce qui s’exprime c’est le désir d’être reconnu par autrui: le désir de gloire étant une des expressions de ce désir de reconnaissance : “ c'est sur le corps d'un ennemi abattu qu'il fait son premier rêve de gloire et d'immortalité “ Le “salut à la guerre !”

"fugitive beauté" confirme l’image d’une femme incarnant pour Baudelaire l’idéal féminin. Le désir que la femme provoque chez le poète est associé à une idée de mort "le plaisir qui tue". Baudelaire cherche à cerner l’origine de la beauté et son identité. "viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l’abîme". La beauté semble presque toujours émerger d’une profondeur ("ciel profond", "abîme", "gouffre noir"). En fait, son origine oscille entre le bien et le mal. Une série d’images représente cet antagonisme

quand le désir du jeu est si violent qu’il réduit à néant tout les autres penchants. Ce désir m’obsède, me possède, je ne vit plus que pour lui et par lui, je vis dans l’attente de ce moment d’excitation où je me trouve devant la table de poker, devant la roulette. Et je vis dans le souvenir des émotions éprouvées devant cette salle de jeu. On s’aperçoit que les repères temporels sont brouillés, je ne vit plus tout à fait dans la réalité, mes sens sont altérés et orientés par ce désir extrême. Ce

société est par définition un être désirant, à la recherche constante de nouvelles satisfactions. Il vie de ses besoins et cherche à se surpasser en recherchant de façon permanente un idéal inaccessible. L’Homme est fasciné par cet insatiable objet du désir qui lui permet d’exister et de projeter vers un bonheur imaginaire. Entre besoins vitaux et désirs fondamentaux, la frontière est difficilement saisissable et ainsi, l’homme se trouve rapidement aliéné par cette dépendance à l’égard du corps, des