Négation de la Shoah

guerre est terminée depuis longtemps », scène 6). La scène 10, quant à elle, est à part : c’est la scène de l’avenir, où Simone laisse sa place à ses enfants. • Destins croisés Dans sa pièce, Jean-Claude Grumberg n’évoque donc pas la guerre et la Shoah de façon continue. Il le fait à travers une galerie de personnages qui ont tous une expérience différente et, au lieu de s’attacher à une intrigue unique, à une histoire particulière, multiplie les angles d’approche : la pièce est un véritable prisme

l’aliénation de l’individu par la société marchande ; le but est de prolonger les analyses de Mark en particulier celle de la séparation de la société et de sa représentation. Le but du situationnisme est de permettre l’éveil critique à travers la négation des images que la société se donne d’elle même. L’international situationnisme se veut un modèle de communauté critique où les membres s’approprient égalitairement la critique unitaire de tous les aspects de la vie. Là où Marx parlait d’accumulation

journal ouvertement pro-hitlérien quelle que soit la période considérée, mais ses techniques de communications ont évolué, devenant de plus en plus subtiles et pernicieuses. Ainsi, dans les années 60-70, ce journal commença par nier systématiquement la Shoah. Chaque sortie du journal, (deux fois par mois à l'époque, sans doute par manque de fonds, hebdomadaire actuellement), ne manque pas de consacrer un minimum de deux pages entières à cette entreprise révisionniste. Non, les Juifs ne sont pas morts selon

politique impérialiste, antisémite et raciste est à l'origine du volet européen de la Seconde Guerre mondiale et en fait le responsable de crimes de guerre et crimes contre l'humanité ayant causé plusieurs dizaines de millions de victimes, crimes dont la Shoah reste le plus marquant. L’ampleur sans précédent des destructions, des pillages et des crimes de masse dont il est le responsable, tout comme le racisme radical singularisant sa doctrine et l'inhumanité exceptionnelle des traitements infligés à

confition peut-on dire que l’histoire a un sens ? Peut-on considérer l’histoire comme un progrès – progrès de la raison, progrès de la liberté ? Ne semble-t-elle pas, au contraire, stagner, voire se répéter ? Qui fait au juste l’histoire ? LA NEGATION DU SENS DE L’HISTOIRE Comme nous l’avons signalé dans l’introduction, le spectacle apparent de l'histoire (les guerres, les conflits, les malheurs de toute sorte) peut donner à penser que les événements du monde sont désordonnées, que les

la reconnaissance d’une forme partielle de reconnaissance collective. Pour le reste, chaque peuple devra faire face à son histoire en laissant la place à toutes les interprétations : constriction, négation, sublimation. Le jeu des mémoires pèsera lourd que l'on pense simplement à la relation entre la shoah le destin juifs et la politique israélienne de 1945 à nos jours. Troisième enjeu : la question de l’Etat-nation, principe d’une adéquation des bases territoriales et ethniques des peuples sera posée

nommons communément souffrance et le mal métaphysique qui est la finitude du monde et l’imperfection de l’existence. Cette distinction nous permet de voir qu’on ne peut pas appréhender de la même façon une catastrophe naturelle, le drame de la Shoah et le décès normal d’un proche et que pourtant, ces « trois masques du mal » comme les nomme M. Neusch3, demeurent chacun comme enveloppé par cette énigme qui se traduit en questions liées inextricablement entre elles et dont on ne parvient pas

toutes ses jambes et je l’ai fait reculer encore plus et elle est devenue encore plus jolie. J’en avais les larmes aux yeux [1] ». 1D [1] La vie devant soi, p.339. Ce moment d’indicible soulagement, ce bonheur émerveillé devant le reflux du temps, la négation de la mort et l’intégrité retrouvée des choses et des êtres rendus à la beauté de la jeunesse, est à la mesure de l’angoisse qui s’exprime dans le livre devant le travail destructeur du temps, la cruauté du vieillissement, encore aggravée par la

voulu taire, amplifier l’écho de l’histoire retrouvée. ƹ D’après la postface, quelles raisons ont poussé Jean Molla à écrire ce livre ? D’après la postface de Jean Molla, on trouve à l’origine du livre le film documentaire de Claude Lanzmann, Shoah, qui a éveillé sa conscience sur la volonté des nazis d’effacer les traces de la solution finale. Il a ensuite été marqué par l’ignorance du nom même de Sobibor par une jeune polonaise : les nazis avaient presque réussi le pari de faire oublier

commendements. Si le dieu est éternel ça veut forcement dire que l’homme ne l’est pas. * la religion juive incarne la maturité (les autres sont infantiles) il utilise la grille de lecture de l’évolution du petit d’homme à l’humanité. * dans la shoah, l’extermination des gitans (chrétiens) sont vu comme « négligeable » dans sa théorie. ( = relecture de l’Histoire) __ Le père est celui qui va mettre le petit d’homme face au réel. ( mettre en péril l’image du père. « Dieu le père » (l’idole